Mon compte
    Le Petit fugitif
    Note moyenne
    4,1
    220 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Petit fugitif ?

    40 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    9 critiques
    3
    8 critiques
    2
    11 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2022
    Voilà un court film, une icône parait-il, qui a inspiré les créateurs de la Nouvelle Vague, Truffaut en tête. A partir d’une (mauvaise) blague entre gamins, voilà le touchant Joey qui s’enfuit à Coney Island, le lieu d’amusement de Brooklyn. Le gamin, incarné à merveille par Richie Lambrusco, navigue entre la tristesse d’avoir perdu son frère et la découverte de l’endroit dont rêvent tous les enfants de condition moyenne. Ambiance années cinquante, très petit budget, une caméra d’amateur, mobile, et à hauteur des yeux d’un gamin de 7 ans. Un joli moment, pourquoi pas à faire partager à nos petits-enfants hyper-connectés. Un parfum de Charlot, modernisé avec les bouteilles de Coca-Cola consignées, bien utiles pour se faire un peu d’argent de poche et profiter des attractions tellement tentantes. DVD aout 17
    Une deuxième vision ne permet pas de découvrir de qualités cachés à ce moyen métrage, qui reste un film étape plus qu'un grand film. Le préado de 11 ans à qui je le montrais a toutefois apprécié le burlesque de Joey, et ses mimiques pour manier par exemple une batte de baseball bien trop grande pour lui. DVD février 22
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2023
    Malgré ses 80 mn, le film est trop long, un peu mièvre et relève plus du documentaire sur Coney Island, ancienne île devenue péninsule, au sud de Brooklyn et où se trouvait une multitude d’attractions (manège aux chevaux de bois, tir à la carabine, monte de poney). Ce sont elles qu’essaye le rôle-titre, Joey Norton, 7 ans, en pleine errance spoiler: car croyant avoir tué d’un coup de fusil son frère Lenny (12 ans). Il s’agissait, en fait, d’une farce montée par Lenny pour se venger car il voulait fêter son anniversaire avec ses copains à Coney Island) et non garder Joey, car la mère, veuve, était partie au chevet de leur grand-mère.
    Son côté néoréaliste (« Le voleur de bicyclette » de Vittorio de Sica date de 1948) et le tournage en décors naturels a dû séduire le jury de la Mostra de Venise [présidé par Eugenio Montale (1896-1981), prix Nobel de littérature en 1975] en 1953 car il lui a décerné un des 6 Lions d’argent (le Lion d’or n’a pas été décerné cette année-là). Idem pour les critiques des Cahiers du cinéma : François Truffaut considérait que la Nouvelle Vague française n’aurait jamais eu lieu sans ce beau film indépendant (coût de 30 000 $, avec une caméra 35 mm). Le film reste descriptif, sans réelle préoccupation sociale ou politique. Sans oublier une musique à l’harmonica (due à l’harmoniciste Eddy MANSON), au début du film, trop forte et n’apportant rien aux belles images en noir et blanc.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    La grande révolution qu’est Little Fugitive est d’ordre esthétique et narratif : en se plaçant à hauteur d’enfants, en réduisant les adultes à des corps incomplets et inscrits dans des lieux précis – attendre le retour de la mère, chercher l’animateur qui fait des tours de poneys, solliciter un vendeur de glaces pour connaître l’heure, se rendre auprès d’un policier qui tient une permanence –, le film réussit à nous restituer ce point de vue qui fut le nôtre jadis, invente une forme à même de signifier l’enfance dans son insouciance, dans ses obsessions, dans sa liberté. L’enfant « jouit du présent », selon la formule employée par La Bruyère (« De l’Homme », remarque 51) pour le caractériser ; aussi l’unité de temps est-elle associée à une défilade de lieux, d’abord proches de la maison à Brooklyn puis éloignés, au bord de la mer : une seule journée, et tant d’activités à réaliser ! devenir cowboy comme dans le feuilleton regardé le soir à la télévision, collecter des bouteilles vides contre quelques pièces d’argent pour lancer sa petite affaire et se lancer dans la vie professionnelle, fuir le domicile familial et la culpabilité dans la fausse exécution du frère… La mobilité d’une caméra portative 35 mm assure la fluidité de l’action et l’inscription du personnage principal parmi la réalité : pas de figurants, mais un souci d’authenticité qui situe le long métrage entre le néoréalisme et une Nouvelle Vague qui n’a pas encore vu le jour.

