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loeil38
19 abonnés
487 critiques
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4,0
Publiée le 14 janvier 2011
vraiment un bon film et qui est tiré d'une histoire vrai on s'ennuie pas du début a la fin on est prie par la Psychologie des personnages chacun a une gamberge différente des choses en tous qu'a super film le cinéma australien monte en puissance j'avais déja étais bluffer par la série australienne underbelly qui est génial et aussi tiré de fait réel
J'ai regarder ce film par pur hasard, je ne m'attendais à rien, je n'avait aucun préjugé sur ce film, j'ai lu aucune critique bref je suis parti dans l'inconnu mais ce film m'a plutôt plu. Sa grande force est sa justesse, le film est crédible ,l'intrigue peut sembler réel voir même trop mais c'est ce qui rend le film intéressant, pas de fusillade en plein centre ville, des situations improbable a l'hollywoodienne, tout est en retenu et sa fait du bien et rend le film captivant. Les acteurs sont trés bons, j'avou ne pas en connaitre beaucoup à part Guy Pearce les autres sont de purs inconnus pour moi et ce n'est pas plus mal desfois car ca renforce l'aspect plausible de l'histoire. Les musiques sont trés belles, la réalisation est plus que correcte donc franchement j'ai apprécié ce film et je le conseille, c'est une bonne découverte.
Primé à Sundance et bien accueilli dans la critique anglophone,"Animal Kingdom" n'est pourtant qu'un banal thriller psychologique opposant une famille de petits truands et la brigade anti-gang de Melbourne.Au centre de cette confrontation empirique,un ado de 17 ans,déguingandé,déboussolé doit choisir son camp,rapidement et définitivement.Postulat vu des centaines de fois,et qui se heurte ici à une platitude mal venue,tant dans le jeu des acteurs(même Guy Pearce,le seul acteur célèbre de la distribution,en capitaine compréhensif semble s'ennuyer)que dans le cheminement de l'intrigue.Les liens du sang au-delà de toute moralité et de toute justice?C'est le message qui semble subsister dans cette famille,où une mère quasi incestueuse,se contente de choyer ses grands enfants meurtriers,dont un psychopathe incapable d'enrayer la spirale négative.La mégalopole australienne devient le théâtre d'un western urbain écrasé par le soleil,et la menace paraît pouvoir surgir de n'importe quelle rue.La mise en scène,assez dynamique,accrédite le parti pris de la désespérance et le montage participe au sentiment d'urgence.Mais ces qualités techniques ne suffisent pas à faire sortir le film de l'ornière du tout venant suspense movie.
Remarqué à Sundance, et pour cause il a remporté le grand prix, «Animal Kingdom» s'impose comme un film hybride (drame/thriller) haut de gamme. Une première réalisation pour David Michôd, et un talent franchement évident : une mise en scène inspirée, une direction d'acteurs impeccable, un scénario savamment ficellé.. Il arrive à imposer une ambiance singulière, dense et assez tendue de bout en bout. La plus grande qualité de son oeuvre c'est de laisser dans son script la place à creuser chacun des personnages, par l'intermédiaire de la dimension familiale. D'ailleurs le casting sert très bien sa cause, Jacki Weavers et James Frecheville en tête ... Petit point déroutant néanmoins, bien qu'il soit en adéquation avec la vision des personnages : la façon d'appréhender et de filmer la mort. Une vision étonnament glaciale et distante sur les personnages qui s'en vont, laissant peu de place à l'émotion, c'est intéressant autant que déroutant. Un peu trop bavard, un peu trop froid, mais terriblement bien maîtrisé: ce film sur la loi du plus fort est une première audacieuse et une première réussie pour David Michôd!
Animal Kingdom porte un regard troublant et intime sur l’effondrement d’une famille de gangsters dans le Melbourne des années 80. Le premier long-métrage du réalisateur australien David Michôd est remarquable en tout point. Profond, vif, tendu et bien joué.
Inspiré d’une histoire vraie et traité comme un thriller basique (le protagoniste innocent lâché dans un environnement hostile), Animal Kingdom ne laisse aucune place au glamour ou à la bouffonnerie souvent rattachés au genre. Exit sentimentalisme et bien-pensance. Sa force, le film la tire essentiellement de la fidélité effrayante par laquelle il avance sans rompre le lien qu’il entretient avec ses principales thématiques: l’essence humaine et les lois de la nature.
Petit tour de présentation du gang. Trois frères: Craig Cody, le dealer de drogue, ses deux frères Pope et Darren, leur terrifiante mère Grandma Smurf et l’ami de la famille et braqueur de banque Barry. Mais avant de tous les rencontrer, Michôd nous présente Josh dans une brusque introduction ou celui-ci regarde, l’oeil hagard, un équivalent australien d’A prendre ou à laisser (mais mieux parce que sans Arthur) pendant que des infirmiers tentent de réanimer son épave de mère, agonisant d’une overdose. Dérangeant. “Je ne sais pas trop ce que je dois faire maintenant” annonce-t-il à sa grand-mère Grandma Smurf à l’autre bout de fil. “Ne t’inquiète pas. Prépare ton sac, je viens te chercher”. Au moment le moins opportun, au lendemain du décès de sa mère et à la veille d’une guerre explosive entre la police de Melbourne et sa famille d’accueil, Josh est recueilli par les Cody.
Sur un tempo de plus en plus fiévreux, Animal Kingdom éreinte son spectateur à coup de retournements narratifs inattendus. Jeté en pâtures, l’apathique anti-héros avance tortueusement dans l’orbe d’une machination sans doute trop grande pour lui. Un peu à la manière d’un American History X, le suspense et l’anxiété naissent de ce que spectateurs sont déchirés entre l’espérance d’un salut ou la crainte de l’irrémédiable. Une scène-clé d’une étouffante sauvagerie hantera certainement même les plus imperturbables pendant de longues semaines. Comme pour inviter son spectateur à reprendre son souffle, Animal Kingdom se suspend par moment dans une quiétude contemplative mise en valeur par les effets de ralenti et le remarquable travail du compositeur Anthony Partos.
Au panthéon des plus vilaines mères de famille du cinéma, Jacki Weaver mérite certainement une place d’honneur. Parmi tous les prédateurs d’Animal Kingdom, Grandma Smurf est certainement la plus dangereuse. La soixantaine radieuse mais prononcée, le regard bestial de la petite blonde peroxydée effraie. Elle embrasse langoureusement ses garçons sur la bouche, fais chanter la police et commandite le meurtre de quiconque se trouve en travers de son chemin. Tout ça en démoulant des biscuits tout juste sortis du four ou en babillant chiffons avec la voisine devant une émission de variété.
Verdict: En prenant le temps de creuser ses personnages, Animal Kingdom atteint une profondeur et une vraisemblance émotionnelle rare. Le premier film de l’auteur-réalisateur David Michôd est une hypnotique perle de noirceur. Sombre et fascinant.