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Akamaru
3 129 abonnés
4 339 critiques
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0,5
Publiée le 26 février 2009
C'est la seconde fois que je mets un zéro à un film de Woody Allen,et honnêtement je ne pensais pas devoir en passer par là.En panne d'idées,le réalisateur new-yorkais récite son numéro sans génie,en perdant même sa verve comique habituelle. Bâti sur un scénario des plus paresseux,"Maudite Aphrodite" met Allen face aux affres de la paternité non souhaitée,et sur la recherche des origines de son enfant adoptif.Son couple avec une Helena Bonham Carter réduite à la figuration,ne tient absolument pas la route.Pas plus que les différentes figures qui entrent à l'écran.Seule Mira Sorvino,prostituée au grand coeur,aux tenues flashy et à la voix haut perchée,parvient à se rendre attachante.L'utilisation d'un choeur antique grec qui commente les rebondissements de l'histoire en chorégraphie est une fausse bonne idée.Cela ne fait que renforcer l'irréalité du film.Woody Allen donne clairement des signes de fatigue physique et manque d'inspiration.On a presque pitié.Dingue de dire ça de lui.Pardonnez-moi!
L’intérêt de Woody Allen pour la comédie musicale s’était exprimé bien avant «Everyone says I love you» (USA, 1997), c’était avec «Mighty Aphordite» (USA, 1995). Sans assimiler les codes et la structure du genre musical, Woody Allen n’en utilise pas moins la substantifique moelle ironique en faisant chanter et danser un choeur de théâtre grec antique. Ce choeur, porté par son coryphée, relate dans des scènes aux références anachroniques l’histoire de Lenny Weinrib (W. Allen) à la recherche de la mère biologique de son fils adopté. «Mighty Aphrodite» traite, sur le ton léger d’Allen de cette période de son cinéma, l’histoire de la paternité. En parallèle à la quête du personnage d’Allen, le choeur grec dilue dans les lignes de la narration des références dérisoire à OEdipe. Et, sûrement par soucis d’étoffe du récit, Allen aborde, comme de coutume, les affres du couple, ici incarné par Woody Allen et Helena Bonham Carter. Trois plans de récit pour un film où les bons mots coulent à flot et où la fraiche vulgarité des débuts du cinéaste fait à nouveau son apparition comme un fantôme casuel qui fait contre poids à la culture des références antiques. Relecture allenienne, dynamique inclus, de la comédie romantique, le cinéaste interroge les effets de la paternité sur la conscience et sur le couple. «Mighty Aphrodite», oeuvre mineure dans le paysage comique d’Allen, mêle anachronismes ironiques par des commos à la Donen et rythmique humoristique par une maîtrise de l’agencement des scènes, toujours maîtrisé dans les films d’Allen.
Le film propose des passages pleins d'humour mais trouvant avec raison que son film manque un peu d'éléments Allen a eu l'idée d'incorporer une troupe de comédiens de tragédie grecque en fil rouge malheureusement il n'a pas trouvé de manière efficace pour utiliser cette idée décalée et cela ne donne pas grand chose.
J'aime ce petit film. Déjà parce que c'est un des derniers Woody allen où l'on retrouve devant la caméra son personnage si drôle et si touchant. Et puis l' histoire est amusante et le dénouement assez bien trouvé. C'est aussi un film on l'on rigole beaucoup.
"Mighty Aphrodite" devrait faire partie des films que j'aime le moins de Woody Allen. Cela partait plutôt bien sur le papier, mais le cinéaste ne va pas assez loin je trouve dans la relation de son personnage avec la prostituée au grand coeur jouée par une Mira Sorvino dont la voix est insupportable, donnant l'impression qu'elle joue faux. La troupe de tragédie grecque vient quand même apporter une bonne dose d'absurde. Mais dommage, globalement, cette gentille comédie manque sincèrement de muscle.
Woody Allen dans toute sa splendeur si je n'ose dire ! Énième potacherie de ce dernier qui balbutie quelques peu dans ces débuts mais qui bascule totalement avec l'arrivée de Mira Sorvino qui a balayé mon scepticisme en deux temps trois mouvements ! De cet instant là, la comédie démarre et trouve précisément dans ces dialogues une cocasserie et un peu de vulgarité comme Woody Allen pratique dans certains de ces plus brillants long métrage. Un film qui redonne le sourire.
