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Avec un sujet comme ça, Bernard Rose aurait pu nous offrir un excellent biopic mais l'ensemble manque cruellement de rythme la faute à un scénario convenu qui ne va pas au-delà des conventions (ascension puis chute d'un trafiquant de drogue) et à une mise en scène impersonnelle qui semble se chercher constamment. La force du film, ce sont ses interprètes : Rhys Ifans très charismatique en dealer ou encore le trop rare Crispin Glover mais celui qui crève l'écran c'est David Thewlis en membre taré de l'IRA et qui vole les meilleures scènes.
Le film n’aura pas rendu le personnage très intéressant. Ce qu’il aurait fallu accentué, cela aurait été le petit excentrique et extrêmement chanceux du personnage, qui, par de malins mensonges, réussit à se sortir des pires situations. Mais là, il y a beaucoup de blabla, et peu de rythme, ce qui fait qu’on s’ennuie franchement. Ce que j’ai aimé, par contre, c’est l’utilisation de Rhys Ifans pour les scènes où il est jeune ou adolescent. Ca donnait un côté un peu loufoque au film, mais ça s’est vite arrêté, surtout après une scène psychédélique de prise de drogues particulièrement mauvaise. Le film vaut pour ses interprétations, David Thewlis vole chacune de ses scènes, il est méconnaissable, mais franchement amusant (sa dernière scène est excellente). Au final, le film est un bien mauvais hommage à un tel personnage.
Dans la lignée du franchement médiocre Blow et de l'anecdotique Jewish Connection, Mr. Nice narre l'histoire du plus gros dealer de hasch britannique des 70's. Servie par un esthéstisme qui, parce qu'il emprunte deux-trois prises de vue à Kubrick et quelques collages kitsch que n'auraient pas nié le Tarantino des débuts-, le film se contente un peu trop d'aligner les anecdotes sur le ton du catalogue sans jamais développer un autre point de vue que celui de l'injustice de la condamnation des dealers de drogues douces. On a un peu plus de mal à plaindre un dealer multi-millionnaire et multi-récidiviste. Comme on pouvait le prévoir, le film s'enferme dans une démagogie pseudo-rebelle agaçante, jusqu'à, comble de la petitesse du discours, glorifier l'allumage du joint et dénigrer le travail policier et carcéral jusqu'à la caricature à gros trait.
Ce n'est qu'une trop longue succession d’anecdotes romancées.Pas la moindre réflexion sur le personnage, qui d'ailleurs n'inspire aucune sympathie, ni sur les drogues elles-mêmes.Une perte de temps!
Une histoire absolument incroyable, mais vraie (paraît-il...). La vie extraordinaire du baron de la drogue (douce) Howard Marks est une histoire suffisamment étonnante et riche pour en tirer un bon scénario, plein d'humour. Bernard Rose, dont on attendait pas spécialement un retour, et encore moins en forme (le culte Candyman, tournée au début des 90's, est sa seule réussite...) signe une mise en scène élégante et très inspirée, mettant ainsi en valeur son personnage principal, idéalement interprété par un excellent Rhys Ifans d'une coolitude énorme à faire pâlir Arthur Fonzarelli et vraiment convaincant dans les scènes douloureuses. Un biopic très plaisant à défaut d'être original.
La mode de faire des films inspirés d'histoire vraie est à mon avis une énorme erreur. Tout simplement car les histoire vrais sont très souvent peu ou pas intéressante, que les films doivent après respecter une certaine logique au niveau des événements, ce qui rajoute d'énorme longueur. Voilà comment peut-on résumé Mr Nice, ennuyeux à mourir, trop long, trop beatles. Bref, mauvais.
Ce film relatant l'histoire de Howard Marks vaut vraiment le coup d'œil. Chloé Sevigny et Rhys Ifans jouent à merveille. A voir!
