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    Beau-Père
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    Romaric44
    Romaric44

    18 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Film dérangeant mais traité tout de même de façon plutôt légère, ce qui dédramatise un peu le coté gênant.
    Patrick Deweare et la jeune Ariel Besse sont très bons et complices. Malheureusement la jeune fille a été dégoutée du métier rapidement.
    Comme le précise Bertrand Blier dans le bonus du bluray, les producteurs sans l'accord de Bertrand Blier ont choisi l'affiche du film la plus racoleuse soit celle où l'on voit la jeune fille seins nus assise à califourchon sur Patrick Deweare.
    Ainsi placardée dans tous les cinémas alors qu'elle n'avait que 16ans on peut comprendre son désarroi.
    DanDan
    DanDan

    83 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2020
    Beau Père ou "Lolita" version Bertrand Blier début des années 80...L'intro au piano de Patrick Dewaere est devenu culte...Patrick Dewaere à sa coutume qui joue le rôle du beau père ne lache rien et reste à son habitude excellent! Quant à la jeune Ariel Besse qui joue la belle fille Marion superbe de naturel...la 1ère partie est attrayante! La seconde moins car l'histoire patauge un peu et le dénouement est un peu lent. Mais la fin rattrape le film et distingue le film d'une belle fin réaliste.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2020
    Rémi (Patrick Dewaere), la quarantaine, est un pianiste d’hôtel dépressif sans talent. Il vit en couple avec Martine (Nicole Garcia) et sa fille Marion (Ariel Besse), une adolescente un peu rebelle. Quand Martine meurt accidentellement, quand Charly (Maurice Ronet), le père de Marion, refuse d’en assurer la garde, c’est à Rémi qu’il incombe de prendre l’adolescente sous sa coupe. Mais la situation devient bientôt intenable pour lui quand la jeune fille se déclare follement amoureuse de lui et se jette à son coup.

    J’avais vu "Beau-père" à la télévision dans les années quatre-vingts et en ai gardé un souvenir très vif. Je l’ai revu trente ans plus tard, en octobre dernier, au Champo, à l’occasion d’un hommage rendu à Patrick Dewaere dont c’était l’un des derniers films. Beau-père lui valut sa dernière nomination au César du meilleur acteur, une récompense pour laquelle il fut cinq fois nominé, quasiment cinq années de suite, en 1977, 1978, 1980, 1981 et 1982, mais qu’il n’obtint jamais.

    L’affiche de "Beau-père", qui fit scandale, annonce la couleur. Son thème est sulfureux : l’inceste (même si Rémi et Marion ne partagent pas le même sang), la pédophilie (Marion a quatorze ans). Nul doute que ce genre de films-là serait impossible à tourner de nos jours.

    Mais pourtant, si son thème est provocateur, "Beau-père" n’a rien de salace. D’ailleurs Bertrand Blier se serait opposé au choix de l’affiche par son distributeur, lui en préférant une plus sage qui ne dénudait pas le buste d’Ariel Besse. C’est au contraire un film pudique qui raconte avec une grande tendresse une histoire d’amour interdit. Tout y est un peu triste, depuis le deuil de Martine qui laisse Rémi et Marion épleurés, jusqu’à cette banlieue parisienne sans charme filmée sous un ciel maussade. Il n’est pas jusqu’à l’échappée belle à Courchevel où les deux amants se connaîtront enfin qui ne soit pas cafardeuse.

