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Christoblog
827 abonnés
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1,0
Publiée le 30 avril 2011
J'attendais beaucoup du film australien Animal kingdom. Le pitch était intrigant : une famille de malfrats australiens violents et cruels, et un drame shakespearien mêlant apprentissage et trahison...
Malheureusement, le résultat est passablement raté. La faute d'abord à l'acteur principal James Frecheville, qui joue le jeune neveu intégrant sans vraiment le vouloir le gang des oncles. Son jeu a l'expressivité d'une brique. Et même d'une brique immobile, car une brique lancée, ou transportée en brouette, manifesterait probablement plus de sentiments que notre ami James, mutique, acnéique, et dont la largeur du cou semble inversement proportionnelle au talent.
La mise en scène est maniérée (du genre à mettre des ralentis quand la tension est à son comble), et la bande-son du film procure la même sensation qu'une colonne de fourmis en procession vers votre cerveau à travers votre conduit auditif. Le scénario enfin est cousu de fil blanc, il en devient risible sur la fin : après une ellipse gigantesque, le dénouement prévisible arrive... par surprise.
Regardez la photo ci-dessus : le film ne se prend pas pour de la m...e, et n'hésite pas à singer le Tintoret ou Véronèse... les Sopranos avaient osé le même type d'image, mais eux pouvaient se le permettre. Faites circuler les kangourous, il n'y a rien à voir. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Il faut déjà avouer que c'est un premier film très prometteur. "Animal Kingdom" a une certaine classe. Entre le film noir classique et la tragédie théâtrale grecque ou même shakespearienne (très accentué par le beau et intelligent générique du début), le premier film de David Michôd est le drame d'une famille de criminels sans scrupules, sans foi ni loi, sauf celle de la loyauté... Le film est humainement intéressant. Violent, parfois troublant, le principe de la loi du plus fort, loi de la jungle (d'où le titre), et aussi le fait de trouver sa place dans un milieu impitoyable, qui n'est pas le notre sont les thèmes forts du film. Trahisons, concessions, sacrifices... Le scénario d' "Animal Kingdom" est une belle réussite sur ce plan là malgré ses quelques longueurs pendant la première heure du film. Sur le plan visuel, c'est loin d'être laid. L'usage du ralenti est assez bien maitrisé et il y a de très beaux plans. La musique est excellente, assez angoissante pourtant très simple. Au final, "Animal Kingdom" est une petite perle du cinéma australien et une bonne surprise parmi les sorties 2011 !
Film prenant, une excellente accroche pendant la première demi-heure qui pose les personnages. De très bons acteurs et un scénario plutôt intéressant avec cette famille de truands faisant penser à un western avec les Clanton et McLaury de Wyatt Earp. Des longueurs néanmoins et des plans de ralentis que je trouve inutiles. Des images qui auraient pu être plus soignées mais la mode est malheureusement là. Bonne musique. Au total un très bon film.
Quelle horreur ce film !! Je pensais voir une gentille petite famille de criminels mais bon délire tout de même... Rien du tout !!! Ils sont angoissants ces gens là !! Ils ne font pas rire ! Les flics non plus ! Ce qui a de bien, c'est que je suis sorti secoué !! Pas indifférent du tout ! Je pense que je m'en souviendrai longtemps de ce film là !!
Ce film là, nous l'avons déjà vu cent fois. Seul le metteur en scène ne le sait pas. Ennui total, ça se traine et si ça ne suffisait pas un plan sur cinq est au ralenti. Ne vaut pas ce qu'on en dit mais bon, c'est un premeir film....
Ce film est un véritable chef d'œuvre, d'une violence froide et glaciale. Il n'y a pas de place à l'émotion, au drame. Ce qui rend ce film encore plus saisissant avec une fin qui ne laissera personne indifférente.
