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Y Leca
30 abonnés
991 critiques
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2,0
Publiée le 21 mai 2022
L'histoire de la mamie mafieuse et de sa famille dysfonctionnelle tient jusqu'au meurtre par overdose. Ensuite les invraisemblances, déjà nombreuses, l'emportent et plombent tout, ainsi que le jeu monolithique et l'air perpétuellement buté du jeune James Frecheville. Définitivement pas des Soprano australiens.
Film coup de poing. Réalisation, jeu des acteurs, psychologie des personnages, scénario, tout est parfait. On est totalement saisis sur son fauteuil. Il manque quelque je-ne-sais-quoi pour la qualification de chef d'oeuvre.
Malgré un bon final, efficace, Animal Kingdom n'est jamais crédible, à mon sens pour un mauvais casting et des actes souvent incohérents, beaucoup trop fort pour si peu. Alors le film cherche sans doute à être non conventionnel mais c'est trop gros, beaucoup trop pour moi et ça n'a jamais pris.
David Michôd dépeint avec une certaine subtilité les coulisses d'une famille de gangsters, dans une ambiance relativement austère. L'alliance du thriller et du drame social est dosée correctement, pour donner au spectateur une tension constante dans un scénario assez libre. Le style sobre et réaliste n'est pas déplaisant, avec une lenteur bien maîtrisée. Les longueurs à retardement sont parfois pesantes, mais alimentent l'efficacité des dialogues et des situations. "Animal Kingdom" exploite alors le filon d'une violence crue et morale qui reste propre à l'écran. Le profil humain de l'inspecteur incarné par Guy Pearce est à souligner. Au contraire, l'aspect le plus exaspérant du film est le visage mono-expressif du jeune neveu, qui finit presque par agacer. Autres critiques sur: http://cineglobe.canalblog.com/
Film très maîtrisé ou les scènes de violence sont filmés d'une manière très originale pour que l'attention du spectateur se concentre avant tout sur les personnages, leurs doutes et leurs errements. Brillant pour un premier film.
Une véritable descente aux enfers dans un univers impitoyable. L'étude d'une famille qui a choisi le crime comme moyen de subsistance. Les rapports entre les membres de cette terrible famille sont remarquablement décrits et ambigus à souhait. Subtil et vénéneux. A voir ! L'interprétation, particulièrement celle de l' actrice qui incarne la mère, est brillante. Et pour une fois les dialogues du doublage en français ne dénaturent pas le propos, on entend aucune de ces voix de canard, ridiculisant un des personnages, qui trop souvent se fait entendre sur les doublages de films américains.
Animal kingdom où comment rendre compte de la mafia australienne avec brio. Ce film est d'une puissance inimaginable, les acteurs sont de vraies étoiles et brille à l'écran surtout Jacki Weaver. Les décors sont très beaux et l'histoire est excellente et la violence du film est assez conséquente peut-être le seul petit bémol du film. Le tout est mélangé avec une BO pétillante qui donne cette ambiance si particulière à ce film.Sans aucun doute une des grandes surprises de cette année.
Star parmi les films étrangers de l'année 2011, "Animal Kingdom" a réussi a faire parler de lui auprès du public mondial. Malgré une histoire et une ambiance digne des grands films criminels, la faiblesse récurrente du personnage centrale rabaisse l'appréciation que l'on peut avoir pour ce long-métrage. Chaque personnage est pourtant très bien travaillé. Chacun possède sa personnalité et ses ambitions. les relations qui les entremêlent sont remarquablement mis en scène mais la vision passive de Josh suscite l'ennui et l'exaspération. Guy Pearce, comme à son habitude, parvient à jouer son rôle de manière très correcte mais ne peut véritablement révéler l'ampleur de son talent en raison de la participation, tardive de son personnage à l'histoire. Au final, "Animal Kingdom" est un film semblable à "The Yards" mais qui manque cruellement de point d'attache. Il peut tout de même permettre de passer une soirée mais qui sera bien vite oubliée par la suite.