    Tout part comme toujours chez Blier d’un texte très écrit. Le miracle est que les acteurs ne sont jamais artificiels en le récitant. Patrick Dewaere est au sommet de son art. Il faut le voir dans la première scène, face caméra, en smoking, derrière son piano, s’ennuyant cent sous l’heure dans un thé dansant. On reconnaît Nicole Garcia dans un rôle trop bref, et Nathalie Baye, toutes deux éclatantes de jeunesse. La jeune Marion est jouée par Ariel Besse. Ce fut pour elle un coup d’éclat sans lendemain. Le rôle avait été proposé, dit-on, à Sophie Marceau, qui venait de se révéler avec "La Boum" et qui connut ensuite le succès que l’on sait…
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2020
    « Beau-père » sorti en 1981, le président Giscard d’Estaing ayant supprimé toute censure six ans plus tôt. De nos jours un tel film ne trouverait ni producteur, ni distributeur et sans doute ni acteur et ni équipe technique. Il faut dire que dans le détournement de mineur aucun film, à ma connaissance, n’est allé aussi loin, décrivant une relation amoureuse et charnelle entre une adolescente de quatorze ans et son beau-père. Malgré une délicatesse certaine et inhabituelle chez le cinéaste, le film passionne et, émeut autant qu’il peut mettre mal à l’aise. Arielle Besse qui avait quinze ans au moment du tournage, n’avait pas encore un corps de femme, augmentant à chaque scène dénudée l’impression de se retrouver dans une glorification de la pédophilie. Reste un film magnifique sur des êtres mal dans leur peau, à commencer par Rémi, musicien raté qui ne s’est pas remis de la mort de sa femme, accroché à sa belle fille qu’il aime comme sa fille et qui le considère comme son père, apportant ainsi un côté incestueux à leur relation. Cette belle fille qui ne peut pas vivre avec un père alcoolique (Maurice Ronet) qui pourtant espère qu’en la récupérant il pourra endosser la responsabilité paternelle en cessant enfin de boire. Rémi a la chance d’avoir Nicolas (Maurice Risch excellent), un ami fidèle, également musicien, qui le soutient à la fois moralement et matériellement, travaillant la nuit pour ne pas sombrer financièrement avec sa famille. Et enfin, Charlotte, concertiste reconnue, éclaire la fin d’une manière quelque peu irréelle, interprétée par la charmante et gracieuse Nathalie Baye. spoiler: Elle est la bouée de sauvetage de Rémi, qui par lâcheté existentielle, va passer à côté d’une véritable histoire d’amour, laissant, presque détaché, Marion retourner chez son père.
    Abandonnant la plupart du temps les bons mots et réparties cinglantes, Blier à ciselé des dialogues avec une finesse insoupçonnable jusqu’alors. Par contre, si la musique originale d’Alain Sarde (Stéphane Grappelli et Eddy Louiss comme interprètes) est excellente, le choix de Bach, de surcroit retranscrit au piano, est un non sens. spoiler:
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2020
    C'est avec bonheur que je revois Beau-père sorti en 1980, il n'a pas pris une ride en 40 ans, Patrick Dewaere,toujours aussi touchant et Ariel Besse excellente qui lui dit: "mon pauvre amour, qu'es-ce que tu trimbales comme malheur avec toi"
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 octobre 2019
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    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Certainement le film le plus polémique de la carrière de bertrand blier. Ce film a sureement fait sauté certain penseur puritanisme. L'histoire d'un homme d'une trentaine d'année tombant amoureux d'une gamine de 14 ans.
    C'est pas un film qui passe a 21 heure sur une chaine grand public.
    C'est un beau film mais je peux comprendre que certaine personne peuvent etre choqué par le propos du film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2019
    La malédiction du beau père...
    Quel regard dans ce dernier plan mais surtout quel film superbe.
    La confusion des sentiments auxquelles l’homme résiste mais la volonté d’une jeune fille fragile dont la douceur parle avec son regard.
    Une musique jazz très suave nous enveloppe au long du récit pour décrire l’éclosion du désespoir et de l’amour pur.
    Délicat et sensible.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2019
    Encore plus que les autres films de Bertrand Blier, Beau-père traite d’un sujet extrêmement délicat puisqu’il narre l’histoire d’amour entre un homme de 29 ans et sa belle-fille de 14 ans. Connaissant le côté très compliqué du sujet, le cinéaste joue moins sur la provocation que dans ses films précédents et plus sur la sensibilité de son histoire. Grâce à cette approche, Blier évite le scabreux qui était le gros risque d’un tel sujet. Il est notamment aidé dans cette approche dans le jeu plein de sensibilité du duo principal (Patrick Dewaere et Ariel Besse) et des autres comédiens (parmi lesquels on trouve Maurice Ronet, Maurice Risch, Nathalie Baye, Nicole Garcia et Macha Méril). Cette pudeur dans le traitement de l’histoire d’amour n’empêche pas le réalisateur de livrer sur la forme un film portant totalement sa patte (séquence où le personnage principal parle directement au spectateur pour lui introduire les différentes parties de l’histoire, scènes frôlant parfois la comédie, intonations des acteurs typiques de son cinéma…). Avec Beau-père, Bertrand Blier signe donc un film plus délicat qu’à son habitude et traitant intelligemment d’une histoire d’amour interdite pouvant facilement tomber dans le malsain. Une belle réussite.
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    10 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Patrick Dewaere et Ariel Besse forment un duo troublant. C’est le moins que l’on puisse dire. Plongés dans un environnement aussi sinistre que dépouillé, ils évolueraient presque comme sur une immense scène de théâtre. Tout paraît irréaliste. C’est le propre du cinéma de Bertrand Blier que de créer cette atmosphère particulière. Du reste, le sujet même du film, l’histoire d’amour entre un homme de trente ans et sa belle-fille de quatorze ans, reste fortement épineux et suscite de nombreuses interrogations. Le personnage de Marion, incarné par l’exceptionnelle Ariel Besse, frappe par son angoissante précocité et sa propension à extérioriser, sans gêne aucune, son attirance pour son beau-père. Dewaere, naturellement, reste fidèle à lui-même et nous offre en retour ce jeu si envoûtant, celui du minable lucide qui a renoncé. Renoncé à être un ‘’ héros ‘’, à exister même aux yeux des autres, comme le laisse deviner sa profession de pianiste d’ambiance… Il concentre autour de lui cette espèce de fascination si particulière qu’elle en deviendrait presque obsessionnelle. La faute à un regard perpétuellement meurtri, à une voix froide et plaintive, parfois empreinte d’une sublime douceur, qui suffisent à donner corps à cette réalisation sulfureuse et tourmentée. C’était là son dernier grand rôle et l’évidence même, à travers une fin aussi violente qu’inattendue, que les rôles de paumés qu’il incarnait n’étaient pas que des figures de cinéma, loin s’en faut… Si la sensibilité était réelle, la souffrance l’était aussi. Et elle devait avoir raison de ce merveilleux acteur.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2019
    J'ai un petit problème avec Bertrand Blier. Ça n'est pas spécialement une allergie à son cinéma, mais le fait est que, le premier film que j'ai vu de lui, c'est "Buffet froid". Javais été plus que pleinement conquis. Le considérant comme un chef d'oeuvre. Et depuis, tout ce que j'avais pu voir d'autre de Blier m'avait paru très fade. Mais, avec "Beau-père", je suis tombé à nouveau sur un Blier me plaisant. Oh, l'histoire en elle-même n'a rien de révolutionnaire. Mais je trouve, en dépit de son caractère sulfureux, elle dégage une sincérité, une vraie. Ici, l'amour n'est pas réduit qu'à sa simple expression physique. Il y a autre chose. Le coeur parle clairement. En plus, la fin très ouverte laisse supposer que la relation entre le beau-père et la belle-fille pourrait un jour connaître un dénouement cruel, une cruauté qui serait alors amplifiée par cette sincérité. Après, il faut bien parler du duo. Ariel Besse, dont la carrière n'a jamais décollé, est très naturelle. Chacune de ses répliques sortant spontanément. Patrick Dewaere, quant à lui, dans un rôle différent de ceux qu'on lui connaît, est excellent de bout en bout. A la fois fragile et bouillonnant. C'est un vrai beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2018
    Un chef d'oeuvre de Bertrand Blier, avec des acteurs inoubliables.
    Patrick Dewaere au sommet de son art, mais aussi Ariel Besse dont je me dis que c'est vraiment dommage qu'elle n'est pas orientée sa carrière vers le cinéma.
    A voir et revoir.
    vivilenono
    vivilenono

