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    Le Petit fugitif
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    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2015
    Inébranlable arcane de quelques grands cinéastes, marelle immaculée entre le Néo-Réalisme et la Nouvelle Vague, Little Fugitive est une ode à l'aventure et la liberté aussi tendre que puissante. Tournant discrètement avec une caméra miniature dans les rues de Brooklyn et à Coney Island, trois francs six sous en poche, Morris Engel, photographe, réalise un premier long-métrage d'une incroyable authenticité, capturant sur le vif les émotions et l'apprentissage d'une petite tête rousse de sept ans dans l'immensité aussi grisante qu'effrayante de la foule. On s'attache au petit Joey, sa frayeur, sa joie, son insouciance, sa répartie, mais aussi à l'ambiguïté de sa relation avec son frère Lennie, cruelle et douce à la fois, essences d'une péripétie initiatique qui touche en plein cœur par son réalisme viscéral et sa générosité inégalable. La voix-off en ouverture s'efface pour laisser place à l'humilité de la parole, le sens du partage et de la responsabilité émargeant alors des gestes, des regards, mais aussi de l'ingéniosité des raccords-images et du panache de son chorus. Spontané et rafraîchissant précurseur, Little Fugitive est une petite pépite du cinéma universel qu'il ne faut absolument pas laisser s'échapper.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 février 2013
    Trop longtemps oublié, « Le Petit Fugitif » est à la fois un monument du cinéma indépendant Américain, ainsi qu’une source majeure d’inspiration pour « La Nouvelle Vague Française », en particulier « Les 400 coups » de Truffaut. Morris Engel nous conte l’histoire du jeune Joey, victime d’une sombre farce de la part de son grand frère, se faisant passer pour mort. Se croyant coupable du pseudo meurtre, le jeune Joey fugue. De Brooklyn à Coney Island, du regard fasciné aux plages bondées, des attractions à la tentation : « Le Petit Fugitif » est un magnifique moment d’errance et de découverte aux côtés du jeune protagoniste, un retour à l’âge de l’innocence. Sublimé par le noir & blanc, réalisme épatant (caméra 35 mm au coeur de la foule) et un casting plus vrai que nature : « Le Petit Fugitif » fait partie des films à voir pour tout cinéphile, ne serait ce que pour son influence dans l’histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 mars 2012
    Vous savez, les réalisations comme Le Petit Fugitif sont le genre de petit bijou que vous visionnez en vous laissant simplement porter par la simplicité mais la qualité du déroulement. Un film unique dans son genre dans lequel on suit l'errance du petit Joey (adorable et tellement naturel dans son jeu) à Coney Island suite à un malentendu (il croit avoir tué son grand frère à cause d'une mauvaise blague). Son but ? Simplement s'amuser. Donc on le regarde s'amuser, c'est tout, Le Petit Fugitif repose beaucoup sur le capitale sympathie qu'on peut avoir pour le petit bonhomme. C'est en même temps un film vraiment authentique, les personnes qui se promènent ou qui s'occupent des stands ne sont pas des figurants, il y a quelque chose de très vrai, on imagine bien le réalisateur dire à Richie Andrusco « Va jouer » pour le filmer. A voir pour sa propre culture cinématographique. A noter que Jean Luc Godard a dépêché un assistant à New-York pour obtenir la même caméra portative 35mm (conçue par Charles Woodruff) qui permettait à à Morris Engel de filmer sans se faire voir.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2011
    Un film d'une grâce inouïe qui inspira toute une génération... Et pour cause ! L'errance contemplative et naïve de cet enfant sur la plage Coney Island demeure l'un des plus beaux moments du cinéma. Rarement le monde de l'enfance n'aura été aussi bien évoqué que dans ce film. Extraordinaire ! Un monument du cinéma mondial.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 686 abonnés 12 415 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2010
    Rèalisè en 1953, "The Little Fugitive" est considèrè comme le film marquant les dèbuts de l'ècole de New York! Le rèalisateur Morris Engel tourna en collaboration avec sa femme Ruth Orkin et Ray Ashley, avec un tout petit budget, ce film drôle et mèlancolique où un très jeune garçon (inoubliable Richie Andrusco), croyant avoir commis un meurtre, prend la fuite à Coney Island qui fait penser aux guinguettes de bords de Marne, par son côtè dèlicieusement hors du temps voire dèsuet! Ici, point d'avirons, de canotiers, de fritures de poisson, de peintres du dimanche et de saules pleureurs, plutôt des attractions foraines, une foule prenant un bain de soleil sur la plage et ce petit gamin dont l'aspect documentaire de sa fuite est admirable! S’inscrivant aux côtès des grands films d'enfant qui ont marquè le 7ème art, "The Little Fugitive" s'inscrit sans conteste à la suite du film de Charlot, "The Kid". Entre terrain vague et immense plage new-yorkaise c'est donc une mèditation sur la candeur à ne manquer sous aucun prètexte où Cosney Island n'a jamais ètè aussi mieux filmè (à ègalitè avec "Requiem for a Dream") que dans ce petit chef d'oeuvre sur l'enfance...
    Plume231
    Plume231

