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    Le Caméraman
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    36 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2013
    Tout le style de Buster Keaton est là! Comique de l'austèritè, Keaton n'a que deux signes distinctifs : son chapeau plat (une casquette gavroche ici) et, plutôt qu'un visage sèrieux, une absence de sourire, totale permanente! Et cet homme sans sourire parvient à être le comèdien (de comèdie) le plus expressif de l'ècran, par une sobriètè et une concentration qui n'appartiennent qu'à lui! Bien sûr, pour l'ètiqueter commercialement, il ètait tout simple de le prèsenter comme l'homme qui faisait rire tout en ne riant jamais! Et commercialement il ètait tenu de conserver cette image de marque, au point d'ailleurs que les rares fois où il tenta de transgresser cette sorte de règle qu'il avait lui-même imposèe à son personnage - il sourit en effet dans "The Cameraman" - il dut modifier ces scènes devant les rèactions nègatives du public! Mais, cela dit, ce petit photographe qui a l'ambition de devenir grand reporter est inoubliable à lui tout seul! Sa camèra en main, parcourant New York à la recherche de son scoop, brille de plusieurs sèquences mythiques telle cette baston dans le quartier chinois ou les exploits du petit singe dont les mimiques sont fort drôles! C'est sans aucun doute le dernier des grands films de Keaton...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    Le Caméraman ( qui est aussi appelé " l'Opérateur " ) fait clairement partie des oeuvre majeurs de la filmographie de Buster Keaton. L'histoire est absolument génial et possède bon nombre de rebondissement, la mise en scène d'Edward Sedgwick est magistrale et nous offre quelques séquences inoubliables ( notamment ceux qui concerne la fameuse bagarre se déroulant dans le quartier chinois ), et l'interpétation de la part de Keaton et de la belle Marceline Day ( inoubliable dans le rôle de la sympathique Sally ) arrive à nous émouvoir bien facilement. De plus, la photographie en noir et blanc n'a pas prit la moindre ride et le tout est accompagné par une très belle musique qui apporte un charme incontestable à l'ensemble. Il s'agit donc d'un incontestable chef-d'oeuvre du cinéma muet et qui se revoie à chaque fois avec le même enthousiasme. Un classique.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2020
    Keaton ne signe ni le scénario, ni la réalisation, mais sa patte est partout dans ce film qui est l'un des sommets de sa carrière. Son dernier grand film, selon les historiens du cinéma. On retrouve l'artiste à l'écran dans son personnage de toujours, celui d'un petit homme au faciès imperturbable. Maladroit mais obstiné. Ici amoureux transi, apprenti reporter d'images, débordant d'énergie et bien aidé par un singe malicieux.
    Sans atteindre la profondeur de certains films de Chaplin, cette dimension symbolique sur le terrain social et politique, le cinéma de Keaton témoigne de qualités tout aussi remarquables en termes de mimes, d'acrobaties, de slapstick. Intelligence du gag, science de la composition des plans et du mouvement, grand sens du rythme, inventivité tous azimuts. L'Opérateur (qui a ensuite été rebaptisé Le Caméraman en France) témoigne de ce génie burlesque. On se régale d'une orchestration millimétrée, de courses folles, d'un scénario comico-mélodramatique bien élaboré, toujours divertissant, à la fois drôle et tendre.
    Issu d'une famille d'artistes, Keaton a connu, tout jeune, un apprentissage mouvementé auprès d'un père créateur de spectacles. Sorti du giron familial, il a vraiment lancé sa carrière en 1917 en rejoignant la troupe de Fatty Arbuckle, avant de s'imposer en solo en 1919 avec la réalisation très remarquée d'une série de courts-métrages. S'ensuivit une décennie de succès qui l'a placé à jamais au panthéon du cinéma. Une décennie seulement. La décennie suivante (les années 1930) est assez triste. L'arrivée du cinéma parlant amorce le déclin de sa carrière ; un changement de major lui fait perdre, semble-t-il, son indépendance ; sa vie perso bat de l'aile et devient chaotique (divorce, remariage, redivorce…) ; et l'alcool le détruit peu à peu, comme il avait détruit son père. Dans les années 1940, Keaton est un zombie amer qui tourne quelques pubs et se résigne à des jobs alimentaires. Au début des années 1950, certaines de ses apparitions au cinéma dans des rôles clin-d'oeil nous rappellent à son bon souvenir. Dans deux films notamment : Boulevard du crépuscule de Billy Wilder et Les Feux de la rampe de Charles Chaplin. Deux rôles ô combien symboliques et émouvants au regard de sa biographie.
    On peut donc voir cet Opérateur, aujourd'hui, comme les derniers feux de l'âge d'or d'un artiste. En souriant et en riant, évidemment. Mais aussi avec une pointe de nostalgie.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 347 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2010
    Avant dernière production pour Buster Keaton, qui avait auparavant produit l’un de ses plus grands succès : Le Mécano de la General (1927), dans lequel il avait la aussi le premier rôle.
    Avec Le Caméraman (1928), on retrouve Buster Keaton dans la peau d’un photographe, son travail ne lui apportant aucune satisfaction (ni client), il décide de devenir cameraman et s’achète une caméra (mais faute de moyens, il est obligé de s’acheter une antiquité), il devient alors la risée de tous.
    Buster Keaton égal à lui-même, multiplie les acrobaties, cascades en tous genres (et périlleuses), entre les folles courses poursuites et les séquences à mourir de rire (celle du vestiaire à la piscine et tout ce qui suit). Du grand burlesque comme on l’aime !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 août 2011
