Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 janvier 2012
TOUS EN TÔLE.
Le réalisateur, les comédiens, les techniciens et même le public, si ce film sortait aujourd'hui.
Hormis la qualité artistique, je ne ferai pas de commentaires sur les considérations morales d'une époque perçue à travers les valeurs d'aujourd'hui. Le sujet de l'inceste et de la sexualité des légalement mineurs n'est pas nouveau au cinéma et dans l'art. Il faut se rappeler de Lolita de Stanley Kubrick, Le souffle au cœur de Louis Malle ou les travaux de David Hamilton.
Seulement ce n'est pas crédible le discours de femme expérimentée dans la bouche d'une gamine de quatorze ans qui harcèle sexuellement son beau père, sans quoi, le film deviendrait d'un sordide insupportable.
Le plus important à récupérer c'est la preuve que ces films apportent à la compréhension de l'évolution de notre société.
Un film sans effet spécial, sans explosion, sans super-héros. Seulement des anti-héros à tous les étages, d'une sensibilité inversement proportionnelle au nombre de méchants qu'ils tuent. Pas de villa au soleil, de voiture hybride, ni de verbiage mâtiné de franglais, juste quelques résidences de banlieue moyenne, dans le petit matin français, ou sous la pluie d'une nuit de janvier, des deuches pas très en forme, des vieux wagons SNCF, un français classique, des gens affables, qui lisent des bouquins, quelques mobylettes, des sacoches US Army en guise de cartable, des ados qui font leurs devoirs, et qui se balancent pas mal d'internet. Bref, des choses insignifiantes qui pourtant frappent immédiatement comme le parfum d'un passé qui ne reviendra pas. Un jazz romantique impeccable et une lumière jamais au grand jour, complètent parfaitement l'ambiance d'un film au goût doux amer, qui marque par la profondeur et la justesse des personnalités interprétées, torturées par certains trucs qui tombent dessus sans prévenir, car parfois la vie c'est comme ça, et on fait avec.
Blier est un réalisateur que j'aime énormément, car ses films me transportent, me chavirent le coeur et l'âme. Dans ce film, et comme dans tous les films de Monsieur Blier, les acteurs sont excellents, les dialogues sont exquis, et la musique est à elle seule un personnage, ce qui est d'autant plus merveilleux pour qui sait l'apprécier. "Beau-Père" est une oeuvre inoubliable dans laquelle Patrick Dewaere nous livre une prestation époustouflante, et aujourd'hui j'avoue que ce genre d'acteur me manque terriblement...<3
Il ne faut pas avoir honte de dire que cette comédie est rafraîchissante. Bien sur, c'est du Blier. Bien sur, je suis un grand fan. Mais le texte! Le scénario, vous savez le truc qui n'existe plus dans les comédies modernes? Et bien, on a beau dire ce qu'on veut, que du Blier est du "sous-Truffaut", n'empêche que çà marche, encore. Peut-être moins exaltant que Les Valseuses, peut-être moins trépidant que Tenue de Soirée. Surement du même registre que le Bruit des glaçons, qui montre alors que le cinéaste sait se recycler!
Je crois que je n'ai jamais vu un film aussi nul de toute ma vie. Le jeu d'acteur est très mauvais, pas un seul instant on a l'impression qu'ils s'aiment vraiment. Les dialogues sont sans intérêt. Ce film est tout bonnement ridicule !
Blier tisse et exploite une nouvelle relation inconcevable sans aucune excentricité mais avec une réelle pudeur et un amour pour ses personnages. Il continue d’excellemment diriger Patrick Dewaere, ici très beau, très tendre, très humain.
Un grand Patrick Dewaere dans un rôle qui est loin d'être facile. L'approche de la jeune fille vers son beau-père est un peu trop direct et manque de subtilité, mais le principal est là et bien détaillé : le non, le oui mais, le oui et de nouveau le non. Finalement, la raison l'emporte. Cela aurait pu être l'inverse. Rien de transgressif, rien de choquant, si des nichons (ou même une femme qui allaite) vous choquent, changez de page, car on représente juste ce qu'il pourrait réellement se passer dans la vie. Intéressant !
