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Un visiteur
3,5
Publiée le 25 septembre 2018
Deux jours d'errance d'un petit garçon dans le New-York des années 50, suivis par une caméra dans le style réaliste. On comprend que nos cinéastes de la Nouvelle Vague (nous parlons ici de la catégorie "regardable") aient su y trouver l'inspiration de nombreux petits chefs-d'œuvre. Cadrages et perspectives soignés, réel suivi du protagoniste, dans l'humour comme l'innocence. Rien de tragique dans cette évocation d'une époque qu'au vu du film on croirait presque bénie. En tout cas, une époque où loin de craindre l'avenir, on y mordait à pleines dents. Un film naïf ? Du tout: un film frais. Pourquoi trois étoiles seulement ? D'abord parce que je ne tiens pas à emboîter le pas à une critique officielle pour laquelle la Nouvelle Vague constitue un horizon indépassable, devant lequel on est sommé de se prosterner. Surtout, je regrette la distribution de ce film en VF, le doublage (d'époque ?) collant une note de mièvrerie à ce qui en était heureusement dépourvu.
Un film touchant, émouvant, drôle, amusant, qui peut plaire aux petits et aux grands. Mais il a très mal vieillit. C'est en tous cas un film que je vais très vite oublier. En plus j'ai vu la version VF ( car c'était une diffusion pour les petits ) qui est vraiment pourris, mais on s'y fait vite. Le petit Richie Andrusco est vraiment très bon, enfin il est très touchant. Étonnant qu'il n'est pas joué dans d'autres films par la suite. Sinon bien que sympa le film n'a rien de sensationnel. Le rythme est un peu trop lent. Il y a plein de clin d'œil sympa, d'humour, de métaphore. Mais voilà je n'ai pas vraiment accroché. Si vous aller voir ce film prenez vos enfants, ils risquent d'aimer. En tous cas ceux dans la salle ont l'air d'avoir apprécié. 6,5/10
Beaucoup de charme dans ce petit film indépendant américain un brin daté par le thème musical qui l’accompagne. La fugue vécue comme un voyage initiatique du petit Joey dans Coney Island et sa joyeuse animation (le seul endroit où l’on ait vu Buster Keaton rire aux éclats), filmée avec lyrisme par la caméra bricolée de Morris Engel. Un classique sur le mode mineur chéri par les cinéphiles du monde entier.
Je mais la moyenne. Le petit fugitif est un film ou les dialogues ne sont pas terible et la misique est une horreur. Bref ce film a une musique que l'on ne peut pas supporter.
En un mot comme en cent: formidable. Certes, il ne s'agit pas là d'un immense chef-d'oeuvre. Mais ce film vaut plus que le statut de précurseur de la nouvelle vague française et autre cinéma vérité. Jules Dassin et autres réalisateurs de films noirs étaient déjà descendus dans la rue, à New York le plus souvent. Mais en lâchant le petit Richie Andrusco en plein Coney Island pendant les deux tiers du film, les réalisateurs avaient sans doute pour unique projet de capter les vibrations de la ville dans cet endroit si particulier dédié intégralement au divertissement et au farniente, où la débauche d'énergie de New York à la fois s'apaise et s'exacerbe. Il suivent le petit garçon avec une tendresse qui n'a d'égale que leur regard souvent amusé. Il faut dire que le film n'est pas qu'une dérive sans structure, bien au contraire. Le résultat semble évidemment scénarisé, même si la structure a dû être assez souple pour permettre de capter les moments et les accidents divers et variés. Le comique de répétition, assez irrésistible, est la preuve qu'il n'y a que peu de hasard dans les scènes choisies par les réalisateurs. Quoi qu'il en soit, et quelle que soit la part du hasard dans ce qui se retrouve à l'écran, ce qui caractérise le film dans ses meilleurs moments (pas forcément le début, un peu forcé), c'est le naturel concerté et travaillé, comme dans les meilleures oeuvres dites réalistes. Le cinéma du réel n'a jamais été que sa captation brute et sans filtre. Ce film, qui était à n'en pas douter en quête d'un plus grand réalisme que ce qui encombrait petits et grands écrans américains (piste son très drôle d'un feuilleton westernien regardé par Joey à la fin) n'en est pas moins une oeuvre fictionnée, dans laquelle l'impression de naturel est autant le fruit d'un travail que de la canalisation du réel. Un vrai plaisir à voir, ce film est très rafraîchissant. N'hésitez pas à y emmener petits et grands, tout le monde y trouvera son compte et ressorira avec le sourire.
c'est en premier lieu, un reel plaisir de voir des vieux films au ciné. ce film est fort sympathique et on passe un bon moment. j'y suis allé un peu "à reculons" et je ne regrette pas. on s'attache tres vite au personnage. au final, je n'ai qu une "consigne" (ceux qui ont vu le film comprendront) à vous donner: allez y!
Malheureusement vu en VF, le film est une touchance historiette d'errance d'un gamin dans une fête forraine .On sent une part d'impro, d'amateurisme( quand la balle de baseball touche la camera)qui est tout à fait fraîche, on apprécié cette photographie des années 50(?) aux USA, néanmoins, le tout est un peu trop idylique, on aurait pu attendre une hyperbole sur le passage entre l'enfance et la vie adulte...que je n'ai pas trouvé.
Ce film est réellement une merveille. Sur une idée toute simple, on ne s'ennuie pas un moment. La photo est très belle. Les trois co-réalisateurs étaient photographes et cela se voit. Quant au jeune Richie Andrusco, le petit personnage principal, il est d'un naturel incroyable. Quel plaisir de voir renaître des films d'une telle qualité.
Comment ce petit bijou a-t-il pu être oublié des annales de l’histoire du cinéma ? Sa ressortie en salles permettra de découvrir l’un des plus beaux films indépendants américains des année 50. Ses auteurs, issus de la photographie et du journalisme, ont obtenu une caméra 35mm permettant de tourner dans des conditions proches de la « caméra cachée ». Le minimalisme du scénario n’occulte pas l’efficacité de la narration, le charme de ses digressions (la partie de poney, la recherche d’une fontaine sur la plage) et la réussite esthétique, tout en donnant une image nuancée de l’enfance. Par ailleurs le comportement du petit Joy, imitant les personnages vus à la télévision (non retour dans la famille ou sur le lieu du crime, jeu de cache-cache avec la police), est dépeint avec beaucoup d’humour et de tendresse, le tout sur un ton semi-documentaire. La Nouvelle vague ne s’y est pas trompée, et les « Cahiers du cinéma » mirent le film en couverture, dans le même numéro où François Truffaut fustigeait « une certaine tendance du cinéma français ». Cela ne fut pas fortuit et contribue rétrospectivement à faire de ce récit modeste une pierre annonciatrice du cinéma moderne.