Une petite comédie de remariage qui remixe quelques intrigues récurrentes chez Allen dans un scénario assez paresseux, mal équilibré et pas vraiment aidé par ce choeur grec qui ajoute une touche de fantastique complètement superflue à mon avis. Je ne comprends pas comment Mira Sorvino a pu obtenir un oscar pour ce rôle dans lequel je l’ai trouvée mauvaise (bien qu’assez touchante sur la durée). Malgré tout, l’ambiance new-yorkaise, le petit jazz et les ellipses propres à Allen sont bien là, donc on passe un moment agréable et confortable, d’autant plus que c’est plutôt bien réalisé, bien mieux en tout cas que les autres films du Woody des années 90.
Sympathique comédie de Woody Allen où le réalisateur explore d'autres thèmes que ses habituels à savoir la paternité et l'adoption. Comme toujours, Woody Allen propose une galerie de personnages hauts en couleurs (la prostituée est excellente) et des situations souvent amusantes, mais assez peu originales au final. La seule originalité sont les intermèdes sont formes de scènes de théâtre grecques. La réalisation est fluide et plutôt rythmée mais malgré les dialogues bien écrits et typiques du réalisateur (ah ce fameux ulcère qui revient régulièrement entre les films !), on sourit plus qu'on ne rit. Sympathique mais pas transcendant !
Le film se voulant sérieux au départ (il traite des problèmes de couple), il s’est par la suite, vite transformé en un film totalement absurde, drôle, loufoque avec un petit côté vulgaire tout à fait appréciable !! Un couple lambda (Woody Allen & Helena Bonham Carter) décident d’adopter un enfant. En réalité, c’est surtout la femme qui le souhaite, le mari n’étant pas très sur que se soit la meilleure des solutions. Mais finalement, elle prend le risque de l’adopter et aussi surprenant que cela puisse paraître, le mari tombe sous le charme du bambin. Les années ont passées, la famille toujours soudée, le père souhaite en savoir un peu plus sur la mère biologique de leur fils. Il va donc mener sa propre enquête et finir par retrouver la trace de la mère, une jeune femme, vive et insouciante, actrice débutante à Broadway (mais très connue dans le milieu du X !). C’est à ce moment là que le film tourne à la comédie, délurée et amère, grâce à la révélation du film, l’excellente Mira Sorvino. La mise en scène déroutante au début est entrecoupée par un choeur théâtral grec, hilarant et moqueur !
Dans Maudite Aphrodite, Woody Allen s'éloigne du milieu habituel de ses films majeurs, à savoir celui des artistes et intellectuels new-yorkais (Manhattan, Annie Hall...). Ici, il confronte son personnage, Lenny, archétype habituel de l'intello angoissé, à une prostituée et actrice porno, à un fermier conservateur qui travaille "dans l'oignon", à un proxenet des plus brutal... Mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne souffrent pas ou encore qu'il se sont trompés de destins ; on le voit à la fin du film, ils sont tous éloignés de ce qu'ils étaient quand Lenny à croisé leurs chemins. Maudite Aphrodite fait partie de ces comédies légères et bien huilées que nous offre Allen chaque année depuis le début des années 90 (Meurtre mystérieux à Manhattan, Tout le monde dit I love you, Escroc mais pas trop, Le Sortilège du scorpion de jade, Scoop...). Encore une fois, il démarque son film d'une simple comédie banale en créant des personnages complexes et en faisant preuve d'originalité. Par exemple, il remplace une banale voix off par un choeur grec absolument hilarant ! Le grand F.Murray Abraham (Salieri dans Amadeus) y fait d'ailleurs des apparitions des plus loufoques. Oui, Maudite Aphrodite est là pour exercer nos zygomatiques. Beaucoup d'idées géniales parsèment le scénario, particulièrement bien écrit. De plus, le film baigne dans une ambiance particulière, tendre et un peu poétique (par exemple, la scène superbement drôle où le choeur entame une chanson d'amour en plein New York). Le casting est également très bon. Helena Bonham Carter a un rôle presque réduit à de la figuration, mais bravo à la sensuelle Mira Sorvino, qui a su rendre son personnage amusant et attachant.
EN BREF, une comédie sucrée, qui se regarde bien et qui met en joie son spectateur.
