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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 octobre 2010
Une véritable claque, on arrive à nous faire apprécié un authentique esclavagiste des temps modernes: chapeau. La vie d'un homme, découvrant le diagnostic tardif de son cancer, vivant seul avec deux enfants et devant toujours gérer la psychose maniaco-dépressive dont souffre sa femme. L'histoire poignante d'un homme qui sachant sa mort imminente, décide de, à son échelle, réparer les dégats commis dans sa vie (tout cela entraînant des effets collatéraux indésirés ). Voila une belle surprise avec un Javier Bardem juste incroyable!
C'est à un long tunnel d'ennui et d'indifférence que nous invite Inarritu. Dans Biutiful, sa virtuosité un peu brute tourne à vide, produisant des images fades et sans relief, ne suscitant pas le début d'un commencement d'empathie.
Le scénario est squelettique : il convenait pour un court métrage. Inarritu l'étend tristement pendant plus de 2h15, en partant dans plusieurs directions qui jamais ne se rejoignent pour former un vrai film : réalisme social, drame familial, fable surnaturelle. La musique insiste lourdement sur quelques moments clés avec une franche indélicatesse.
Très rarement, une fulgurance rappelle ce que le réalisateur est capable de faire : le long plan séquence de l'entrée dans la boite de nuit, par exemple. Mais ces quelques pépites ne sauvent pas le film. Que Bardem ait obtenu le prix d'interprétation masculine à Cannes est surprenant : sa grande carcasse adopte le masque buté de la douleur pendant 95 % du film.
En résumé (elle est un peu facile, mais j'y ai pensé pendant le film tellement je m'ennuyais) : Biutiful ne l'est pas. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Petite déception... Après 3 énormes films Inarritu trébuche. On suit un homme usé qui se sait condamner et qui va tenter de subvenir à ses proches avant de partir. Bémols : cet homme est médium ?! comment et depuis quand mystère ?! Est-ce que ça fait avancé l'histoire que nenni. Ensuite le problème se pose sur le regard bienfaisant sur cet homme qui reste un pourri, un homme qui profite des clandestins, bref passons. Petite invraisemblance, même si c'est l'Espagne il est peu vraisemblable que les policiers soient aussi violents avec de simples vendeurs à la sauvette... Heureusement Inarritu reste un cinéaste génial qui sait filmer comme peu le font. La mise en scène est toujours aussi créative, chaque plan est une leçon et que dire de cette vision d'une Barcelone très loin des cartes postales ; on est dans les bas-fonds... Bardem est juste énorme. Le vrai soucis du film reste donc le scénario, sur ce point il est à noter que ce film est le seul des 4 à ne pas avoir été scénarisé par Guillermo Arriaga... Une des raisons à cette petite baisse de régime ?!
Si on me dit que ce film est d'un metteur en scène anonyme je risque de le trouver bon, si je me dis que c'est un film d'Alejandro Gonzalez Inarritu, je vais peut être le trouver mauvais...C'est la rançon du talent...le désir a horreur de la déception....Voila pour dédramatiser l'enjeu subjectif de ce film....Quant au film il a d'indéniables qualités, une musique qui colle à l'image, voire à l'émotion (on est habitué avec Inarritu), une histoire qui quelque part prend le parti de...., dénonce les tensions sociales, une émotion qui même si elle est parfois difficile à appréhender devient palpable au fur et à mesure que le film progresse....On est dans un registre de cinéma plus espagnol que sud américain et pour fait le film se déroule à Barcelone...Regards sur l'immigration, sur la drogue et la déchéance des couples le film est riche et retrouve un peu de la sobriété d'Amours chiennes...Les amateurs apprécieront...Des qualités ce film en a beaucoup mais il a un défaut presque majeur, la présence de Javier Bardem dont la présence étouffe presque le scénario...Vous mettez Gabin dans un film vous changez le film, Javier Bardem aussi de par une présence que je trouve pour ma part gênante et grossière (voix, intonations, regards, physique, etc...) Malgré tout la sensation qui se dégage du film est apaisante et empreinte de beauté, Inarritu a le talent d'alterner des plans lumineux sur des fourmis après une dispute, sur un soleil couchant après un décès, c'est un esthète indéniablement avec du coeur...Je ne m'en lasse pas...A voir...
On ne sort pas indemne du dernier film d'Inárritu. Rarement cinéaste n'a dépeint notre monde avec autant de noirceur et de pessimisme. Sa caméra virtuose et son sens de l'éclairage génèrent une atmosphère particulièrement glauque, qui nous reste à l'esprit de longues heures après avoir quitté la salle. Se concentrant sur le personnage principal, un quadragénaire cramé par la vie se débattant dans les bas fonds de Barcelone où végète une foule de clandestins du tiers monde exploités par des employeurs voyous, et tentant de protéger ses enfants d'une mère paumée et d'un destin social peu réjouissant, le réalisateur mexicain décline la spirale morbide de notre société à travers la chute inéluctable de son héros. Son propos est magnifiquement servi par un Javier Bardem halluciné et hallucinant, dont la prestation fera date. Même si certains ne manqueront pas de fustiger une surcharge de misérabilisme, voilà un film important au souffle indéniable.
Film sans concessions, très juste et très émouvant. Le réalisateu r nous met face à la misère sociale sous tous ses aspects. Interprétation remarquable de Javier Bardem.
