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madmax1
11 abonnés
440 critiques
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5,0
Publiée le 21 août 2013
Très joli film de Tom Ford, dont le premier rôle est confié au talentueux Colin Firth. Années 60 superbement reconstituées. Une histoire sensible accompagnée d'une bande son irréprochable.
Un chef d'oeuvre avec Colin Firth , la sublime Julianne Moore , le talentueux Nicholas Hoult , Matthew Goode , Ginnifer Goodwin !!! Par le réalisateur et styliste Tom Ford !!! Une excellente adaptation du roman éponyme du regretté britannique Christopher Isherwood mort en 1986 !!!
Tom Ford signe ici un premier film déroutant, troublant. « A Single Man » reconstitue les Etats-Unis dans année 60 hantés par la guerre froide et par la pesanteur des non dits concernant la sexualité.
Avec un sens du détail quasi chirurgical et avec pudeur, Tom Ford traite de l’homosexualité, du deuil et de la solitude. Un bijou pour l’œil, pour la tolérance et pour l’intellect… UN GRAND RÉALISATEUR EST NE !
Nous suivons George, héros discret et terrassé magnifiquement interprété par un Colin Firth fracassé et digne dont le jeu de très haute tenue rappelle immanquablement Marcello Mastroianni… A ses côté le jeune Nicholas Hunt est magnifique dans un rôle plus difficile qu'il y parait. Quant à Julianne Moore, elle est à son top niveau.
Balayons d'emblée les lieux communs et surtout le parallèle avec « In the mood for love ». Certes, la musique montre quelques points communs avec celle du film de Wong Kar-Wai et la mise en scène de Ford est aussi soignée… Mais, a mon avis, c’est vers des réalisateurs classiques au montage très technique et faisant une large place à la photographie que le film de Tom Ford me semble aussi être le plus proche.. Je pense Antonioni… Je pense à Fellini… Je pense à Losey et même à Bergman… On retrouve chez Ford, comme chez ces très grands réalisateurs, une quête philosophique placée dans un contexte social aux contours parfaitement dessinés… Tous les personnages de « A single man » dérivent sur l’iceberg des questions existentielles…
« A single man » possède une grande pureté des images, la même perfection du cadre, la même simplicité des formes que les grands auteurs précédemment cités.
D’aucuns qualifient le film de Tom Ford de cinéma esthétisant… C’est l’argument le plus ressassé dans les critiques négatives… Car un cadrage réussi, une profondeur de champ calculée, des ralentis bien placés c’est pour ces culs coincés trop d’esthétique… Mais on crêve justement de demeurer aveugle à la montée du kitch qui envahit les écrans (les zéfés spécios by example !) et qui remplace justement cet esthétisme décrié! Ils trouvent aussi le film trop lent. C’est vrai, ici pas de flingues, pas de chromes faisant broum-broum… Rien que l’humain !
Voici donc un film tourné en un laps de temps très court, avec très peu d’argent (7 ou 8 millions de dollars si je me souviens bien… à vérifier sur wikipédia), argent sorti directement de la poche du réalisateur (ce qui lui laisse au moins une entière liberté de propos) … La preuve que le cinéma existe encore ! GÉNIAL ! A VOIR ABSOLUMENT !
Doté d’une sublime photographie extrêmement soigné et d’une superbe bande-son, ce film est d’une rare élégance, d’une très grande finesse et très intelligemment monté. Avec un grand sens du détail et de l’ordre, Tom Ford traite avec pudeur du deuil et de la solitude à une période où la différence n’avait pas sa place. Une certaine singularité se dégage de l’histoire mais c’est pour mieux servir son atmosphère tout en retenue. Tous 2 perdus dans une quête (philosophique) dont ils ont du mal à trouver le but, Colin Firth et Juliane Moore cachent leur isolement et leur mal-être chacun à leur façon, l’un dans sa profonde tristesse confinant à la dépression et la seconde dans une excentricité faite d’alcool à la recherche de quelqu’un pour qui compter.
Toute la force de ce film tient en sa réalisation assez fabuleuse. Si le propos reste largement vide et qu'on a plus affaire à de l'étalage d'états d'âme de bobos, la chaude enveloppe formelle suffit à retenir l'attention. Pas plus.
