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Votre avis sur A Single Man ?
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Colin Firth est exceptionnel. Julianne Moore magnifique. La réalisation juste, "habille" parfaitement les comédiens qui bouleversent. Bravo Tom Ford ! Pour moi c'est du grand art. Je recommande hautement ce film qui a plongé les spectateurs, présents à l'avant première, dans un profond silence. Comme un signe de reconnaissance et de grande émotion.
L'AlsacienParisien
A Single Man parle de la solitude, de la mélancolie et du deuil d'un être aimé. L'histoire est pleine de bonnes volontés et riche en émotions. Je pense que le montage qui rythme le film est en réalité le rythme du personnage de George (Colin Firth); lent, sans cesse hanté par des souvenirs, décoloré comme si la vie n'avais plus de raison d'être. Après reflexion, ce film est très profond et exploite l'état de l'homme d'une manière imperceptiblement remarquable! Colin Firth et Julianne Moore sont excellents: meilleurs amis ayant besoin l'un de l'autre, tout deux vivant avec un poids lourd... A Single Man est indescriptible de par sa profondeur émotionnelle et sa richesse artistique...
Remarquable d' esthétisme de vérité de beauté
Sublime. Un mot pour décrire ce premier essai plus que réussit, du célèbre couturier qui passe d'un art à un autre en gardant tout son talent. Un film émouvant, vrai, plus qu'esthétique et cohabitant avec la qualité. Malgré une Julianne Moore pas aussi présente qu'on l'aurai souhaité, sa prestation égalise celle de Colin First. Quant au jeune Nicholas Hoult, il est passé de l'univers de la série "Skins" à celui de "A Single Man" sans le moindre faut pas. Les acteurs sont beaux, les décors et les plans "sixties" sont beaux tout comme la musique. Aucune déception est à craindre, Tom Ford réussit à nous plonger dans une ambiance où l'on se sent bien, un plaisir visuel et auditif que l'on savoure, qui fait ressortir nos émotions. Plus qu'a conseiller, ce film est absolument à voir! Attention chute de talent, réfugiez-vous dans la salle obscure la plus proche!
Le film est aussi esthétique qu'il est ennuyeux! "Beauring"...
Voici un film très réussi graphiquement, à la fois beau et envoutant (également grâce à la bande originale parfaitement dans le ton). Colin Firth y est saisissant de justesse dans ce rôle dramatique qui lui colle bien à la peau. On regrettera peut être le rythme parfois un peu trop
lent et un côté émotionnel qui aurait à mon goût gagné à être encore un peu plus poussé. Bel effort en tout cas !
lent et un côté émotionnel qui aurait à mon goût gagné à être encore un peu plus poussé. Bel effort en tout cas !
Tom Ford réalise avec «A Single Man» son premier long métrage, et le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat est bluffant! Un grand réalisateur est né, ses choix sont admirables, son talent indéniable. Au délà d'une qualité graphique qui n'échappera à personne, les idées fourmillent avec une sobriété deconcertante, sans jamais virer à la prétention et encore moins à la démonstration. Un casting exeptionnel porté par un Colin Firth méconnaissable et qui peut prétendre à l'oscar tant il arrive à toucher le spectateur malgré les distances qu'il impose. Julianne Moore, plus belle que jamais, irradie l'écran à l'image de tous les autres acteurs. Et comme rien n'est laissé au hasard, la BO est plus que sublime, les décors travaillés, l'ambiance parfaite ... La bande annonce était elle aussi d'une virtuosité à couper le souffle. Tant de talent, ça crève l'écran ... Le film se focalise sur un jour particulier , un seul et pourtant le temps ne paraît jamais long, .... Ce film est assurément un chef d'oeuvre et pas seulement d'un point de vue artistique, ne vous en privez pas!
Spectaculaire et inoubliable.
"A Single Man" est une production relativement frustrante. Certes, ce drame bouleversant sur l'amour déchu, le travail de deuil et la solitude étonne visuellement le spectateur avec une réalisation travaillée minutieusement. Certes, la lumière alternant entre le sombre et le clair en réaction aux humeurs du "Single Man" est absolument remarquable. Certes, cette ambiance à la fois mélancolique et oppressante est la clé du succès de ce film. Certes, le personnage principal, incarné par le phénoménal Colin Firth, est emblématique et touchant. Cependant, malgré ces qualités indéniables, il y a un manque de profondeur criant du scénario. En effet, on reste un peu sur notre faim car on aurait souhaité plus que cette "simple" performance esthétique. D'ailleurs, il y avait vraiment matière à pousser davantage cette intrigue particulièrement mollassonne. De plus, aussi belle et irréprochable soit-elle, la réalisation semble, en fin de compte, plutôt superficielle et inauthentique. Cette impression est accentuée par une lenteur volontairement exacerbée et un côté déprimant omniprésent. Au final, Tom Ford nous offre un premier long-métrage, d'assez bonne facture, teinté de quelques erreurs de débutant.
Tom Ford, le célèbre couturier, passe des podiums au tapis rouge du 7ème art ! Il signe ici son premier film (il ne faut pas l’oublier !) avec un soin et une délicatesse sans borne. Il donne à Colin Firth un rôle magnifique d’un homme qui veut mettre fin à ses jours à la fin de la journée qu’il vit devant nous. Colin Firth dégage une présence, un charme insoupçonnable, et livre une performance toute en retenue, en psychologie et en subtilité. Face à lui, Julianne Moore plus belle et sensuelle que jamais en voisine désabusée, vivant seul. L’ados accidenté de Skins (Nicholas Hoult) est aussi de la partie avec un rôle en subtilité et un sourire ravageur. Tom Ford apporte au cinéma son goût esthétique, sa précision et sa délicatesse qui en ont fait un dieu de la mode. La cinéma lui sied bien également. Il reconstitue un Etats-Unis dans année 60 toujours sur la hantise de la guerre froide et plus ouverte que jamais ! Des costumes, maquillages, et coiffures qui n’ont rien à envier des podiums. Ils permettent le rayonnement des acteurs et actrices du film. Les décors très soignés, simples mais parfait, permettent une immersion totale quarante ans après. Enfin la photographie variante (une très bonne idée), et des gros plans somptueux et sensuels sur des bouches ou des yeux permettent au film de prendre toute sa saveur d’un autre temps. Un bijou pour l’œil. Et les oreilles, elles sont gâtées et pas oubliées puisque la musique est de (en partie) Shigeru Umebayashi qui n’est autre que le talentueux, voir génialissime, compositeur de la BO légendaire de « In the mood for love » de Wong Kar-wai. La BO est juste MAGNIFIQUE, elle est le second rôle du film en accompagnant mélodieusement et subjectivement le protagoniste dans son dernier jour. Un bijou tout droit sortie des podiums mais qui devient en salle un bijoux du 7ème art. Tom ford, à quand le deuxième ?
Tom Ford suresthétise sa mise en scène afin de nous faire partager les états d’âmes et les doutes existentiels de son personnage. Cela fonctionne si l’on est sensible à ce travail particulier sur l’image, brillant il est vrai, mais le film peu tout aussi bien laissé de marbre.
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