    3 879 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2010
    C'est une «Nouvelle Vague avant l'heure» que représente à lui tout seul ce petit film américain avec une très grande partie des ingrédients nécessaires à ce type de films indépendants : acteurs amateurs aux jeux d'une authenticité remarquable en particulier pour le très jeune acteur principal, son en post-synchronisation, scènes d'improvisation, tournage en caméra cachée en extérieurs, etc... . On est à mille lieues des productions des grands studios et c'est tant mieux. Car toujours est-il même si on n'est pas très réceptif habituellement à ce type de films, cette oeuvre au style photographique possède un charme unique d'où ressort un très grand intérêt parvenant à rendre captivant des gestes banals du quotidien. Incontestablement, «Le Petit Fugitif» a toutes les apparences d'un petit film qui est en fait un grand film.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2010
    Un film somme toute assez mignon où on se prend d'affection pour ce gamin (Richie Andrusco est excellent d'ailleurs !), qui erre dans une fête foraine. Je regrette tout de même le manque d'ampleur. J'ai pensé à un moment que le film traiterait de certains thèmes comme le fait de grandir, de devoir s'assumer, d'avoir des responsabilités (je ne vais pas dire le passage à l'âge adulte vu que le plus vieux des deux frères a 12 ans), du coup si le tout reste sympa, il manque peut être une touche de profondeur pour le rendre plus que juste pas mal.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2010
    Bof, c'est pas trop pénible à regarder, mais ça tourne vraiment en rond pour au final ne pas raconter grand chose si ce n'est des vélléités sur l'enfance et la relation fraternelle. Mais 1h20 de répétitions, c'est vraiment long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2010
    Un film charmant, où l'on suit un garçon des plus attachants, motivé par sa passion, et dont le monde, comme celui de nombreux enfants, ressemble à un cocon.

    On rit de ses aventures, on s'attriste de ses peines, on regrette presque de ne pas être à ses côtés pour l'accompagner et le conseiller.

    Un seul bémol : la longueur de certaines scènes, et la musique à l'harmonica tout au long du film. A petite dose, ces éléments ajoutent à la poésie. Trop souvent, par contre, c'est assez lassant.

    Cependant, le Petit Fugitif reste un film sublime, un véritable poème sur l'enfance.
    stebbins
    stebbins

    499 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2011
    Un film qu'il faut impérativement resituer dans son contexte pour en considérer l'importance. Grand petit classique du cinéma indépendant américain, Little Fugitive est une très jolie fable sur l'enfance. Richie Andrusco y ressemble davantage à Jackie Coogan qu'à Jean-Pierre Léaud, promenant sa bouille de kid sur les planches de Coney Island. Pourtant, il est difficile de ne pas penser aux 400 Coups en visionnant le film de Morris Engel : même souffle de liberté retranscrit par une caméra mobile, curieuse et vadrouilleuse ; même état d'esprit d'une immédiateté salvatrice, proche de l'épure et de ses contemporains - en l'occurence la jeunesse des années 50-60... L'intrigue de Little Fugitive, aussi anecdotique soit-elle, se justifie par sa portée quasi-documentaire ( les images, d'un superbe Noir et Blanc, donnent une furieuse envie de fouler les plages de Coney Island ). L'impression d'une nouvelle évidence se dégage de cette pépite américaine : celle d'un cinéma simple, moderne, en rupture mais aussi dans la continuité idéologique des grands classiques hollywoodiens - happy end, quand tu nous tiens... Rare mais incontournable.
    kevinnic41
    kevinnic41