    32 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2018
    Seul l'inestimable talent de B.Blier permet à P.Dewaere d'incarner des personnages aussi complexe et torturé. Saluons aussi la performance de la toute jeune Ariel Besse qui a tout juste 15 ans, arrive à tenir tête à toute cette pléiade d'acteurs . Le film est accompagné de grandes mélodies romantiques signées P.Sarde. P.Dewaere trouve refuge en son fidèle piano mélancolique accompagné par une contrebasse sympathique. Lorsque le personnage principal s'empare de la voix-off, on comprend tout de suite le doute et les questions existentielles qui l'animent.
    Evidemment les dialogues certifié Blier sont intenses, innocents et plein d'humour.
    Bonne séance
    Alain D.
    Alain D.

    585 abonnés 3 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2018
    Réalisé par Bertrand Blier, ce drame de grande intensité nous offre des dialogues profonds. Le
    Scénario, adapté d'un roman écrit par le réalisateur, nous propose une histoire sans fantaisie ni action, une histoire au climat intimiste chargée de sensibilité et soutenue par une sublime musique signée Philippe Sarde.
    Comme toujours, Bertrand Blier s'entoure d'acteurs de grand talent comme l'excellent Maurice Ronet que l'on voit trop peu, une belle participation de Nathalie Baye, et un joli second rôle pour Maurice Risch (le contrebassiste). Patrick Dewaere est parfait dans un rôle sur mesure de personnage fragile et torturé par l'amour. Bien qu'elle ne manque pas de maturité, les mots résonnent bizarrement dans la bouche de la jeune comédienne Ariel Besse dont c'est le premier film.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2018
    Triste à dire, mais un film comme celui-ci ne pourrait plus sortir aujourd'hui. Même s'il s'agit d'une histoire d'amour, le personnage de Dewaere fait d'abord tout pour résister pour finalement craquer. Une idylle "cinématographique" entre une ado de 14 ans et une homme de 29, n'est plus envisageable dans notre société. Ce qui est bien dommage... Oui, le film de Blier nous met mal à l'aise, oui le sujet est brulant, mais c'est aussi le rôle du cinéma (et de l'art en général) que d'aborder tous les thèmes possible. Un film d'une autre époque donc, dans lequel Blier laisse de côté son gout habituel pour l'absurde, et filme avec simplicité, l'amour interdit entre deux êtres.
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