Film très choquant sur l'inceste surtout vu à l'époque où il est sorti !! Amoral, gênant et noir ! Malgré un jeu d'acteurs qui a pris un petit coup de vieux, ce film ne laisse pas indifférent et captive malgré tout !! A voir !
Patrick Dewaere et Ariel Besse forment un duo troublant. C’est le moins que l’on puisse dire. Plongés dans un environnement aussi sinistre que dépouillé, ils évolueraient presque comme sur une immense scène de théâtre. Tout paraît irréaliste. C’est le propre du cinéma de Bertrand Blier que de créer cette atmosphère particulière. Du reste, le sujet même du film, l’histoire d’amour entre un homme de trente ans et sa belle-fille de quatorze ans, reste fortement épineux et suscite de nombreuses interrogations. Le personnage de Marion, incarné par l’exceptionnelle Ariel Besse, frappe par son angoissante précocité et sa propension à extérioriser, sans gêne aucune, son attirance pour son beau-père. Dewaere, naturellement, reste fidèle à lui-même et nous offre en retour ce jeu si envoûtant, celui du minable lucide qui a renoncé. Renoncé à être un ‘’ héros ‘’, à exister même aux yeux des autres, comme le laisse deviner sa profession de pianiste d’ambiance… Il concentre autour de lui cette espèce de fascination si particulière qu’elle en deviendrait presque obsessionnelle. La faute à un regard perpétuellement meurtri, à une voix froide et plaintive, parfois empreinte d’une sublime douceur, qui suffisent à donner corps à cette réalisation sulfureuse et tourmentée. C’était là son dernier grand rôle et l’évidence même, à travers une fin aussi violente qu’inattendue, que les rôles de paumés qu’il incarnait n’étaient pas que des figures de cinéma, loin s’en faut… Si la sensibilité était réelle, la souffrance l’était aussi. Et elle devait avoir raison de ce merveilleux acteur.
Bertrand Blier ne s'est pas foulé la cheville pour ce film, malgré sa qualité. J'ai été aussi légèrement déçu par Dewaere mais ce film reste malgré tout un classique qui reste absolument a voir si on aime la filmographie de Blier.
Un sujet sensible. Acteurs incroyables, musique touchante, mise en scène originale... Filrm troublant, de plus, quand on sait que Maurice Roner et Patrick Dewaere sont décédés tous les 2 moins de 2 ans après le tournage, et qu'Ariel Besse, véritable révélation et à laquelle on aurait pu prédire une carrière formidable, vient aussi de disparaître
Chez Blier, l’insupportable est poétique. Les dialogues sont délicieux et le jeu de séduction parfaitement construit. On est mal à l'aise, le sentiment de gène du spectateur est progressif face à la relation tabou d'une gamine de quatorze ans et son beau père. C'est voulu.
Un film bien écrit, bien mis en scène, bref, intéressant, et mené par deux super acteurs. Tout cela forme une histoire d'amour complexe et impossible, à voir.
Emouvant, parfois choquant, ce film est un véritable chef-d'œuvre dramatique.
Bertrand Blier parfois à nous faire passer un sujet très délicat dans un film plein d'émotions.
Patrick Dewaere (mon acteur préféré) y est...comment dire, superbe, sensationnel, époustouflant, à tel point qu'il nous arrive d'oublier qu'il joue un rôle.
Ajoutez à cela une très belle musique, et rajoutez y des scènes formidable: (celle où Dewaere écrit à Besse que sa mère est morte, Dewaere parvenant à nous émouvoir d'un regard, les différentes scènes dans le lit de Rémi tentant de comprendre Marion sans pour autant céder à ses avances)...
Tout un ensemble qui nous donne un film dramatique magnifique, probablement l'un des plus beau. Un film à la Française criant de vérité comme on ne pourrait plus faire aujourd'hui!!!