    Le dernier grand film de Keaton, le premier qu'il a fait pour la MGM, et le seul qu'il a vraiment pu maîtriser chez le célèbre studio hollywoodien, encore qu'il n'est même pas crédité comme réalisateur, au profit d'Edward Sedgwick. Keaton demeure pour la dernière fois le maître à bord, et bien que "Le Cameraman" n'atteint pas le niveau d'un "Navigator" ou d'un "General", il possède au moins deux séquences cultes : celle de la piscine, hilarante, notamment lors du long plan-séquence où Buster partage difficilement une cabine dans les vestiaires avec un homme plus grand et fort que lui ; celle de la guerre entre Chinois, impressionnante (d'autant plus que la prise dépendait également du comportement d'un petit figurant peu ordinaire : un ouistiti). Assez bizarrement, Keaton ne porte pas son "pork pie hat" si célèbre. En revanche, on ne peut que se montrer admiratif devant son talent d'acteur : si, contrairement à ses films précédents, il y a peu de cascades, il parvient en revanche magnifiquement à rendre les émotions grâce à son visage plus expressif qu'on ne pourrait le penser un peu bêtement à cause de sa réputation d'homme qui ne sourit jamais. Le dernier chef d'oeuvre de Keaton, donc. Entre 1923 et 1928, il en a fait une petite dizaine. On attend toujours de trouver quelqu'un qui puisse faire mieux, dans quelque genre que ce soit.
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2015
    Ça fait vraiment plaisir de voir de temps en temps un film classique comme celui-ci. Cela nous montre l'incroyable talent qu'avait ces hommes et femmes, capables de nous faire rire et/ou sourire (dans le cas d'une comédie bien entendu) sans paroles, juste par leurs expressions, leurs gestes, leurs cascades. Une comédie franchement agréable de bout en bout !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2012
    Très bon film, réalisé par Sedgwick mais surtout par l'incontournable Buster Keaton, dont le talent éclate à chacun des plans. Film touchant mais également intelligent (et qui pratique son intelligence d'une manière très astucieuse et très subtile) portant sur de nombreux thèmes tels que l'amour, l'art ou la société. Un film qui fait rire, mais comme le suggérer Henri Bergson ou même d'autres philosophes, l'intêret est de comprendre pourquoi on rit. On se rend rapidement compte que c'est l'innoncence de Buster Keaton qui est la source des rires. Rire de l'innocence. Cela nous montre bien à quel point nous sommes aliénés par cette société devenue complètement folle. Au final, n'est ce pas Buster le seul individu à ne pas être fou? C'est l'innocence de Keaton qui fait de lui un être supérieur, à la recherche de l'amour et non de la vulgaire sexualité comme tous ces hommes accourant auprès de Marceline Day dans la piscine. C'est l'innocence de Keaton qui le pousse à parcourir la ville, muni de sa caméra, pour filmer la guerre comme si elle n'était qu'une plaisanterie. L'innocence est supérieure à ce monde aliénié qui court inévitablement à sa propre destruction, oubliant la valeur de l'amour et de l'amitié. Ainsi Buster Keaton n'a rien de drôle, c'est nous qui sommes drôles. Pour continuer sur le scénario, on pourrait donner un exemple de sa finesse et de sa subtilité que nous evoquions tout à l'heure. A la fin du film, c'est le petit film filmé par le singe qui va permettre de dévoiler la vérité. Tout simple, vu comme cela. Mais lorsque l'on y réfléchit, ce qui est implicite ici c'est que c'est justement l'art qui nous rapproche de la vérité; et non seulement les simples reportages journalistiques. Concernant la mise en scène du film, elle est d'une qualité incontestable. Qualité dans les plans, dans la gestion du mouvement, dans la musique et son utilisation puis bien-sûr dans le jeu des acteurs. Excellent film. A ne pas manquer pour tout public!
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 496 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2010
    Malgré son âge, "The cameraman" se laisse suivre avec beaucoup de plaisir, grâce à sa mise en scène inspirée (la scène des escaliers dans l'immeuble par ex) et bien sûr au jeu très attachant de Buster Keaton. On obtient ainsi nombre de situations burlesques très bien trouvées et parfaitement huilées. Plusieurs plans-séquence en témoignent pas ailleurs. Un classique.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    146 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Ca doit faire un peu plus de deux semaines que je l'ai vu mais ce film reste encore frais dans mon esprit et pour cause, c'est sûrement un des meilleurs muets que j'ai vu.
    Ce qui est génial dans ce film c'est son pur mélange d'émotions à l'état brut. On y suit l'histoire de ce jeune homme qui rêve de devenir reporter pour une grande compagnie de presse. Il rencontrera d'ailleurs une secrétaire de cette compagnie dont il tombera amoureux. Mais hélàs son amour n'a d'égal que sa maladresse, et c'est ça qui le rend attachant. Sedgwick et Keaton à la réalisation nous offre un film qui dépasse le simple cadre du burlesque. C'est méchamment drôle et certaines séquences bénéficient d'une mise en scène incroyable, je pense à ce passage des escaliers hallucinant et tellement amusant. Keaton prouve qu'un acteur de muet peut adopter un jeu totalement sobre et véhiculer un tas d'émotions, pour cela il est à l'opposé de Chaplin mais pourtant j'adore les deux (enfin Keaton ça fait seulement le deuxième film dans lequel je le vois mais il marque!).

