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termal
1 abonné
47 critiques
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5,0
Publiée le 15 février 2009
En un mot comme en cent: formidable. Certes, il ne s'agit pas là d'un immense chef-d'oeuvre. Mais ce film vaut plus que le statut de précurseur de la nouvelle vague française et autre cinéma vérité. Jules Dassin et autres réalisateurs de films noirs étaient déjà descendus dans la rue, à New York le plus souvent. Mais en lâchant le petit Richie Andrusco en plein Coney Island pendant les deux tiers du film, les réalisateurs avaient sans doute pour unique projet de capter les vibrations de la ville dans cet endroit si particulier dédié intégralement au divertissement et au farniente, où la débauche d'énergie de New York à la fois s'apaise et s'exacerbe. Il suivent le petit garçon avec une tendresse qui n'a d'égale que leur regard souvent amusé. Il faut dire que le film n'est pas qu'une dérive sans structure, bien au contraire. Le résultat semble évidemment scénarisé, même si la structure a dû être assez souple pour permettre de capter les moments et les accidents divers et variés. Le comique de répétition, assez irrésistible, est la preuve qu'il n'y a que peu de hasard dans les scènes choisies par les réalisateurs. Quoi qu'il en soit, et quelle que soit la part du hasard dans ce qui se retrouve à l'écran, ce qui caractérise le film dans ses meilleurs moments (pas forcément le début, un peu forcé), c'est le naturel concerté et travaillé, comme dans les meilleures oeuvres dites réalistes. Le cinéma du réel n'a jamais été que sa captation brute et sans filtre. Ce film, qui était à n'en pas douter en quête d'un plus grand réalisme que ce qui encombrait petits et grands écrans américains (piste son très drôle d'un feuilleton westernien regardé par Joey à la fin) n'en est pas moins une oeuvre fictionnée, dans laquelle l'impression de naturel est autant le fruit d'un travail que de la canalisation du réel. Un vrai plaisir à voir, ce film est très rafraîchissant. N'hésitez pas à y emmener petits et grands, tout le monde y trouvera son compte et ressorira avec le sourire.
Jolie découverte que ce film sur l'enfance, ses errances, ses peurs. Le thème effrayant de l'enfant perdu dans la ville, au milieu d'une fête foraine (symbole des illusions et des joies éphémères) est superbement abordé. Les deux enfants sont exceptionnels de naturel; le beau noir et blanc de la pellicule sublime cette histoire simple. Le film était programmé en VF (pour le jeune public annonçait le cinéma): les séniors étaient largement majoritaires!
Ce film est réellement une merveille. Sur une idée toute simple, on ne s'ennuie pas un moment. La photo est très belle. Les trois co-réalisateurs étaient photographes et cela se voit. Quant au jeune Richie Andrusco, le petit personnage principal, il est d'un naturel incroyable. Quel plaisir de voir renaître des films d'une telle qualité.
Un film charmant, où l'on suit un garçon des plus attachants, motivé par sa passion, et dont le monde, comme celui de nombreux enfants, ressemble à un cocon.
On rit de ses aventures, on s'attriste de ses peines, on regrette presque de ne pas être à ses côtés pour l'accompagner et le conseiller.
Un seul bémol : la longueur de certaines scènes, et la musique à l'harmonica tout au long du film. A petite dose, ces éléments ajoutent à la poésie. Trop souvent, par contre, c'est assez lassant.
Cependant, le Petit Fugitif reste un film sublime, un véritable poème sur l'enfance.
Adorable ! Truffaut disait que pour rendre une scène intéressante en filmant des enfants, il n'y a pas besoin de rajouter de la poésie, de l'artifice, trop de fiction, de leur faire faire des choses particulières mais au contraire d'aller davantage vers le documentaire, de filmer plutôt simplement le quotidien des enfants, ce qu'ils ont l'habitude de faire. Ce film rend parfaitement vrai cette théorie. Film très original avec une histoire et les émotions des personnages irréalistes mais film touché par la grâce.
Vous savez, les réalisations comme Le Petit Fugitif sont le genre de petit bijou que vous visionnez en vous laissant simplement porter par la simplicité mais la qualité du déroulement. Un film unique dans son genre dans lequel on suit l'errance du petit Joey (adorable et tellement naturel dans son jeu) à Coney Island suite à un malentendu (il croit avoir tué son grand frère à cause d'une mauvaise blague). Son but ? Simplement s'amuser. Donc on le regarde s'amuser, c'est tout, Le Petit Fugitif repose beaucoup sur le capitale sympathie qu'on peut avoir pour le petit bonhomme. C'est en même temps un film vraiment authentique, les personnes qui se promènent ou qui s'occupent des stands ne sont pas des figurants, il y a quelque chose de très vrai, on imagine bien le réalisateur dire à Richie Andrusco « Va jouer » pour le filmer. A voir pour sa propre culture cinématographique. A noter que Jean Luc Godard a dépêché un assistant à New-York pour obtenir la même caméra portative 35mm (conçue par Charles Woodruff) qui permettait à à Morris Engel de filmer sans se faire voir.
Deux jours d'errance d'un petit garçon dans le New-York des années 50, suivis par une caméra dans le style réaliste. On comprend que nos cinéastes de la Nouvelle Vague (nous parlons ici de la catégorie "regardable") aient su y trouver l'inspiration de nombreux petits chefs-d'œuvre. Cadrages et perspectives soignés, réel suivi du protagoniste, dans l'humour comme l'innocence. Rien de tragique dans cette évocation d'une époque qu'au vu du film on croirait presque bénie. En tout cas, une époque où loin de craindre l'avenir, on y mordait à pleines dents. Un film naïf ? Du tout: un film frais. Pourquoi trois étoiles seulement ? D'abord parce que je ne tiens pas à emboîter le pas à une critique officielle pour laquelle la Nouvelle Vague constitue un horizon indépassable, devant lequel on est sommé de se prosterner. Surtout, je regrette la distribution de ce film en VF, le doublage (d'époque ?) collant une note de mièvrerie à ce qui en était heureusement dépourvu.
Trop longtemps oublié, « Le Petit Fugitif » est à la fois un monument du cinéma indépendant Américain, ainsi qu’une source majeure d’inspiration pour « La Nouvelle Vague Française », en particulier « Les 400 coups » de Truffaut. Morris Engel nous conte l’histoire du jeune Joey, victime d’une sombre farce de la part de son grand frère, se faisant passer pour mort. Se croyant coupable du pseudo meurtre, le jeune Joey fugue. De Brooklyn à Coney Island, du regard fasciné aux plages bondées, des attractions à la tentation : « Le Petit Fugitif » est un magnifique moment d’errance et de découverte aux côtés du jeune protagoniste, un retour à l’âge de l’innocence. Sublimé par le noir & blanc, réalisme épatant (caméra 35 mm au coeur de la foule) et un casting plus vrai que nature : « Le Petit Fugitif » fait partie des films à voir pour tout cinéphile, ne serait ce que pour son influence dans l’histoire du cinéma.
Musique sans intérêt et horrible (harmonica qui joue 4 notes répétés tout le long) Qu'une seul langue possible(anglais) Et film pas ouf A éviter si vous voulez pas dormir