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Votre avis sur Animal Kingdom ?
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Animal Kingdom est la première réalisation de David Michôd, jeune réalisateur australien dont je vais désormais suivre les futurs projets. S'inspirant des grands films de gangster familiaux comme Le Parrain ou The Yards et offrant une photographie léchée et une mise en scène lyrique de la violence, ce premier film en fait parfois trop mais est porteur de grandes promesses. Michôd parvient parfaitement à exposer de manière très progressive et subtile les personnalités des personnages secondaires et comment s'installent petit à petit les rapports de forces et les pressions exercées par chaque membres de la famille et par un policier sur notre jeune héro qui ne souhaitait après tout que vivre la vie paisible de M. Tout le monde. Vie qu'il peut entrapercevoir via sa petite-amie et sa famille mais que sa propre famille et notamment sa matriarche glaçante de malignité et d'amoralité ne peut lui autoriser. Avec un final pessimiste et cynique à souhait, Michôd nous laisse imaginer des suites qui ne peuvent être que tragiques.
Un très bon film, prenant et porteur de nombreuses promesses pour les réalisations à venir.
Un très bon film, prenant et porteur de nombreuses promesses pour les réalisations à venir.
Royaume, n, m : régime dans lequel la fonction de chef d'État est héréditaire.
Tous les mécréants seront châtiés, tous les inutiles brûlés.
Tous les mécréants seront châtiés, tous les inutiles brûlés.
Drame familial et film (très) noir se confondent ici à la perfection, comme dans l'excellent "The Yards " de James Gray auquel on pense très vite.
Les personnages sont complexes et on comprend vite l'issue fatale de cette histoire.
Un grand film noir.
Les personnages sont complexes et on comprend vite l'issue fatale de cette histoire.
Un grand film noir.
bsalvert
une histoire classique d'un jeune coincé entre famille et police, tous les choix sont possibles. Ce qui rend le film intéressant c'est la manière dont il est tourné et qui nous lie au personnage.
PLV : plongée dans un monde glauque
PLV : plongée dans un monde glauque
FaRem
Un bon film avec un scénario très prenant, ça se laisse regarder mais ça manque vachement de rythme.
Un polar noir brillant et intense en forme de tragédie grecque, qui nous plonge dans le quotidien d’une famille de gangsters sur le déclin dans le Melbourne des années 80, porté par une interprétation impeccable. 3,75
Enorme claque que ce film! Les acteurs sont excellents, l'ambiance familiale écrasante bien retranscrit sans en faire des tonnes, l'ensemble de la mise en scène est vraiment bien faite. A voir.
Un film très lent à l’ambiance pesante. Il ne s’y passe pas grand-chose et j’ai frôlé l’ennui à plusieurs reprises. On sent venir le coup de théâtre un peut trop tôt à mon gout, et après coup on se rend compte qu’il y a quelque chose qui ne colle pas dans ce scénario improbable. L’auteur qui mise tout sur le contraste entre la personnalité falote et plutôt lâche du personnage principal, et la chute du film, révèle une incohérence et un manque de crédibilité qui a beaucoup de mal à passer, même si l'on peut donner plusieurs interprétations au geste final. Le film n’est pas mauvais, mais en s’attachant à trop vouloir montrer la banalité quotidienne d’une famille de criminels, on a un peu tendance à trouver l’histoire également un peu banale et sans grand intérêt.
Ce thriller permet de réveler un jeune acteur et de prouver qu'on peut faire de très bon films en Australie.
pierrre s.
Animal Kingdom est une plongée violente et sans concession dans une famille de truands australiens. L'ambiance est pensante, mais le tout est beaucoup trop long, et l'acteur principal n'est pas au top.
Jacki Weaver mérite amplement son Oscar du second rôle pour ce film australien ; une vraie Ma Dalton, prête à tout pour sauver les meubles sans en avoir l'air. James Frecheville, malgré un rôle tout en retenue, marque aussi l'écran. Le meilleur dans ce polar, c'est qu'on y croit et qu'il ne nous prend pas la main pour nous guider en terre prémâchée, à part une scène. Le refus du manichéisme ou de la leçon de morale rend l'oeuvre d'autant plus vivante quel la réalisation rejette tout pathos classieux, toute musique superflue. Malgré quelques pointes d'ennui et un personnage de jeune fille assez cruche, David Michod promet.
Animal Kingdom accumule les clichés de forme qui m'exaspère : voix off et abandon de la voix off, orgies de ralentis, refus de montrer la violence, etc.
Renversant, l'intrigue est à couper le souffle. La tension est omniprésente. Belle performance du jeune acteur James Fracheville.
Un film assez classique finalement mais rien n'est fait dans la dentelle, c'est assez choquant et malsain. Il n'y a pas de règles ni de fraternité dans cette famille australienne. La fin est choc et remonte le niveau du film assez moyen.
Un rythme posé, une ambiance glaciale, une famille où la loi du plus fort est un mode de vie. Les acteurs sont tous excellents et la musique aussi. Une bonne surprise venue d'Australie.
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