Tres proche de l'excellent Blow avec johnny deep ; Mr Nice ne lui arrive pas à la cheville tant le film est mou.Pas de rebondissements,pas d'actions,on s'ennuie dommage car le sujet peut plaire et d'autre on su y faire.
le Blow, ou Scarface, du trafique d' Haschich à l'anglaise, un vrai amateur de fumette, qui après avoir gouter à OXFORD, y consacrera sa vie, basé d'une vrai . Un film a avoir, et garder dans sa collection
C'est avec une inévitabilité ennuyeuse que nous sommes entraînés comme des écoliers dans une galerie à travers la vie ostensiblement peu intéressante d'Howard Marks. J'avais l'impression d'être aussi défoncé que lui rien qu'en le regardant. Le temps semblait s'être complètement arrêté de fonctionner. Simultanément je pouvais voir exactement ce qui allait se passer ensuite tout en ayant une énorme impression de déjà-vu par rapport à ce qui s'était passé auparavant. Je suis ensuite allé au réfrigérateur et j'ai mangé tout ce que j'ai pu y trouver et j'ai commencé à fixer des objets dans mon salon pendant des heures et des heures principalement pour éviter de regarder l'écran a nouveau. Il n'y a rien à voir ici rien de nouveau à dire. Mr. Nice ne vaut même pas la peine d'être loué sauf si vous êtes encore impressionné par un peu d'herbe parce que vous êtes un étudiant en première année...
« Mr Nice » est contre toute attente attachant... « Mr Nice », le film ou Mr Nice le personnage ? Les deux mon capitaine ! A quoi c’est dû ? La réalisation, le point de vue de Bernard Rose et le jeu détaché de Rhys Ifans y sont pour beaucoup. En effet, Rose ne prône pas le trafic mais il ne peut s’empêcher d’y glisser un message aussi doux que sa drogue : pourquoi interdire le trafic de fleurs ? une fleur fait beaucoup moins de mal que le trafic d’armes ! M’ouais, vu comme ça, je suis pour le trafic de la marijuana ! Malheureusement, c’est plus compliqué que ça, et le film ne semble pas le montrer, au contraire, le film prend le parti de la légèreté, voire d’une certaine innocence... C’est pourquoi le personnage d’Howard Marks est attachant... Mais l’était-il vraiment ?
On a droit à une très bonne retranscription de l'atmosphère sixties-seventies dans ce biopic plutôt détendu et sympathique. Certains lui reprochent un manque de piquant, un manque de décadence, mais le but initial du film n'était en aucun cas de dresser une critique négative sur le cannabis; à vrai dire, notre société contemporaine s'est chargée elle-même d'établir une image hyper-criminalisée de cet univers, alors que "Mr. Nice" cherche en quelque sorte à restituer une image positive et à dénoncer le système répressif plutôt que la drogue. En clair, c'est le point de vue de Mr. Nice qui nous est donné ici. On le découvre comme étant quelqu'un d'assez amical, un individu non-violent, animé par de bonnes intentions mais qui évolue dans un monde dont les lois font de lui un criminel.
Ce n'est pas un film psychédélique comme "Las Vegas Parano", d'ailleurs il est question de cannabis et pas de drogues plus puissantes ( excepté un seul trip sous LSD au début ). "Mr. Nice" se rapproche d'un "Blow" ou d'un "Lord of War" version cannabis. C'est un film que je conseille de voir.
Ce n'est pas un film psychédélique comme "Las Vegas Parano", d'ailleurs il est question de cannabis et pas de drogues plus puissantes ( excepté un seul trip sous LSD au début ). "Mr. Nice" se rapproche d'un "Blow" ou d'un "Lord of War" version cannabis. C'est un film que je conseille de voir.
"Mr. Nice" est interessant dans l'ensemble mais sans plus, pourtant les acteurs sont bons mais le scénario est peu prenant et au final on a l'impression de s'être quelque peu ennuyé.
ce film tiré de l'histoire vraie de Howard Marks m'a un peu déçu la réalisation est un peu brouillonne et y manque énormément de détail j'ai lu le livre bien avant d'avoir vu le film et je reste déçu par le film je le trouve un peu fade et baclé ça manque de punch le film n'est vraiment pas à la hauteur du livre
Ce biopic comporte d'excellentes idées mais ne les aboutissent pas à fond. Ce qui fait sonner faussement la crédibilité des dialogues. L'ambiance des années 70 est bien retransmise malgré tout, mais trop d'images clichés font de "Mr. Nice" un film non-culte.
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