Quand Tom Ford change de job et passe de styliste à réalisateur, il prouve certes que le talent peut-être multifacettes, mais il ne peut pas tout à fait s’empêcher de garder ses vieux réflexes acquis après des années passées dans l’univers feutré du milieu de la Haute Couture : «Tout doit être parfait, tout le monde doit être beau et propre sur soi, surtout pas un fil de chemise qui traîne, un bouton de décousu ou des souliers écaillés». Le résultat à l’écran est donc spectaculaire, l’image est léchée, chaque détail étudié, les jeux d’ombres et de lumières parfaitement étudiés, les acteurs et actrices (Julianne Moore en tête) sont sublimés et sobres dans des rôles tout en retenue. Colin Firth campe avec brio un professeur dévasté par la mort de son compagnon, à une époque où les mœurs puritaines américaines offraient encore moins de tolérance qu’aujourd’hui à tous ceux qui n’entrent pas « dans le moule », ce qui renforce sa solitude et son incommensurable chagrin. Il est certain que les spectateurs qui souhaitent actions et aventures en seront pour leurs frais et risquent de trouver bien longue et ennuyeuse cette quête intérieure cette recherche d’un bonheur perdu, ce travail de deuil et de questionnement sur le sens de la vie, mais les autres y verront une vraie œuvre du 7ème art, magnifique et finement brossée, comme la chevelure de son mannequin chouchou Jon Kortajarena que Tom Ford a débauché (dans tous les sens du terme) pour l’occasion. Beau tremplin aussi que ce film pour le jeune Nicholas Hoult, ce qui a dû l’aider à postuler depuis pour des rôles beaucoup moins intimistes, mais certainement plus lucratifs (X Men, Warm bodies, Jack et le chasseur de géants, etc.). Très beau film esthétique et poignant à ne pas louper, à part évidemment si en ce moment vous vous sentez un poil dépressif et que vous voulez vous changer les idées avec un truc marrant !
Très bonne distribution, la mise en scène est magnifique tout comme la musique, mais il ne se passe pour ainsi dire rien du tout. Le rythme est vraiment vraiment mou. Un film qui rend dépressif.
Très belle B.O., les plans sont intéressant et l'histoire tient debout. Même si c'est plutôt "long", le film permet au spectateur d’apprécier la musique et l'image. Les ralentis m'ont permis de décortiquer les portraits, ce qui est rare de nos jours.
On connaissait le talent de designer de Tom Ford, on découvre avec A Single Man son talent pour la mise scène. Dotée d'une photographie particulièrement soignée, ce film traite avec pudeur du deuil, de la solitude et des angoisses liées à la peur de vieillir seul. Colin Firth y est particulièrement poignant et Julianne Moore se révèle tour à tour pétillante et touchante. Aucun pathos, mais une extraordinaire sensibilité. Sublime.
Toute la beauté de ce film est dans sa photographie (vraiment extraordinaire). Le jeu de Colin Firth vaut le coup. Apres, il s'agit d'une histoire lente et mélancolique.
Oui! Un chef d'oeuvre! Un travail extraordinaire par la qualité et le soin apportés au moindre détail. La profondeur des personnages, la beauté des images, rien ne manque à ce roman moderne et intemporel. Des hommes, des femmes fait de cette chair et de ces émotions qui pourraient être les nôtres. MAGNIFIQUE !
Il y a un peu de Francis Scott Fitzgerald dans le fond, désespéré, mélancolique, et beaucoup de Wong Kar-wai dans la forme : musique lancinante, cadrages stylisés, ralentis, jeux sur la lumière et les couleurs... A Single Man, premier film de Tom Ford, le créateur de mode, ne manque pas d'élégance. Outre les images "léchées", on note la beauté des acteurs, les costumes impeccables, les intérieurs d'architecte, les voitures lustrées. Le glamour des sixties dans toute sa splendeur idéalisée. Il y a là, visuellement et rythmiquement, quelque chose de séduisant, d'envoûtant, mais aussi de très maniériste. On pourra regretter par ailleurs quelques clichés de l'érotisme homosexuel et un ton trop mélodramatique. Heureusement, Colin Firth, massif et subtil à la fois, apporte un vrai contrepoids aux artifices esthétiques et scénaristiques, en exprimant une belle sensibilité contenue.
Elégant, touchant et intelligent. J'ai été surprise par la performance de Colin Firth dans un jeu fin et viril loin des clichés. Le styliste Tom Ford a un vrai goût des images, j'espère qu'il ne restera pas a une seul expérience cinématographique.