    Le scenario est également fort sympathique mais si plutôt léger sur le papier. Mais comme je l'ai sous-entendu c'est l'émotion qui prend le pas sur l'histoire (sans que celle-ci soit nulle) et honnêtement je trouve que c'est une bonne chose. Le cinéma muet avait cette grande particularité de nous exposer ces émotions pures dûes à l'absence de dialogues parlés. Plusieurs cinéastes (je pense à Bergman) ont su garder cette influence du muet pour imposer des séquences incroyables, même si chez Bergman c'est plus froid et saisissant que chez Keaton. Ici on a plus affaire à de la poésie cinématographique, un personnage perdu dans cette jungle impitoyable mais qui plane au-dessus de celle-ci grâce à l'amour qu'il porte pour une femme. C'est beau et irresistible, un film drôle et touchant.
    Jean-François S
    Jean-François S

    54 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2010
    "L'opérateur" est consideré comme le dernier grand film de Buster Keaton. Passé à la MGM, Keaton ne dirige désormais plus ses films (du moins officiellement); c'est Edward Sedgwick qui se colle ici à la réalisation. On retrouve toute la magie du comique burlesque dont Jacques Tati s'inspirera largement (cf la séquence de base-ball) et qui surclasse de loin en qualité les films de Chaplin. Le rire est ici franc, parfois prévisible mais toujours drôle et jamais répétitif. Un grand chef-d'oeuvre du burlesque.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    Un tres tres beau burlesque muet avec Buster Keaton... Une des référence en la matière, bien dans les règles de l'art, un mélange subtil d'humour et d'émotions, le jeu d'acteur, et notamment du rôle central, par le légendaire Buster Keaton, est parfait... Et Edward Sedgwick met tout cela en scene de manière exceptionnelle, les plans sont beaux, intéressants, amusants même, et un tres gros atout de cette oeuvre, c'est sa bande-originale, sincerement brillante ! Excellent.
    titusdu59
    titusdu59

