Derniers Avis : A Single Man - Page 4

la mélancolie unit dans a Single Man des images glamours et sensuelles, dénuées de clichés mais troublées par une tristesse indifférente...Du grand Style.

Un bon film, tout en subtilité, qui raconte la solitude et la tristesse. Les acteurs sont très justes, mais j'ai surtout apprécié la photo, et la mise en scène. Tous ces ralentis (que je déteste d'habitude), qui sont totalement justifiés dans ce film, car ils traduisent l'envie du personnage principal de profiter au maximum des choses qui l'entourent pendant qu'il en est encore capable. La bande son est pas mal non plus, mais je serai un peu plus critique sur la toute fin du film avec ces violons interminables...

Tom Ford nous livre une histoire très touchante et bouleversante d'un homme anéanti par le décès de son compagnon et qui décide de mettre fin à ses jours ne supportant plus la solitude.
Se remémorant des moments de sa vie tout en organisant son suicide, des rencontres au fil de ce qu'il croit être sa dernière journée lui font se rendre compte que finalement la vie vaut peut être la peine d'être vécue.
Une œuvre émouvante portée par un Colin Firth parfait et des seconds rôles très attachants.
Une histoire très intime sur un couple homosexuel dans l'Amérique des années 60 abordée avec sobriété.
Préparez les mouchoirs....

Quel magnifique film ! Doté d'une photographie superbe, qui illustre à la perfection les humeurs de son héros, A Single Man démontre avec brio la nostalgie, la tristesse que l'on éprouve après la perte de l'être aimé. A aucun moment, on n'en fait des tonnes, mais l'émotion est toujours présente, grâce au charisme naturel de Colin Firth.

Plusieurs termes apparaissent devant nos yeux durant tout le film, atmosphère, ambiance, esthétisme.

Le visuel est très important, il faut reconnaître que le film est très beau.

Pour ce qui est de l'histoire, elle aurait pu paraître ennuyeuse, sans intérêt, mais le fait que cette histoire soit étroitement lié aux lumières, couleurs et musique la sublime.

spoiler: Même si à l'issue du Film, on peu considérer que le personnage principal à trouvé une source d'apaisement avant sa film reste triste et il n'est pas évidant d'avoir envie de le revoir.
On peut considérer ce film comme une expérience à vivre une fois, un peu comme aller vibrer d'émotions lors d'une exposition ou l'on ne remettra certainement jamais les pieds pour diverses raison....Peut-être pour conserver, en l'état, l'émotion d'une première et unique vision?

Une oeuvre maîtrisée en tout cas.

Il n’a pourtant pas l’air si seul quand on voit le succès qu’il peut avoir auprès d’hommes plus jeunes et plus sexy. Colin Firth malgré ses irréprochables qualités d’acteur n’a pas le physique de l’emploi. Trop lisse et trop perfect, il est peu crédible dans ce rôle tout comme il avait du mal à ressembler au bégayant George VI. La tournure très esthétique tente de combler l’absence de scénario, mais elle donne surtout un aspect anachronique à cette histoire qui est censée se dérouler en 1962. L’homosexualité omniprésente donne une fâcheuse impression d’être dans la mode de la gay attitude, qui devait pourtant être beaucoup plus difficile à assumer à cette époque. On retiendra quand mème, outre la troublante beauté de Nicholas Hoult, un plaidoyer fort pour une possible union harmonieuse entre deux personnes de même sexe.

Film d'un esthétisme parfait , si délicieusement snob ... et paradoxalement sensible .
I love you Colin , you 're so attractive !!!

Un film bourré d'émotion, magnifique réalisation, musique superbe et acteurs tout simplement géniaux. Petite déception sur la fin mais je me suis bien régalée.