Déception ! J'avais adoré "Amours chiennes"; et "21 grammes" (surtout "21 grammes" !); et "Babel". Il me paraissait donc normal de m'attendre à me régaler à la vision de "Biutiful", présenté en compétition à Cannes 2010. Iñárritu lui-même rapproche "Amours Chiennes" au rock ; j'aime le rock. Rapproche "21 grammes" au jazz ; j'aime le jazz (pas tout, mais quand même !) ; rapproche "Babel" à l'opéra ; j'aime certains opéra. Et il compare "Biutiful" à un requiem ; j'aime les requiems de Mozart, de Brahms, de Faure, de Campra, de Gilles et d'autres encore, mais ... je n'ai pas franchement aimé "Biutiful". Question de scénario ? On peut se poser la question puisque les 3 premiers films d'Iñárritu avaient Guillermo Arriaga comme scénariste, "Biutiful" étant le premier pour lequel Iñárritu a écrit lui-même le scénario, avec Armando Bo et Nicolás Giacobone. Tourné à Barcelone et dans sa région, "Biutiful" nous raconte l'histoire d'Uxbal, un quadragénaire au bout du rouleau, qui possède des dons de medium (!) et qui essaye de sauver ses 2 enfants au milieu de la jungle urbaine, avec sa corruption et ses immigrés clandestins chinois et africains. Dans ce film qui s'étale sur 2 h et 18 minutes et auquel je n'ai jamais franchement accroché, une scène m'a particulièrement horripilé, une scène malheureusement récurrente dans le cinéma d'aujourd'hui et chez Iñárritu (on la trouvait déjà dans "Babel") : LA scène dans la boite de nuit, qu'elle soit disco ou techno ! On notera que Javier Bardem, qui joue Uxbal, a obtenu pour son rôle le prix d'interprétation masculine (partagé avec Elio Germano dans "la nostra vita" de Daniele Luchetti) : pas scandaleux même si on a connu Bardem meilleur que dans ce film, même si les acteurs de "Des dieux et des hommes" et le comédien chinois Wang Xuequi dans "Chongqing Blues" de Wang Xiaoshuai méritaient cette récompense au moins autant.
Biutiful, je m'attendais à un film noir, il est très très noir. Le personnage principal porte tout les malheurs du monde sur ces épaules, on pense qu'il ne peut pas lui arriver pire et bien si tout le long du film on voit cette descente au enfer. Javier Bardem est excellent. Le film en lui même est assez touchant, la vision qu'Inarritu nous donne de Barcelone est bien loin des clichés touristiques habituel. On se retrouve plongé dans ce monde de clandestins, dans des quartier complétement délabré.
Le gros hic pour moi c'est la longueur du film, certain passage sont un peu long mais malgré tout un bon moment
it's a biutiful moovie, je crois que je vais précher des convaincus mais c'est un des meilleurs d'inarrirtu, bardem creve l'écran, un film boulversant , personnages attachants on est déchiré tout le long du film jusqu'au moment fatidique où... à aller voir absolument.
Un film très dur sans aucun compromis et très émouvant. Javier Bardem est très bon comme à son habitude. L'ambiance du film d'Inarritu nous permet de ne pas en sortir malgré sa longueur. Ce fil me hante encore bien après être sorti de la salle de projection...
Un Iñarritu qui souffre de l'absence de son scénariste de Babel ou Amours chiennes. Un bon film, mais sans plus, qui est à mon goût trop misérabiliste, on ne peut s'accrocher à rien de positif dans le film. Javier Bardem est impéccable, Barcelone n'est pas trop mal filmée, la mise en scène est tj poétique comme chez ce réal, mais il manque un truc au film, qui fait qu'il n'a rien d'exceptionnel.
Une ode à la vie réaliste, très dure et remplis de souffrances et d'injustices. Le film démontre également les moments de joie et de bonheur qui peuvent s'y ajouter, tous doucement mais sûrement, crééant ainsi une "récréation" sur toute cette misère. Javier Bardem est un excellent acteur!
De quoi çà parle vraiment ? De la face craignos de Barcelone ? Des clandestins chinois ? De la mort ? Du cancer ? De la démence ? C'est trés trés long, pas vraiment touchant, l'image est pas tellement belle, et cela n'a rien à voir avec les Innaritu précédents (peut être Amores Perros, mais vraiment de pas tout prés) A éviter, sauf si on veut se prouver qu'il y a pire que de s'ennuyer
Bouleversant, inoubliable, le film m'a hanté durant des jours. Javier Bardem est un immense acteur, et la pudeur de son jeu le rend dechirant. Je n'ai qu'une envie: revoir le film.
La capitale de la Catalogne sous la caméra de Inárritu. Ni joyeuse ni festive. Une Barcelone loin des cartes postales avec toutefois des images fortes et magnifiques. Javier Bardem est excellent, mais faute d’un scénario qui tienne la route, il n’arrive pas à émouvoir vraiment. Une belle et grande découverte, Maricel Alvarez, que je ne connaissais pas. Excellente. J’ai été autrement ému par l’histoire des deux frères du dernier film de T. Vinterberg, « Submarino ». Bref, pour la première fois je suis à moitié déçu par Inárritu !