    75 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2012
    Buster Keaton, le roi du gag, signe ici un film irrésistible, tant son humour est jovial, dynamisant, et subtil. On se fend la poire toutes les trente secondes, car l'art du cinéma muet comique est parfaitement maîtrisé, et malgré peut-être deux ou trois petites longueurs, c'est avec beaucoup de plaisir et d'impatience qu'on attend un nouveau gag, surtout si ceux-ci sont de plus en plus surprenants, et de plus en plus drôles. En plus du rire, Keaton parvient à nous émouvoir grâce à quelques séquences très touchantes, ainsi que très pudiques. Il manque finalement à ce "Cameraman" ce petit grain de sel qui fait qu'on passe du statut de grand film à celui de chef-d'œuvre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    Même si ce film burlesque contient des séquences vraiment drôle, on ne comprend pas pourquoi il s'appelle "le cameraman". C'est en fait une suite de sketchs sans liens entre eux. C'est plaisant sans plus
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    C’est le symbole du cinéma de Buster Keaton m’avait-on dit. Cela tombe bien puisque c’est le seul de ses films que j’ai vu. J’avoue qu’au départ l’ennui m’envahissait déjà profondément, ne comprenant pas le « génie » de cet auteur. Alors certes, beaucoup pourront vous bassiner sur le discours formaliste qui est tenu par ce film. Personnellement, je m’en fous presque à moitié. Ce que j’ai surtout retenu de positif, c’est ces quelques scènes burlesques de la seconde moitié, que ce soit aussi bien dans la piscine que dans le quartier chinois. Pour le coup on rejoint le comique de geste à la Chaplin et donc aussi le plaisir que ce type de cinéma m’apporte. Comme souvent quand il s’agit d’un muet, je ne regarderais sûrement pas ce film une deuxième fois, mais au moins pourrais-je louer ce « Caméraman » pour ne pas m’avoir trop ennuyé la première.
    Guillaume182
    Guillaume182

    133 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2012
    "The cameraman"

    Comédie burlesque de 1928 avec en vedette Buster Keaton.

    Le film met en scène un photographe un peu maladroit et amoureux d'une femme qu'il convoite désespérément.

    Afin de la séduire il s'achète une caméra et part sur le terrain pour filmé le moindre scoop.

    Un film culte du cinéma Américain qui n'a pourtant rien d'extraordinaire si ce n'est d'offrir un divertissement honorable, mais très loin de la qualité des films de Chaplin ou Laurel et Hardy qui sont nettement plus drôles et ingénieux dans leurs trouvailles comiques.

    (Oui je ne peux pas m'empêcher de comparer)

    Niveau mise en scène pour l'époque j'ai vu mieux et la musique est chiante.

    Beaucoup de longueurs dans les gags, comme par exemple la scène ou un homme vient s'incruster dans une cabine ou keaton se déshabille, ou bien quand il est stade de base ball des yankee en train d'imiter les mouvements des joueurs.

    En revanche, heureusement la fin ce conclue d'une belle manière.
    Un joli hommage au caméraman de l'époque tout de même.

    Vous avez dit hilarant et émouvant et bien moi je n'ai pas du tout ressentie cela.

    Un film surestimé.
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