Si le film se laisse regarder sans aucun problème et remplit son rôle trés bien, on ne peut s'empêcher parfois de se demander si voir ce film va vraiment nous servir à quelque chose, en cela parce que, me concernant, il ne m'a pas vraiment touché. Pour apprécier pleinement il faut donc accrocher au film, et ça, ben ça dépend des goûts. EN revanche, la bande son est vraiment superbe, du début à la fin, et la performance des acteurs, Colin Firth en tête, est exceptionnelle.
Une image soignée, au couleurs variantes, des costumes (évidemment) exceptionnels eux aussi et une musique classique envoutante.. Ce film nous transporte dans se que peut être la perfection au cauchemar. Dans cet intermédiaire on y trouve un Colin Firth surprenant dans un tel rôle et Julianne Moore très charismatique dans son genre.. Ce film est une lutte, une tentation, avec sous la caméra Tom Ford qui a su mener les détails et les couleurs à la perfection.
J'ai vu un film... d'une très grande beauté, où chaque détail est une étude en tant que tel... Le jeu de Colin Fifth et de Julianne Moore, ainsi que de tous les comédiens qui les entourent est exceptionnel de contrôle et de retenue... La musique joue également un rôle essentiel... Les images, les lumières, les couleurs, tout dans ce film reflète la sensibilité et la subtilité du réalisateur. On est emporté par l'énergie et le pessimisme immobile de cette oeuvre esthétique et fine. Chaque image est ciselé, chaque effet de style est contrôlé... Et malgré ce qui peut apparaître comme des carcans, l'émotion naît, prend de l'ampleur et submerge le spectateur que je suis...
Du bleu en mouvement. Des vagues. Un corps se balançant. Une mer. Un générique. La noyade d’un corps, le naufrage d’un homme. Colin Firth se dilue dans les ondulations aquatiques, offrant ses muscles et ses minuscules poignées d’amour à la caméra de Tom Ford. A single man raconte la survie ou plutôt la tentative de survie d’un homme suite au décès de son compagnon. Ce n’est pas un film d’homos fait par un homo, mais une belle histoire d’amour après la mort. Pour voir la suite de ma critique, rendez-vous sur : http://quaiducinema.wordpress.com/2011/01/25/immersion-au-coeur-de-la-tristesse/
Un film transcendant! On glisse irrévocablement au beau milieu des tourments de George et cette envolée dans le cœur de l'homme seul ne se fait pas sans douceur : C'est une errance imprégnée de douceur, une douceur enrobée d'élégance; un véritable accomplissement esthétique auquel nous assistons. L'émotion que " A Single Man" suscite est indicible, toute en nuance, mélancolie et passion amoureuse, vie et mort..., "eros et thanatos". C'est à nos âmes que s'adresse ce film éthéré!
Tom Ford signe ici son premier long-métrage, il est vrai que j'ai pensé qu'un film réalisé par un styliste n'aurait pas grand intérêt et bien grand mal m'en a pris. Quel défilé de qualités impressionnant, un résultat digne des grands réalisateurs de notre époque. Un casting formidable, des noms connus et d'autres moins mais chaque interprétation est rempli d'un réalisme surprenant. Que ce soit Nicholas Hoult, Julianne Moore, Matthew Goode ( époustouflant ) ou encore Colin Firth ( qui aurait mérité son oscar ), tous nous subjuguent par un jeu hors du commun. Ce long-métrage nous plonge dans les années 60 avec beaucoup de beauté et de finesse, les costumes sont sublimes et les voitures d'époque sont elles aussi magnifiques. Des décors choisies avec brio, la maison de George est très belle tout comme la fac où il travaille. Chaque lieu crée son ambiance et nous emporte tout au long du film avec sensibilité et beauté. L'histoire du long-métrage est merveilleuse, j'ai beau ne pas pouvoir juger l'adaptation, ce scénario m'a transporté dans un univers à part où peu de film nous emmènent aujourd'hui. Tom Ford base toute son histoire sur un jeu de couleurs réalisé à la perfection, une maîtrise de la caméra digne des maîtres du septième art et aucun ennui ne ressort à aucune seconde. Un très beau film dont on a envie de se repasser chaque moment encore et encore.
Si la retenue est de mise, "A Single Man" reste un film sensoriel, où la mise en scène tout en pudeur laisse entrevoir le besoin d'un homme de se reconstruire, où l'esthétique étonnement parfait (normal pour un metteur en scène styliste) dévoile son quotidien morne et sans relief, et où virevolte la caméra lorsqu'il reprend un certain goût de la vie.
C'est l'un des plus beau film que j'ai vu de ma vie. Tom Ford est réellement un réalisateur hors pair! Il signe ici un film d'un esthétisme étonnant. Je tiens à dire un mot sur les acteurs de ce chef d'oeuvre. Colin Firth est absolument incroyable, il joue avec une perfection sans pareil. Son visage exprime tellement de sentiments, c'est magnifique. On s'attache tout de suite à ce personnage complexe. Julianne Moore est splendide, elle est ravissante et très touchante. Matthew Goode est superbe, il est beau et également très touchant. Ce qui m'a également fasciné dans ce film c'est la musique, qui est juste ensorcelante et le jeu des lumières. Alors je n'avais encore jamais vu ça mais la lumière qui se pose sur les personnages change selon leur humeur, leur état d'esprit et c'est sublime, absolument merveilleux. C'est pour ces raisons que je considère ce film comme un chef d'oeuvre. Bien sûr l'histoire également est absolument superbe et je ne voulais pas qu'elle finisse tant elle m'a totalement transportée. C'est un film qui sera toujours l'un de mes préférés. Il est absolument Incroyable.
Le couturier Tom Ford, qui jadis rêvait de devenir acteur, après une carrière saluée dans la mode décide de se lancer dans la réalisation et pour cela adapte le roman de Christopher Isherwwod « A single Man ». Une telle envie a générée évidemment beaucoup de curiosité et un brin de malveillance pour le golden boy de la mode qui se lançait sur un terrain qui n’était pas le sien et ce avec un casting plutôt intéressant : Collin Firth, Julianne Moore, Nicholas Hoult et Matthew Goode. Au final on a un film esthétiquement très travaillé dont la lumière et les costumes (domaines où il faut l’avouer Ford a une certaine expertise) sont vraiment très beaux avec une imagerie de la fin des années cinquante début des années soixante très carte postale, très idéalisée. On peut faire évidemment le reproche que cela donne au film un aspect très empesé et en même temps un peu artificiel et ce surtout au début du film, mais l’intrigue issue du roman d’Isherwood finit par prendre le spectateur dans ces rets et l’embarque dans la dernière journée de cet homme qui veuf de l’homme dont il partageait la vie depuis 16 ans voit son projet de mettre fin à ces jours gênait par l’action coordonnée de sa meilleure amie et d’un jeune étudiant envahissant. Les acteurs sont vraiment bons, notamment, comme à son habitude, Firth et ils sont filmés de façon très appliquée et presque amoureuse par le réalisateur. Un film très réussi esthétiquement et à l’intrigue très bonne, mais qui ne révolutionne pas vraiment les codes de la réalisation, un bon premier film qui laisse auguré s’il est travaillé d’un certain talent pour la réalisation.
Tom Ford a misé sur le visuel plus qu'autre chose. Scotchée par cette vision des années 60 tout droit sortie des magasines de mode. C'est beau mais pas exceptionnel.
très belle réussite pour un réalisateur dont ce n'est pas le métier à l'origine. Très belle esthétique dans ce film où tout est dans les émotions qui sont très bien rendues par les acteurs. Bravo pour un premier film !