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fancine75
24 critiques
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1,0
Publiée le 19 avril 2012
Alors là pour une fois je ne suis pas d'accord avec les critiques qui ont encensé ce film ! Je m'attendais à un film du genre de "the town" ! c'est tout le contraire ! c'est mou! ça ne décolle pas ! il y a bien une certaine tension mais ça ne mène nul part ! vraiment déçu !
Un film triste, émouvant, voire choquant. On s'attache au personnage principal qui se retrouve perdu au milieu d'une famille pas comme les autres où braquages, deals et autres crimes constituent le quotidien.
Film froid comme une arme, tranchant comme la lame d’un couteau militaire. Surtout à l’image du sourire de la mère interprétée par une terrifiante Jacki Weaver. A côté, ses sales gosses font figure d’ange quoique Pope ne dissimule rien de sa personnalité. Quant à ses frères, ce qui a en effet d’inquiétant, c’est que leur comportement ne dépareille en rien avec le reste de la population : ils sont passe-partout. La violence de ce film est soudaine d’où son intérêt. Enfin, un mot sur le jeune Frecheville : je ne suis pas de ceux qui vont reprocher la monotonie de son visage ; au contraire, voilà un jeune assez équilibré malgré la conduite de sa mère et la mort de celle-ci ; il est s’est invité dans cette famille qu’il ne connaît pratiquement pas ; il est là en observateur, se fait discret et il a conscience de sa place et de ceux qui l’entourent. Son interprétation me paraît juste et en adéquation avec son personnage. A suivre et après on dira s’il est propriétaire que d’une seule expression. Je ne le crois pas.
Une famille de gangsters, les Cody, voit arriver un jeune neveu éloigné. Ce dernier va se révéler moins inoffensif qu’il n’y paraît. Pour un premier film, David Michôd qui se vante d’avoir modèle Martin Scorcese, réalise un véritable coup de maître dans la veine du « Mean Streets » de son idole. Très distancé de ses personnages, son film est froid et sans empathie vis-à-vis d’eux. Dans cette famille sans scrupule, on ne s’embarrasse pas de choix cornéliens dès qu’il s’agit de sauver le groupe. Les meurtres sont froids, filmés à distance et déshumanisés ; loin de la loi du milieu qui rendait attachants les personnages du « Parrain ». Là, tout est mis à distance tout en restant cruellement efficace. Le jeune Joshua propulsé au centre de cette famille va vite devenir le caillou dans la chaussure. Il est le cancer qui va gangréner de l’intérieur l’unité familiale. Il paraît pourtant tellement inoffensif que la famille ne perçoit pas que le danger viendra de l’intérieur. Certains comparent ce film à un film de James Gray dans sa fausse lenteur et dans l’inexpressivité de son personnage principal ; pour mon compte, je pense ce réalisateur encore supérieur… David Michôd… un réalisateur à suivre… dans le cinéma d’action efficace.
très bon film. des passages mous quand même. des acteurs convaincants. jusqu'au bout on se demande quel camp il choisit. on le découvre dans cette fin sans grande surprise. a voir.
Un polar noir brillant et intense en forme de tragédie grecque, qui nous plonge dans le quotidien d’une famille de gangsters sur le déclin dans le Melbourne des années 80, porté par une interprétation impeccable. 3,75
Le rythme est beaucoup trop lent pour une histoire qui ne parvient pas vraiment à capter l’intérêt du spectateur. C'est assez classique, parfois même prévisible et puis le coup des ralentis avec une musique traînante, c'est bien une fois ou deux, mais au bout de la douzième fois, c'est chiant et trop maniéré .
Un polar dur , brutal et plein de sens qui propose le portrait intime d'une famille de criminels australienne dans une ambiance prenante . Pas toujours très rythmé , le scénario raconte l'arrivée d'un jeune adolescent dans la famille de sa grand-mère et de ses oncles , une famille qui vit dans le crime et la violence et qui va bouleversé ce petit monde bien organisé , une intrigue qui réussit , a travers ces personnages, a donné du sens a son titre et semble décrire l'homme avec beaucoup de pessimisme mais sans fausse note . Pour son premier film , le jeune James Frenchville reste trop morne , trop impassible face a des acteurs du calibre du convaincant Joel Edgerton , de la glaçante Jackie Weaver ou encore du toujours bon Guy Pearce mais c'est bel et bien l'excellent Ben Mendelsohn qui tire son épingle du jeu . Dans le plus pur style australien , David Michod arrive a créer une ambiance aussi tendue que dramatique , une tension qui peut se briser a tous instant a travers une mise en scène surprenante et impitoyable . Un beau polar très sensé et intriguant , une oeuvre brutal et choquante sans concession .
Le début du synopsis décrit à merveille le film...une banlieue anonyme à Melbourne...et bien c'est ennuyant une banlieue anonyme à Melbourne! Malgré une volonté de surprendre le spectateur grâce à la nonchalance affichée des personnages, ça ne prend pas. A l'exception de Jacki Weaver, suberpe dans son rôle de matriarche, les personnages sont inexistant, fantomatique, hors du réel...on ressort du film avec un sensation de vide, ce qui est rarement bon!
Le début s'annonce bien,on nous presente la famille de gangsters et leur maman qui adore ses "petits chatons".Une ambiance un peu à l'italienne". Mais on est vite deçu par la tournure des evenements, pas ou peu d'actions , pas de braquages, ou est la vie de gangsters que l'on nous avait promis dans la premiere partie du film?Certe il y a une histoire de famille mais sans intrigue,sans suspens.C'est plat.Les personnages sont bien joué et le peu d'action du film permet de s'attarder un peu plus sur eux mais c'est tout.
Difficile de critiquer un tel film... Tout est impeccable : du scénario finement écrit à la mise en scène inspirée et inventive servie par une musique magnifique adéquate, jusqu'à l'interprétation d'une justesse remarquable. Un film noir comme on en voit trop peu de nos jours. Un pur bijou à voir absolument pour les amateurs de bons polars...
Un bon film psychologique, nous montrant à la fois une famille soudée et une famille qui se fait des coups bas. Les gens peuvent parfois être atroces entre eux. On a envie de savoir comment cela va se terminer. Josh, divisé entre sa famille et la police, hésite de nombreuses fois avant de trouver son camp, et je trouve la fin méritée.