Avec « Maudite Aphrodite », Woody Allen propose un cocktail d’ingrédients bien différents : les références à la mythologie Grecque (le mythe de Pygmalion, Lenny s’attachant à modeler une vie « normale » et respectable à Linda, et la puissance de la déesse de l’Amour), et les démêlés et déboires sentimentaux d’un névrosé ordinaire qui ne parvient pas à s’affirmer. La forme est en adéquation avec l’idée, un chœur antique ponctuant solennellement, dans un théâtre qui ne l’est pas moins, les péripéties de notre héros, journaliste sportif freluquet chargé de couvrir les performances d’athlètes. Mais la forme, cette fois, n’est pas à la hauteur du projet, ni du niveau jusqu’alors atteint par le cinéaste. Les interventions du chœur nuisent au rythme du film, et les situations sont parfois excessives, voire grossières (Allen nous avait habitué à de la finesse). Il reste le caractère comique de certains dialogues et quelques savoureux clins d’œil au spectateur, mais le scénario, qui se termine par un ingénieux rebondissement sur une situation de réciprocité, méritait mieux.
Woody Allen fait ce qu'il sait mieux le faire... Faire rire en parlant d'amour. Avec "Maudite Aphrodite" il signe une tres bonne comédie romantique tres amusante, aux dialogues exceptionnels, et a l'histoire tres originale. Une analyse pertinente du couple, de la nature humaine et de tout un tas de choses, et une analyse fait avec humour et légèreté ! Une œuvre particulière, qui raconte étrangement une belle histoire plutôt simple, en lui donnant beaucoup de charme... Un bien bon film.
Alors que Lenny forme un couple sans problème avec sa femme Amanda, ils sentent qu'ils leur manquent un enfant pour parfaire ce bonheur. Trop occupés pour en faire un, ils vont en adopter un...
Woody Allen écrit et réalise en 1995 Maudite Aphrodite, où on le retrouve dans le rôle d'un chroniqueur sportif new-yorkais qui va se mettre en tête de chercher la mère biologique de son fils adoptif. À partir de ce point-là, il signe un scénario nous emmenant dans toutes sortes de péripéties, parfois assez inattendus, bien que tournants légèrement en rond sur la fin, et signe un film plutôt plaisant et bien rythmé.
Néanmoins, ça ne dépasse jamais vraiment le cadre du plaisant, Maudite Aphrodite est un Woody Allen mineur, manquant notamment d'émotion et d'humour et loin de jouer dans la même catégorie que des films comme Manhattan ou Annie Hall. J'ai aussi été déçu par sa façon de couper régulièrement son film de passage avec des choeurs de la Grèce antique, si l'idée était bonne, l'utilité et la façon de faire sont loin d'être pleinement convaincante. Loin de ses névroses intellectuelles, il explore ici le couple et les moeurs, toujours avec une certaine finesse et intelligence.
C'est tout de même bien difficile d'y bouder son plaisir tant Maudite Aphrodite ne manque pas de charme ou de malice, notamment dans l'avancement de l'histoire ou les personnages. Manquant certes d'émotions, il orchestre tout de même plutôt bien son récit, alternant entre drame et légèreté et ne manquant pas de bonnes idées, notamment dans les dialogues. Lui-même, ainsi que l'ensemble des interprétations dont Mira Sorvino et Helena Bonham Carter, participent pleinement à la réussite du film.
Finalement, Maudite Aphrodite est un film plaisant et franchement sympathique mais assez mineur pour l'auteur de Manhattan, mais un film mineur de Woody Allen reste souvent de bonne qualité et supérieurs à de nombreuses productions auxquelles on peut avoir à faire.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 21 février 2021
L'utilisation de la chorale grecque était dénuée de sens, superlative et complètement en contradiction avec le reste du film. Cela m'a semblé être un autre véhicule sur l'existence et la thérapie par écran large d'Allen. Pourquoi tous ses films nous donnent-ils l'impression d'avoir été les témoins intimes d'une journée de la vie de Woody Allen. Je préférerais qu'il ait choisi quelqu'un d'autre que lui pour le rôle principal ainsi nous pourrions au moins être distraits des techniques de réalisation ou de leur absence dans ce film particulier et nous concentrer plutôt sur le message qu'il essayait de transmettre. Je n'aime généralement pas les films de Woody Allen mais je pensais que celui-ci pourrait être différent. Non seulement la voix de Mira rappelait constamment qu'elle était une actrice qui jouait mal la stupidité mais tout son personnage était totalement improbable. Les blagues sur le sexe étaient grossières même selon les normes d'Allen et les scènes coupées du chœur grec n'étaient ni drôles ni importantes. Je me suis senti insulté par ce film et je n'ai pas ri une seule fois...
Certainement son film le plus drôle depuis sa période purement comique et Guerre et amour en 1975. La narration entrecoupée par les interventions d'un choeur grec venu du théâtre classique est originale. L'efficacité du film doit beaucoup à Mira Sorvino, parfaite dans son rôle de prostituée.