    Voilà donc une œuvre-source qui inspira bon nombre de cinéastes, tels François Truffaut et Jean-Luc Godard aujourd’hui disparu. Le talent de photographes du couple de réalisateurs offre une suite de plans somptueux qui échappent, par la démarche d’un filmage pirate ou caché, au clinquant chichiteux. Un chef-d’œuvre.
    Gwen R
    Gwen R

    48 abonnés 535 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2009
    Malheureusement vu en VF, le film est une touchance historiette d'errance d'un gamin dans une fête forraine .On sent une part d'impro, d'amateurisme( quand la balle de baseball touche la camera)qui est tout à fait fraîche, on apprécié cette photographie des années 50(?) aux USA, néanmoins, le tout est un peu trop idylique, on aurait pu attendre une hyperbole sur le passage entre l'enfance et la vie adulte...que je n'ai pas trouvé.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2009
    «Little Fugitive» (USA , 1953) de Morris Engel, Ray Ashley et Ruth Orkin atteste définitivement que le cinéma européen entretient avec le cinéma américain une relation durable. Sans Rossellini, pas de «Little Fugitive», et sans ce-dernier pas de «Quatre cents coups». Ces échanges nourrissent les deux cinématographies et permettent à l’art cinématographique de se dynamiser. Le film d’Engel, Ashley, Orkin, maillon potentiel entre le néoréalisme et la Nouvelle Vague, suit la journée du petit Joey, petit garçon de sept ans laissé avec son grand frère pendant que sa mère par travailler. La modernité du film, en son époque, est qu’il détaille sans afféteries le quotidien d’un foyer américain monoparental. A ce cadre social, s’ajoute la façon dont les trois auteurs du film décident de retranscrire la réalité de Brooklyn. La fête foraine, lieu central du film où fusionnent espace du rêve et espace de la réalité, offre l’occasion pour Joey, en fuite après avoir cru tuer son grand frère, de chevaucher un cheval. Sur le ton de la désinvolture, «Little Fugitive» aborde l’intranquilité d’un jeune enfant. Semblable dans une certaine mesure à «The savage eye», autre film indépendant américain à l’époque où le ciné alternatif U.S. était encore audacieux, «Little Fugitive» parcourt en latence les maux qui s’épanouissent dans la middle-class américaine. Sans être engagé politiquement, «Little Fugitive» tire le portrait juste d’une caste de la société états-unienne, en insistant sur l’optique des enfants. Joey, a contrario d’Antoine Doinel, n’est pas un protagoniste de fiction, il apparaît davantage comme une figure de la légèreté. En pleine empathie avec leur personnage, les cinéastes le considèrent comme une sorte d’électron libre lâché en plein cœur d’un espace festif. Chaque micro-évènement ouvre l’occasion pour l’enfant, et pour le spectateur, de satisfaire sa soif d’aventure, sans se défaire d’un souci de réalisme.
    Plume231
    Plume231

    3 931 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2010
    C'est une «Nouvelle Vague avant l'heure» que représente à lui tout seul ce petit film américain avec une très grande partie des ingrédients nécessaires à ce type de films indépendants : acteurs amateurs aux jeux d'une authenticité remarquable en particulier pour le très jeune acteur principal, son en post-synchronisation, scènes d'improvisation, tournage en caméra cachée en extérieurs, etc... . On est à mille lieues des productions des grands studios et c'est tant mieux. Car toujours est-il même si on n'est pas très réceptif habituellement à ce type de films, cette oeuvre au style photographique possède un charme unique d'où ressort un très grand intérêt parvenant à rendre captivant des gestes banals du quotidien. Incontestablement, «Le Petit Fugitif» a toutes les apparences d'un petit film qui est en fait un grand film.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    60 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2009
    Un film touchant, émouvant, drôle, amusant, qui peut plaire aux petits et aux grands. Mais il a très mal vieillit. C'est en tous cas un film que je vais très vite oublier.
    En plus j'ai vu la version VF ( car c'était une diffusion pour les petits ) qui est vraiment pourris, mais on s'y fait vite. Le petit Richie Andrusco est vraiment très bon, enfin il est très touchant. Étonnant qu'il n'est pas joué dans d'autres films par la suite.
    Sinon bien que sympa le film n'a rien de sensationnel. Le rythme est un peu trop lent. Il y a plein de clin d'œil sympa, d'humour, de métaphore. Mais voilà je n'ai pas vraiment accroché.
    Si vous aller voir ce film prenez vos enfants, ils risquent d'aimer. En tous cas ceux dans la salle ont l'air d'avoir apprécié. 6,5/10
    diehard5
    diehard5

    43 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2009
    Beaucoup de charme dans ce petit film indépendant américain un brin daté par le thème musical qui l’accompagne. La fugue vécue comme un voyage initiatique du petit Joey dans Coney Island et sa joyeuse animation (le seul endroit où l’on ait vu Buster Keaton rire aux éclats), filmée avec lyrisme par la caméra bricolée de Morris Engel. Un classique sur le mode mineur chéri par les cinéphiles du monde entier.
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2009
    Savoir que c'est ce film qui donna envie à François Truffaut de réaliser LES 400 COUPS...évidemment, cela donnait envie !
    LE PETIT FUGITIF est sensationnel par sa capacité à transmettre tant avec si peu. Une photographie digne de Robert Frank. Et surtout, et surtout...l'extraordinaire omniscience du spectateur qui se mêle au point de vue de l'enfant, interprété avec tant de justesse.
    La plus grande force de ce film réside en l'adhésion du spectateur au point de vue de l'enfant ; l'espace d'1h20, on découvre de nouveau le monde qui nous entoure avec un regard que nous avons trop tôt oublié...
    ... et l'espace d'1h20, de 0 à 110 ans, nous aussi, nous sommes un petit fugitif !
    kevinnic41
    kevinnic41