    19 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2010
    Une perle, un univers à part, on suit un petit bonhomme, son parcours n'est motivé par qu'une chose faire du cheval. On regarde donc son parcours simple, motivé par cet espoir simple : gagner de l'argent (quelques centimes) pour pouvoir s'amuser. Comme lui on semble oublier qu'il a ""tué son frère"". On ne s'en rappele uniquement à l'instant ou le petit fugitif voit un policier ou quelque chose de suspect. Ainsi on est plongé dans son histoire, Perdu, bien qu'il n'en ai p l'air dans cette immense foule. Apprenant la vie maladroitement, pas distinguement... C'est simple, c'est fait avec une mini caméra 35mm pour circuler partout. Comment 3hommes avec 30000$ invente le cinéma indépendant. Un cinéma ou ce qui importe dans le film ce n'est pas le scénario (qu'on oublie vite) mais l'évolution d'un personnage dans sa vie.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2009
    «Little Fugitive» (USA , 1953) de Morris Engel, Ray Ashley et Ruth Orkin atteste définitivement que le cinéma européen entretient avec le cinéma américain une relation durable. Sans Rossellini, pas de «Little Fugitive», et sans ce-dernier pas de «Quatre cents coups». Ces échanges nourrissent les deux cinématographies et permettent à l’art cinématographique de se dynamiser. Le film d’Engel, Ashley, Orkin, maillon potentiel entre le néoréalisme et la Nouvelle Vague, suit la journée du petit Joey, petit garçon de sept ans laissé avec son grand frère pendant que sa mère par travailler. La modernité du film, en son époque, est qu’il détaille sans afféteries le quotidien d’un foyer américain monoparental. A ce cadre social, s’ajoute la façon dont les trois auteurs du film décident de retranscrire la réalité de Brooklyn. La fête foraine, lieu central du film où fusionnent espace du rêve et espace de la réalité, offre l’occasion pour Joey, en fuite après avoir cru tuer son grand frère, de chevaucher un cheval. Sur le ton de la désinvolture, «Little Fugitive» aborde l’intranquilité d’un jeune enfant. Semblable dans une certaine mesure à «The savage eye», autre film indépendant américain à l’époque où le ciné alternatif U.S. était encore audacieux, «Little Fugitive» parcourt en latence les maux qui s’épanouissent dans la middle-class américaine. Sans être engagé politiquement, «Little Fugitive» tire le portrait juste d’une caste de la société états-unienne, en insistant sur l’optique des enfants. Joey, a contrario d’Antoine Doinel, n’est pas un protagoniste de fiction, il apparaît davantage comme une figure de la légèreté. En pleine empathie avec leur personnage, les cinéastes le considèrent comme une sorte d’électron libre lâché en plein cœur d’un espace festif. Chaque micro-évènement ouvre l’occasion pour l’enfant, et pour le spectateur, de satisfaire sa soif d’aventure, sans se défaire d’un souci de réalisme.
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2009
    Savoir que c'est ce film qui donna envie à François Truffaut de réaliser LES 400 COUPS...évidemment, cela donnait envie !
    LE PETIT FUGITIF est sensationnel par sa capacité à transmettre tant avec si peu. Une photographie digne de Robert Frank. Et surtout, et surtout...l'extraordinaire omniscience du spectateur qui se mêle au point de vue de l'enfant, interprété avec tant de justesse.
    La plus grande force de ce film réside en l'adhésion du spectateur au point de vue de l'enfant ; l'espace d'1h20, on découvre de nouveau le monde qui nous entoure avec un regard que nous avons trop tôt oublié...
    ... et l'espace d'1h20, de 0 à 110 ans, nous aussi, nous sommes un petit fugitif !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 185 abonnés 7 498 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2012
    Le film précurseur de la Nouvelle Vague Française, c’est Le Petit fugitif (1953) ! Comment ce petit film fauché des années 50 et injustement oublié de tous à pu être un modèle et ou une source d’inspiration pour François Truffaut (Les Quatre cents coups - 1959) ou encore Jean-Luc Godard (A bout de souffle - 1960). Tout simplement parce que le réalisateur offre ici une toute autre vision du cinéma Américain avec des plans de foules « volés » grâce à un système ingénieux de caméra harnachée. Une œuvre fauchée, filmée à la sauvette et comme un documentaire fictionnelle où le jeune Joey (Richie Andrusco) est d’un naturel face caméra, c’est effarant !
    Lâché en plein Coney Island (une sorte de Foire du Trône installée le long d’une plage New-Yorkaise), on retombe en enfance en suivant le petit Joey de stands en stands, des hot dog aux barbes à papa. On entre avec plaisir dans ce film où la magie de la fête se marie à l’humour des nombreux protagonistes ou situations cocasses.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2009
    Jolie découverte que ce film sur l'enfance, ses errances, ses peurs. Le thème effrayant de l'enfant perdu dans la ville, au milieu d'une fête foraine (symbole des illusions et des joies éphémères) est superbement abordé. Les deux enfants sont exceptionnels de naturel; le beau noir et blanc de la pellicule sublime cette histoire simple. Le film était programmé en VF (pour le jeune public annonçait le cinéma): les séniors étaient largement majoritaires!
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