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framboise32
151 abonnés
1 290 critiques
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4,0
Publiée le 26 février 2010
j'ai trouvé ce film très élégant, raffiné, esthétique. Colin Firth y est pour beaucoup ...De beaux décors, une belle lumière. J'ai beaucoup aimé la réalisation et le montage, ces scènes "souvenir" sont parfaitement intégrées. Un très joli film tout en pudeur .. classieux
Pesons le pour et le contre: D'un coté la photographie et, à travers elle, l'image qui nous ait donné des années 50, est splendide mais le rythme bien trop lent de la narration fait que, dès qu'on a fini de s'émerveiller devant ces belles images, on commence à s'ennuyer. D'un autre coté, l'histoire est très émouvante et les interprétations de Firth et Moore sont d'excellente qualité mais la fin galvaudée est décevante, une fin tragique aurait été plus bouleversante que ce happy end conventionnel.
Sublime interprétation de Colin Firth qui montre enfin toute l'étendue de son talent, présence toujours magique de Juliane Moore. Bref un très beau film avec une histoire intéressante. Un bémol : le réalisation de Tom Ford un rien trop esthétique, et la présence exagérée de jeunes hommes trop parfaits, trop mannequins qui enlève de la crédibilité au film.
Pour un coup d'essai, Tom Ford réalise un coup de maître où l'esthétisme est porté à son paroxysme. Colin Firth est sublime dans son interprétation tout en justesse.
Dommage, ce film n'a d'autre interêt que de présenter une ésthétique (belle recherche sur le grain du film). Mais la réalisation parfois trop pompeuse à la recherche d'un style en fait trop. Colin Firth est excellent mais ne sauve pas ce film de la platitude de celui ci. A voir , pour le coup d'oeil.
Un beau film esthétique qui ne réveil aucun sens si ce n’est un ennui chic. A Single Man est une œuvre intéressante sur divers questions existentielles mais qui reste trop en surface et n’offre pas de plaisir concret. Colin Firth porte son personnage abattu par la vie avec perfection. Du coté de l’intrigue c’est assez lent mais la surprenante réalisation fait qu’on ne soupire pas. Et même si on arrive au bout du film sans difficulté on sera surpris de la qualité seulement superficielle de celui-ci.
Un tout grand film romantique qui m’a fait à la fois penser à l’ambiance des films de Pedro Almodovar et au Wong Kar-Wai de « In the mood for love » ! Mais le film de Ford n’est en rien une copie quelconque : c’est une œuvre originale à part entière avec un style bien marqué (sophistication, lenteur, plans recherchés) et des qualités artistiques indéniables : direction des acteurs (sublime Colin Firth mais admirable Julianne Moore dans un rôle assez court), musique impériale, prises de vues impeccables (avec parfois un grain qui donne du relief à la photo) etc. L’époque où se déroule l’histoire, c’est les années qui suivirent la guerre puis les sixties où l’on pensait que « tout allait mal » alors que tout allait encore bien ! Le héros, ce professeur d’université écorché, en est un produit pur et simple.
Un film qui sort de l'ordinaire grâce à l’esthétisme et à la virtuosité des acteurs. Colin Firth, Julianne Moore et Nicholas Hoult sont extraordinaires. Pour un premier film, Tom Ford réussit un coup de maître.
Film superbe à tous les points de vue. Personnellement il ne me dérange pas de voir des acteurs raffinés évoluer dans des atmosphères raffinées, oui, ça change du climat de " la merditude des choses" film au demeurant excellent dans son genre. Aucune froideur ici, une immense sensibilité à fleur de peau dont je m'étonne que certains n'en n'aient rien ressenti. Il est cependant un peu délicat de recommander ce film sans préciser que le remarquable acteur principal ne poursuit tout au long du film, qu'un seul but, se suicider.
Quand un des couturiers les plus en vogue du moment s’attaque au cinéma, ça donne forcément un film cousu de fil d’or. Tom Ford adapte avec A Single Man le roman éponyme de Christophe Isherwood, sur l’histoire d’un homme qui, à la cinquantaine, ne voyant plus de sens à sa vie depuis la mort de son ami, décide de mettre fin à ses jours. Il y a beaucoup de beaux coups dans ce film, qui devient d’emblée pour moi une référence. L’esthétisme rare et éblouissant soigne les moindres détails. Un soin particulier a été porté à l’ensemble de la technique que ce soit pour les décors d’une élégance remarquable, le son qui a presque un rôle à part entière, la qualité de l’image, la lumière, le montage intriguant et fort heureusement les costumes. Le casting est bien pensé ; Colin First donne une interprétation assez forte en émotion et sensibilité, qui lui a valu le prix d’interprétation masculine l’an passé à la Mostra de Venise, Julianne Moore en amie-amante est exceptionnellement belle et Nicholas Hoult assume la difficile tâche de l’espoir (peut-être un peu trop angélique). La bande son rehausse magnifiquement cet ensemble déjà bien ficelé avec un choix musical tout en surprise et finesse. Et … comme s’il y avait besoin d’en ajouter encore… l’apparition rayonnante, voire subliminale de Jon Kortajarena (mannequin du styliste et première expérience cinéma) en prostitué de supermarché qui laisse soudainement nos pensées chavirer de façon totalement anarchique ! Malgré nos sens, qu’ils soient ou dessus, ou dessous à ce moment là, ce passage est appelé à devenir mythique, c’est un concentré de perfection. Je pourrais encore parler du ton adopté pour les flashbacks, de l’ambiance des ralentis, de Matthew Goode, des énigmatiques séquences sous-marines… et même écrire un livre sur tout ça… Assurément, Tom Ford assure un coup de maître pour sa première réalisation, brillante et lumineuse.
Une réalisation excellente et quelques moments très touchants. A Single Man survole à la fois la passion et le romanesque d'une relation homosexuelle (surprise!) tout en envoyant un message général sur la signification d'une rencontre ou bien d'une journée spéciale. Dramatique et teinté d'une mélancolie alcoolisée, j'ai trouvé que la fin n'était pas à la mesure de tout le reste.
Esthétiquement irréprochable - son réalisateur vient de l'univers de la mode, mais fait surtout preuve d'une élégance rare dans le sens du cadrage, des effets de traveling ou autres-, A Single Man pêche à mon sens par l'exagération emphatique de son propos, dont on pardonnerait sans doute moins le romantisme béat si il ne s'agissait d'une histoire homosexuelle (simple hypothèse). Formellement, le jeu d'acteurs y est également irréprochable, mais cette histoire de deuil est littéralement plombé par un maniérisme qui tue dans l'œuf toute émotion. Reste une chronique attachante de la perception des homosexuels d'alors, et la naissance d'un potentiel beau faiseur d'images. Gus Van Sant aurait-il trouvé un camarade de jeu?