Insolite à tous points de vue, australien, premier film, drame shakespearien chez les gangsters, sorte de remix du "famille je vous hais" de Gide, Animal Kingdom se présente comme une étude ethnologique particulièrement glaçante. L'une des premières images nous montre une représentation en "cuivre" du Roi des animaux et de ses proches, métaphore idéale de ce que sera le film, huis-clos étouffant au cœur d'une famille de gangsters lambda de Melbourne. Nous ne sommes pas chez les mafieux de Scorsese qui roulent sur l'or et se vautrent dans le mauvais goût. Dans la famille Cody, on "travaille" pour vivre, rien d'autre. On se questionne même sur l'avenir du métier, les issues possibles pour changer de voie (parmi lesquelles la bourse !). C'est une famille d'hommes surveillée par le regard protecteur et intrusif d'une mère lionne, une famille où la virilité doit être montrée, une famille de règles. Josh l'intègre après la mort de sa mère (la sœur de la fratrie) et se confronte à ses codes, tout comme il se confronte à la famille "normale" de sa petite amie. Ce qui frappe en premier dans Animal kingdom, c'est la maîtrise de l'ensemble. La mise en scène est admirable, étouffante, anxiogène, le cadre précis, la bande son sophistiquée, le rythme travaillé, jouant de la lenteur et des ellipses pour amplifier la pesanteur d'un récit particulièrement glauque. Peu d'action mais une ambiance moite et de plus en plus angoissante au fur et à mesure que le fil se détisse (ou se tisse selon le point de vue). Présentant une galerie d'hommes virils, détraqués ou trouillards, et de femmes à la présence en apparence discrète, le casting participe à l'harmonie cinématographique de l'ensemble. Premier essai réussi pour David Michôd. On attend la suite.
Très ennuyeux, déjà vu mille fois, toujours les mêmes histoires de gang, de braquage, c'est nul. Un peu plus neurasthénique que d'habitude en plus cette fois-ci, à l'image du héros qui reste bouche bée, assis, les yeux dans le vague pendant tout le film. Juste un point et demi pour les deux, trois scènes avec une musique magnifique. Rien qu'à l'entendre, on croit qu'on voit un chef d'oeuvre. Et puis, on regarde le film. Et en fait, non.
Déception. Certes le film témoigne de réelles qualités d'écriture, principalement sur le plan du portrait familial peu banal qu'il représente : les personnages ont une véritable psychologie, traités avec soin par le réalisateur qui n'oublie pas de leur conférer une ambivalence. Le protagoniste, adolescent croulant sous le poids de la culpabilité, est à ce niveau l'un des plus intéressants... Pourtant Animal Kingdom ne parvient que trop rarement à éviter l'ennui chez le spectateur, criblé d'erreurs de rythme et de séquences molassonnes. La mise en scène, très inégale, trébuche entre moments d'une froideur efficace et blocs de plans sans inventivité. A vue d'oeil l'ensemble n'est pas désagréable à regarder mais franchement bancal sur la durée ( une bonne heure de métrage consiste en une accumulation plaplate de dialogues filmés en champ - contrechamp... Quelle originalité ! ). Jolie lumière, montage pépère, une actrice hors paire jouant la mère... Malgré tout rien ne parvient à nous libérer de l'ennui global jusqu'au dénouement d'une grande brutalité, qui nous laisse finalement ( et facilement ? ) sur une impression positive. Bref cela ne suffit pas à nous faire oublier les potentiels ronflements du voisin d'en face, comme si cette chronique dévastatrice sentait légèrement le pétard mouillé. Dommage...
Un film poignant !!!! La violence tarde à arriver mais une fois qu'elle est présente, elle reste toujours présente et plonge le spectateurs dans un pur climat de tension. De plus, le tout est soutenu par de magnifiques acteurs.
Excellent film. Comme je suis fan de Guy Pearce, c'est pas très objectif, mais le film est très beau, les comédiens sont impeccables, le traitement du son est super, l'histoire surprenante et poignante et traite de sujets complexes. Un film noir d'une remarquable profondeur thématique qui prouve encore une fois que le cinéma de genre (bien qu'ici assez intimiste) est sûrement ce qui se fait de mieux. A la fois efficace, intense, haletant et intelligent. Un film à voir absolument en salle.
Encore un film policier bien décevant pour les amateurs du genre. Je m'explique mal l'enthousiasme d'une large part de la critique et des spectateurs. Certes, le point de départ du scenario était intéressant et le film est bien servi par ses interprètes et notamment Jacki Weaver. Mais cela mis à part, la mise en scène ne se distingue que par son maniérisme : utilisation abusive de la profondeur de champ, des plans rapprochés, du ralenti, affadissement des couleurs, toutes choses qui rendent la projection pénible à suivre sans vraiment servir le propos. Et un retour "à froid" après la projection laisse apparaître les incohérences de la narration.