    19 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2010
    Une perle, un univers à part, on suit un petit bonhomme, son parcours n'est motivé par qu'une chose faire du cheval. On regarde donc son parcours simple, motivé par cet espoir simple : gagner de l'argent (quelques centimes) pour pouvoir s'amuser. Comme lui on semble oublier qu'il a ""tué son frère"". On ne s'en rappele uniquement à l'instant ou le petit fugitif voit un policier ou quelque chose de suspect. Ainsi on est plongé dans son histoire, Perdu, bien qu'il n'en ai p l'air dans cette immense foule. Apprenant la vie maladroitement, pas distinguement... C'est simple, c'est fait avec une mini caméra 35mm pour circuler partout. Comment 3hommes avec 30000$ invente le cinéma indépendant. Un cinéma ou ce qui importe dans le film ce n'est pas le scénario (qu'on oublie vite) mais l'évolution d'un personnage dans sa vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    film méconnu, en tout cas de moi, je l'ai vu grâce à internet, c'est un pure chef-d'-oeuvre, l'histoire est banale, les errances d'un petit garçon au coeur d'un parc d'attractions avec cet innocence qui rend le film plus réel que nature, l'enfant joue-t-il la comédie ou est-il lui-même? juste un point négatif, la bande-son qui accompagne les images un un tantinet agaçante, peut-être sans cette musique le film aurait été tout aussi remarquable
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Considéré comme un marqueur dans l'histoire du cinéma, ce film plonge le spectateur dans un profond ennui... et pourtant, Dieu sait que j'aime les films à part.
    Leandre H
    Leandre H

    8 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    La photographie de ce film est vraiment très intéressante ! La mise en scène est très soignée, avec des plans devenus iconiques, et dont la composition est incroyable. Certains plans mme rappellent les photographies de Robert Frank ou Vivian Maier, utilisant l'environnement pour sculpter l'image. Voilà qui permet de rendre remarquable la fugue d'un enfant de 7 ans, et de nous transmettre avec fluidité et talent l'univers insouciant de l'enfance. Le scénario reste tout de même mince, mais là n'était pas l'objectif principal des réalisateurs, qui ont relevé un véritable défi technique et logistique en menant ce projet à bout.
    Néanmoins, la musique est entêtante et agaçante, un plus juste dosage eut été une bonne idée...
    C'est un film légendaire, qui a posé les premières pierres de la Nouvelle vague : c'est à voir absolument, pour la beauté des plans et sa valeur historique !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 février 2009
    c'est en premier lieu, un reel plaisir de voir des vieux films au ciné. ce film est fort sympathique et on passe un bon moment. j'y suis allé un peu "à reculons" et je ne regrette pas. on s'attache tres vite au personnage. au final, je n'ai qu une "consigne" (ceux qui ont vu le film comprendront) à vous donner: allez y!
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2020
    C'est pas vraiment un film qui m'attire de prime à bords. Maintenant le sujet ne m'est pas spécialement très obscur. J'apprécie ce genre de thème. Seulement je ne sais pas trop quoi penser de ce film très simple sur tout. Les enjeux plus les idées. Ce qui est passable par moment et brillant par d'autres. Pour Le Petit Fugitif je suis partagé, le film m'intéresse et je suis intrigué, sauf que j'ai la sensation que rien n'est important dans ce que vivent les personnages. Je ne sais pas si c'est la réaction de Joey spoiler: Pour son frère simulant son décès. Ou le côté creux qui raisonne dans l'intrigue.
    Enfin, le film raconte une histoire mais ne fait rien d'autres. Et par instant de l'inquiétude. Sauf que rappelons le au final c'était comme si il ne c'était rien passé. Je ne suis pas sûre du coup de la proposition. Est-ce que j'ai perdue du temps ou j'ai juste regardé un film qui m'a été conseillé par des gens fonctionnantplus dans le cas d'école que dans l'envie de créer quelque chose au delà des lignes et des ruptures. Même si le film ne saoule pas spécialement avec l'histoire je ne suis pas convaincue de la façon de procéder.
    En ce qui recouvre le sujet de la caméra, C'est très basique au point où on en voit tout le montage sans pour autant y faire attention. Ce qui est un défaut lorsque l'on cherche à être clean et concentré sur autre chose.
    Pas fan et assommé par la lourdeur de ce qui se passe à l'écran. J'ai vraiment la sensation du film qui se donne une profondeur projetée. Il n'y en a pas (de profondeur), maintenant il y a pleins de trucs qui sont incontestablement des bonnes idées. Tel que d'avoir un montage très pressé. Ça participe à l'urgence et à la fois la désorientation. Mais ça marche donc c'est cool.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top