Une oeuvre sombre avec une palette géniales d'acteurs britanniques. Le tout est très prenant notamment du point de vue du jeune neveu de la famille, pris dans un engrenage dont il n'est absolument pas responsable... Se projeter à sa place est d'ailleurs très intéressant, car un parti pris est de mise : doit-il suivre sa "famille forcée" sous prétexte des liens du sang ? Doit-il lui tourner le dos ? En découle une ambiance dérangeante et sombre qui fait toute la qualité du film, qui personnellement me fait également penser à une possibilité de série, grâce aux personnages et aux multiples coups bas. "Les Sopranos irlandais", why not ?
A l'instar de Easy Money récemment sortit en france, "animal kingdom" est un exellent film de gangsters venu d'Australie qui n'a rien à envier à un scorsese. Une brochette d'acteur quasi inconnu mais pas dépourvu de talent, seul Guy Pearce était déjà relativement connu. La musique participe à la réussite du film. Franchement si vous aimez les films de mafia, gangsters ou autres truands vous ne serez pas déçu!
Insolite à tous points de vue, australien, premier film, drame shakespearien chez les gangsters, sorte de remix du "famille je vous hais" de Gide, Animal Kingdom se présente comme une étude ethnologique particulièrement glaçante. L'une des premières images nous montre une représentation en "cuivre" du Roi des animaux et de ses proches, métaphore idéale de ce que sera le film, huis-clos étouffant au cœur d'une famille de gangsters lambda de Melbourne. Nous ne sommes pas chez les mafieux de Scorsese qui roulent sur l'or et se vautrent dans le mauvais goût. Dans la famille Cody, on "travaille" pour vivre, rien d'autre. On se questionne même sur l'avenir du métier, les issues possibles pour changer de voie (parmi lesquelles la bourse !). C'est une famille d'hommes surveillée par le regard protecteur et intrusif d'une mère lionne, une famille où la virilité doit être montrée, une famille de règles. Josh l'intègre après la mort de sa mère (la sœur de la fratrie) et se confronte à ses codes, tout comme il se confronte à la famille "normale" de sa petite amie. Ce qui frappe en premier dans Animal kingdom, c'est la maîtrise de l'ensemble. La mise en scène est admirable, étouffante, anxiogène, le cadre précis, la bande son sophistiquée, le rythme travaillé, jouant de la lenteur et des ellipses pour amplifier la pesanteur d'un récit particulièrement glauque. Peu d'action mais une ambiance moite et de plus en plus angoissante au fur et à mesure que le fil se détisse (ou se tisse selon le point de vue). Présentant une galerie d'hommes virils, détraqués ou trouillards, et de femmes à la présence en apparence discrète, le casting participe à l'harmonie cinématographique de l'ensemble. Premier essai réussi pour David Michôd. On attend la suite.
Amusant de constater comme ce film est vu comme un film d'action, un thriller policier au sujet social alors que, Animal Kingdom, est de loin un drame avant toute autre caractérisation superflue. Et erronée. La puissance dramatique qui en ressort est telle que l'expédier au profit d'autres éléments d'analyse permet de ne pas parler du douloureux. Celle d'une violence incroyablement ordinaire, absolument inscrite dans les gènes sociaux et culturels, où l'individu, appelons-le l'être humain, n'a qu'une valeur, c'est celle de la filiation.
Pas la claque promise, mais un thriller solide néanmoins. Le scénario aborde un thème abordé cent fois, mais réussit tout de même à trouver son propre intérêt : le fait que l'action se passe à Melbourne en est déjà une bonne raison. Pour un premier film, David Michôd s'en tire vraiment bien, mais ce sont surtout les acteurs qui sont les gros atouts du film, notamment Ben Mendelsohn et Jacki Weaver ; il faut dire que leurs personnages, parmi les plus tarés vus depuis quelque temps en salles, leur donnent une excellente matière première. Un film solide et efficace.
Une grande déception. C'est comme un soufflet qui sans cesse gonfle puis se dégonfle aussitôt; la faute à une mise en scène lourde et à une pléiade de temps morts. Dommage car même si le scénario reste globalement pauvre, les liens qui unissent cette famille de dégénérés sont intéressants. spoiler: Et que dire du twist final avorté et pas du tout logique...