Depuis sa sortie, j'ai voulu voir ce film dont on m'avait vanté la puissance esthétique et émotionnelle. D'autant plus que ma curiosité avait été piqué au vif quand j'avais su bien avant sa sortie, que Tom Ford, très célèbre styliste de grandes maisons de coutures, mettait en scène un film. J'ai donc attendu tout ce temps, faute de l'avoir vu sur grand écran.
Et je ne suis absolument pas déçu.
Pour son premier film, Tom Ford se révèle un (très) grand metteur en scène. Le travail sur le cadre, les mouvements de caméras et la lumière sont superbes. Rien à dire, la beauté est au rendez-vous. L’œil avisé de Tom Ford exploite à merveille toute la technique cinématographique pour nous livrer une œuvre qui de bout en bout est esthétiquement abouti. Chaque plans laisse le spectateur le temps de découvrir les nombreux détails du décor et des costumes, ce qui donne une grande sensation de réalisme. Nous sommes totalement plongés à l'orée des années 60. Reconstitution réussie. Le choix des morceaux de la bande originale n'y sont également pas étrangers (à noter un morceau méconnu de Serge Gainsbourg).
Mais, à contrario des détracteurs du film, je pense que ce film n'est pas qu'un magnifique écrin vide. De nombreux sentiments m'ont traversés au gré des états d'âmes de Colin Firth (George). Ce dernier réussit, sur un script minimaliste mais subtile et maîtrisé, à nous livrer une interprétation hypersensible qui fait que l'on s'identifie facilement au personnage et que l'on partage sa peine et son profond désarroi, dès la première scène d'ouverture...La force du jeu de Colin Firth et les émotions qu'il transmet ne peuvent que passer parce que derrière la caméra se trouve un réalisateur qui sait saisir les émotions les plus subtiles, celles qui se cache dans les longs silences, dans l'intensité des regards ou dans des sourires esquissés... La beauté naît aussi de ces moments là et de dialogues et monologues en voix off diablement profonds sur l'absence de celui qu'il a aimé et qui n'est plus là...
Tom Ford sait aussi magnifier les corps (ce qui serait un comble si ce n'était pas le cas). Puis de cette indicible sensation de lenteur, qui traduit le temps qui peine à s'écouler dans ce vide qu'est devenu l'existence de George sans son amour perdu à jamais, naît des moments très sensuels. Des plans magnifiques: l’œil de Julianne Moore, entrain de sa maquiller, dans le reflet du miroir; le dos de Potter (l'étudiant) sur la plage, le corps de Colin Firth entrain de "couler" ou encore le travelling remontant doucement des pieds à sa tête, lors de la dernière scène du film...
Ces moments de beauté, et il y en a de nombreux autres, font aussi ressentir cruellement l'absence et le vide laissé par l'amour disparu, tout comme ils font aussi renaître l'espoir d'un autre demain et peut-être d'un autre amour... Car c'est avant tout un déchirant film d'amour, même si cet amour n'existe plus que dans la mémoire de George. Comme le dit Potter à George: "Vous êtes romantique!".
J'en conclu donc que Tom Ford est un grand romantique et un grand nostalgique, et que la mélancolie de George, formidablement jouée par Colin Firth, est peut-être un peu la sienne...

Magnifique et bouleversant !
Comment vivre quand on a perdu l'amour de sa vie ?

Eh bien-donc, le 24 Février était un beau jour pour le cinéma. Entre l'énorme Shutter Island et ce magnifique film que je viens de découvrir sur Arte qu'est A Single Man. Je ne m’intéressais pas au cinéma autant qu'aujourd'hui à l'époque, mais si ça avait été le cas, je serais devenu fou en une semaine! Donc voilà, A single Man est un magnifique film hyper beau, hyper émouvant malheureusement peu connu j'ai l'impression.

Le cinéma n'a que faire des films gays. Seul Brokeback Mountain a triomphé au box-office. Pour la plupart des gens, ce genre si particulier reste "difficile d'accès". Et c'est compréhensible, car un film gay n'est pas un film comme les autres. Spirituel et raffiné, A single man n'est que le reflet de nos propres existences, baignées d'illusions et de désirs inavoués. Et puis un jour, c'est venu......

Parait que Tom Ford est un pape de la mode. Je hais la haute couture, ses mystifications, son aspiration à l'excellence, son ambition de perfection, son élitisme corrompu. En attendant, ce type a réalisé un chef d'oeuvre.
Ce film est un miracle d'équilibre, de goût, de classe insolente.
Fond et forme réunis pour une apothéose tenue tout du long. Photo, cadrage, montage, dialogues, casting, tout est d'un tel niveau que le reste de la production actuelle ressemble à une botte de navets.
Regardez ce film comme s'il s'agissait d'un mouvement de concerto. C'est un adagio sublime, sostenuto, largo, andante, lento. Un rythme maîtrisé comme l'essence même de toute oeuvre musicale. Tom Ford est un génie de la musique. Une musique devenue images. Un peintre maître de l'orchestration.
Existentiel, essentiel. Sublime.

Film prenant et esthétiquement sublime, pas une intrigue de génie mais très "beau", au sens propre !
De bons acteurs.

L'esthétique inspirée de Wong Kar-Wai frôle le plagiat. A part ça le film transpire un désespoir issu du mal de vivre, d'être vivant, de percevoir le monde et de se percevoir dedans, comme des instants de présent fugace arrachés à un océan de mort. Rien à voir avec la réalité brûlante et prégnante à chaque instant présentée par le maître. Personnellement envouté par l’œuvre du maître, je suis resté très détaché en visionnant le pastiche. On n'échappe pas à la comparaison avantageuse entre l'histoire d'amour sublime des homos opposée au ratage hétéro de l'amie inconsolable. Mais c'est joli quand même.