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tomPSGcinema
771 abonnés
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2,0
Publiée le 30 juillet 2011
Evidemment ce péplum ne rentrera pas dans les annales du genre, la faute à un casting bien peu crédible ( je pense notamment à la présence de Serge Gainsbourg qui est quand même un choix douteux ). Mais bon, la réalisation est soignée et l'histoire somme toute agréable à suivre.
« Hercule se déchaîne » est le troisième péplum que Gianfranco Parolini tourne avec Brad Harris dans le rôle du héros musculeux et huilé en charge de soulever comme une plume charrettes, meute de soldats ou piliers en stuc pour le plus grand plaisir des jeunes (et moins jeunes) spectateurs des années soixante qui se ruaient dans les cinémas de quartier pour rêver devant une mythologie revue et corrigée par les petits maîtres du cinéma de genre italien. Brad Harris culturiste américain s’il n’aura pas la popularité d’un Steve Reeves, la beauté d’un Gordon Scott ni le talent d’un Reg Park ou d’un Mark Forrest, parvient à tirer son épingle du jeu malgré une taille plutôt moyenne qui ne lui permet pas d’imposer d’emblée son autorité. Les moyens dédiés au tournage sont à l‘évidence limités mais Gianfranco Parolini qui a parfaitement compris les contraintes du genre et les attentes du public, livre une copie tout à fait roborative agrémentée par la prestation de Serge Gainsbourg qui excelle dans le rôle du traître
Je retrouve Brad Harris après « les Derniers jours d’Herculanum », film même pas référencé chez Wikipédia, quant à AlloCiné, le site se contente de mettre l’affiche, impossible de laisser une critique.
La curiosité qui m’a amené à voir ce péplum italien, cinquième expérience : Serge Gainsbourg en méchant Menistus. Il a la tête de l’emploi, le visage d’une fouine intrigante, ce n’est pas gentil pour les fouines.
Je crois que je vais arrêter ce chemin de croix des péplum spaghetti. Non seulement, les copies qui me sont présentées sont médiocres, les versions imposées, italien ou français avec des post-synchronisations déplorables et des scénarii ridicules aux dialogues souvent scolaires. C’est plat, ça reste au stade de l’écriture, arrivée en pratique, c’est sans relief. Je ne remets pas en cause la sincérité des metteurs en scène et acteurs, mais je reste dépité par l’ensemble. Voilà le type de film qui vieillit mal. Je ne leur trouve aucun charme comme je peux en trouver pour d’autres genres de films à cette même époque (western, comédie, policier, drame sentimentaux etc.)
Comme d’habitude, je m’amuse à regarder l’implication des figurants comme ces rebelles qui sortent des bosquets, arc à la main tenu maladroitement. On les sent empruntés. Heureusement que la scène les dispense de s’en servir. Quant aux combats entre Hercule et ses adversaires, c’est risible. La lutte avec un vrai lion est filmé avec débrouillardise, champ contre champ, par contre il aurait fallu éviter le gorille car encore une fois, c’est un homme qui tente d’imiter la démarche de l’animal. C’est grossièrement laid. C’est ça, « Hercule se déchaîne » est un film laid. La rime est pauvre mais j’en suis désolé…
C'est dans la panoplie de tous les hercules tournés dans les années soixante. Des Hercules par ci et des hercules par là. Celui-là semble facile, il n'y a rien d'extraordinaire, un scénario facile, des scènes de studio à m'en plus finir. Des décors mal exploités. Quand à la performance de Serge Gainsbourg dans le film elle est absolument médiocre.
Pas terrible comme péplum j'ai vu mieux , le scénario est presque copie coller du film "samson contre hercule" (qui est beaucoup plus drôle) même acteurs , la même intrigue mais en pire , et c'est toujours aussi kitch
Hercule se Déchaîne est un film de Gianfranco Parolini sorti en 1962. Cet Hercule est un péplum qui reprend tous les codes du genre sans grande originalité. Le scénario est assez facile, sur fond de trahison et d'apparition du personnage mythologique pour régler la situation, les affrontements sont brouillons, la musique en fait des tonnes (comme une grosse partie des acteurs) et souligne tout sans grande finesse, l'ensemble paraît totalement enfermé (décors studio obligent) alors que la réalisation se veut portée sur l'extérieur, les relations entre les personnages (en particulier les relations sentimentales) sont assez grossières. Reste Brad Harris correct dans la peau d'Hercule, Brigitte Corey sublime et taillée pour ces rôles un peu surannés, et Serge Gainsbourg qui, s'il n'est pas ultra convaincant en antagoniste, a une bonne tête de méchant. Un péplum qui n'est pas resté dans les annales du genre, et qui ne vaut, au final, pas grand chose.