(...) loin d’être un simple caprice d’une personne pourrie gâtée à laquelle on n’a jamais rien refusé, A Single Man est avant tout une création orchestrée d’une main de maître par un touche-à-tout qui n’a pas finit d’étonner. Une belle réussite qui mérite que l’on s’attarde plusieurs fois dessus. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/11/19/critique-a-single-man/
Un très beau film, qui allie l'esthétique et le sens du cinéma. Pour un 1er film c'est un vrai challenge. Une histoire touchante sur la perte d'un être cher, une mise en scène bien évidement superbe ou chaque plan est un tableau, un essai stylistique.Les acteurs sont excellents et malgré un rythme lancinant , on ne s'ennuie pas une seconde. Un beau moment de cinéma
Une histoire saisissant et triste qui fera monter en vous tout vos sentiments les plus sombre il vous arrivera a vous perdre dans vos pensées durant quelque instant, Tom Ford a reconstitué a la perfection l'ambiance des année 60 les décors et les costume sont d'une beauté hallucinante, le jeu sur les couleurs utilisé tout a long du film est vraiment très bien imaginé, ont suit le dernier jour de cette homme qui a décider de ce suicider, on ressent ses émotions en meme temps que lui sa tristesse c'est petite chose qui le rend heureux ou lui redonne un peu d'espoir jusqu'au final surprenant et choquant a vous de voir
Excellent film, tout en finesse, la mort, l'absence, les petits riens qui peuvent faire beaucoup, tout ça traité avec originalité, sans pathos et avec de très bons acteurs, eux aussi très humbles.
Image ultra-léchée, cadrages arty, tempo étiré, voix-off digne d'un cours de philo : A chaque plan, on sent la volonté désespérée du cinéaste de faire "du grand cinéma d'auteur". Le problème c'est que sous ce glacis impeccable, rien ne sourde : malgré un excellent casting, on reste indifférent aux personnages et le film apparaît vite pour ce qu'il est : une mécanique laborieuse (les flahbacks lourdement démonstratifs sont insoutenables), artificielle (dialogues ultra littéraires) et finalement très prétentieuse.
Par son esthétisation, sa mise en scène, ses ralentis, sa sensualité, son attachement aux corps objets de désir et sa musique obsédante, "A single man" fait songer au cinéma de Wong Kar Wai. Mais Tom Ford n'est pas Wong Kar Wai. Son film est bien en-deça des réalisations du cinéaste asiatique. J'ai certes été entraîné dans cette histoire de mort, de solitude, d'amour et de désir, non sans une certaine fascination quelquefois, mais un sentiment m'a vite envahi : une impression de vide, l'absence totale d'émotion, l'ennui. Un film lisse comme un magazine de papier glacé, qui réussit toutefois le pari d'allier une sexualité rare à une pudeur non feinte.
Touchant. Ce film, qui mêle homosexualité et intégrité, auxquels le personnages principal restera fidèle durant tout le film. L'acteur principal (dont j'ai, excusez moi, oublié le nom) joue formidablement bien. On s'y croirait vraiment. Cependant, le film pourra paraître un peu lent (et déprimant?) pour certains. En bref un film à voir pour ceux qui aiment les films lents, se rapportant principalement aux rapports, et à l'esprit humain (voire psychologie), et non ceux qui attendent un minimum d'action.
Suicide, n. m. : action de causer volontairement sa propre mort.
D'après Cioran, on ne peut apporter à l'encontre du suicide que ce type d'argument : celui de n'avoir pas tout lu, tout vu, tout compris ou tout explorer. Échéance à sans cesse repousser.
Premier film réussi pour Tom Ford. Une claque d'esthétisme, qui ferait pâlir Kar-Wai (qui reste cependant le maitre). Une BO en osmose totale avec l'oeuvre, des acteurs et actrices belles. Enfin, ce film montre qu'on peut parler d'homosexualité au cinéma sans vulgarité et sans l'ombre d'un lobby. Mais vraiment, regardez-le juste pour l'image, la photo, magique, vraiment !
Tom Ford signe ici un premier film pour le moins déroutant, magnétique et stylisé. Il réussit le pari extraordinaire de recomposer une ambiance sixties au millimètre, teintée d’un esthétisme impressionnant. Dans la vie de George tout est symétrie, calme et propreté, une existence éteinte depuis la fin tragique de son amant. Une relation qu'on sent fulgurante, et seule audace et exception qu'il ait eu face à son ascétique destinée provoquée par son rang social. Mais plus encore que l’objet visuel hautement recherché, A single man nous écorche par un sens aigu de la narration. Le fil conducteur, tendu entre deux morts se tend de plus en plus au fur et à mesure du récit provoquant le malaise, l’angoisse contenue, l’étouffement progressif. Nous évoluons avec George, héros discret et terrassé, et plutôt que d’appesantir le propos aves les mots, l’image se fait voix-off. Les cadrages, plans, décors, costumes viennent parfaire cette impression de désœuvrement qui mène doucement mais surement au drame. On pense à Antonioni, à Sirk et autres maîtres qui savaient ciseler l’émotion à l’épure, à grand renfort d’effets aussi simples qu’efficaces. Il faudrait être totalement dépourvu d’humanité pour rester de glace face à un tel film ! Une merveille autant qu’une douleur aigue !
Tom Ford est un habitué des podiums et de la mode et cela se ressent dans son premier film. A single man nous met en lumière la vie d’un homme rongé par le décès accidentel de son compagnon. Malgré un scénario vraiment trop mince, on est captivé par une réalisation très esthétique, de la lumière à la bande son… Colin Firth est également troublant dans son interprétation de cet homme en perte de repères, on regrettera la faible présence de Julianne Moore cantonnée à un second rôle. En somme, A single man est un film dont la forme sauve un fond vraiment trop creux.
Quand je suis sortie du cinéma, j'étais toute retournée, touchée! Tout est parfaitement parfait. Les images sont magnifiques, la lumière, les couleurs, le cadrage, la façon de filmer, les acteurs (Bravo à Colin Firth, bouleversant), la musique (avec une petite touche de Shigeru Umebayashi (In The Mood For Love))... A voir absolument... Et dire que le réalisateur en était à son premier essai! Je suis complètement sous le charme..