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    Biutiful
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    3,7
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    387 critiques spectateurs

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    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2010
    Le retour d'Inarritu est une bonne nouvelle, son nouveau film est une fois de plus une belle réussite. Mis en scène avec une réelle maestria, ce mélodrame reprend toutes les thématiques chères au cinéaste (la culpabilité, la mort, le deuil) mais le fait une fois de plus avec une vraie sobriété qui empêche l'ecueil du pathos. Si le malaise et le sordide ne sont jamais loin, l'ensemble est transfiguré par une ambiance fantastico-onirique troublante et la prestation magistral de Javier Bardem, qui n'a pas volé son prix d'interprétation à Cannes. Les détracteurs du cinéastes pointeront le recours à une symbolique trop appuyé, la surenchère dramatique mais cet excès donne sa force au film et au cinéma d'Inarritu en général. S'il manque un petit quelque chose au film pour atteindre le niveau de l'excellent Babel, cette oeuvre cathartique belle et profonde touche, émeut et dérange. Du cinéma mélodramatique comme on aimerait en voir plus souvent et qui malgré un sujet casse gueule et certains effets appuyés sait joliment éviter le misérabilisme attendu et redouté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Un grand film sans démonstrations inutiles, essentiel et un grand Javier Bardem
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Encore un grand film d'Innaritu,différent des précédents mais d'une émotion!Je n'avais pas versé une petite larme depuis longtemps au cinéma
    Fabrice G
    Fabrice G

    117 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2010
    En se séparant de son scénariste attitré depuis 3 films Guillermo Arriaga, le réalisateur Alejandro Gonzalez Inarritu, s'il continue à raconter des histoires fortement ancrées dans le côté le plus sombre du réel, abandonne les scénarios alambiqués pour ne se consacrer qu'à un seul personnage. Ce personnage, c'est Uxbal à qui la vie ne fait pas vraiment de cadeaux. Il verse dans le trafic de clandestins pour gagner sa vie, il monnaie son étrange don de communication avec les morts, son ex femme est bipolaire et couche avec son frère et il se démène comme il peut pour offrir à ses enfants une vie décente... mais quand il apprend qu'il est condamné par un cancer, il commence à flipper sur l'avenir de ses derniers après son départ. Encore une fois, le réalisateur mexicain ne peut s'empêcher de dénoncer à tout va, le film montre une société malade dont les dérives donnent mal au ventre. En se concentrant principalement sur un seul personnage, il réussit peut être à créer davantage d'empathie que dans ses autres films. Uxbal, interprété par le robuste Javier Bardem, est un être qui s'est retrouvé à faire le pire pour gagner sa vie parce que celle-ci ne lui a pas laissé le choix. Son interprétation sans faille lui a valu un prix d'interprétation à Cannes hautement mérité. C'est dans les scènes qui réunissent Uxbal et ses enfants que l'émotion est la plus forte, la fillette qui joue le rôle de sa fille m'a terriblement ému, tout est dit dans son regard et ses timides sourires. Bien sûr, le film pèche un peu dans son excès, comme d'habitude, Inarritu ne peut s'empêcher de trop en dire au point de faire un film un peu trop long et un peu trop démonstratif dont certains éléments sont carrément superflus et inutiles (les deux amants chinois où quand le réalisateur se prend pour Shyamalan). Reste que l'émotion est là, à travers quelques scènes intenses et bouleversantes (quand Ige va chercher les enfants à l'école, où quand Uxbal offre une bague de famille à sa fille). Vous l'aurez compris, je n'ai pas pu garder les yeux secs devant ce film (ce qui est assez rare). Un très beau film et un petit coup de coeur pour ma part.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    136 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Ce film est bouleversant. Le genre qui nous laisse songeur quand le générique de fin pointe le bout de son nez, le genre de film à la fin duquel on a envie de se retrouver tout seul pour cogiter. C'est à mes yeux le meilleur de la superbe filmographie d'Innaritu. Biutiful c'est les petites choses de la vie mises en lumière par l'omniprésence de la mort, tant dans sa crudité que dans sa symbolique. Magnifique hommage qu'Innaritu rend là à son père, et est-il besoin de préciser que Javier Bardem interprète magistralement Uxbal ? Un des meilleurs films qu'il m'ait été donné de voir en 2010 pour l'instant, si ce n'est le meilleur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 octobre 2010
    Film ennuyeux à en mourir. Plusieurs personnes ont quitté la salle au bout d'une demi heure. Moi je suis resté jusqu'à la fin pour essayer de voir s'il y avait un message qui allait être bientôt délivré. Malheureusement non ! Heureusement que j'ai la carte illimité et que je peux me permettre d'aller voir des films complètement dépourvus de sens.
    Fritz L
    Fritz L

    183 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    Alejandro Gonzales Inarritu abandonne ici sa narration à tiroirs qui faisait sa marque de fabrique. Il prend son public à contre-pied et c’est l’une des premières gageures de ce film. Il choisit donc un récit d’une implacable linéarité pour nous immiscer, au plus proche dans l’univers d’Uxbal (joué par un Javier Bardem phénoménal), homme de rien. C’est tout au moins notre première appréhension, qui de scène en scène évolue.

    Plus Uxbal plonge, plus notre empathie pour lui se développe. C’est là toute l’ingéniosité d’Inarritu. Sous une apparente simplicité de l’histoire, il pose des jalons d’une réflexion profonde, sur le sens de la vie, l’immoralité, notre hypocrisie. Dans cette Barcelone très touristique et haute en couleur, survivent à l’écart et bien cachés cette population d’exclus. Si la frontière n’existe pas physiquement, elle est présente dans les esprits et surtout à l’image. Il y a deux mondes dans cette ville qui ne se côtoient pas. Ici, c’est Barcelone dont on aperçoit toujours le cœur de ville lumineux en filigrane, mais bien évidemment cela pourrait être n’importe quelle ville.

    Le parcours d’Uxbal est un prétexte. Il est la clé entre ces deux mondes, tentant de donner à ces parias un semblant d’humanité. Aves sa morale, ses codes, il se pose comme un archange déchu. Il sait qu’il sera terrassé, broyé. Mais il espère encore qu’après lui, il y aura un salut pour tous ces évincés da la vie. Ce film d’un pessimisme poussé au paroxysme est une secousse à notre conscience. Et on ne peut rester insensible. La mise en scène épurée de tout artifice s’attache à l’essentiel : l’état d’urgence. Urgence à la vie, urgence à changer les choses, urgence à comprendre.

    Un film poignant, dérangeant, percutant.
    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Voilà c'est fait. Il fallait bien que cela arrive un jour : pour la première fois je suis déçu par un film de Alejandro González Inárritu. Du prometteur Amours chiennes au chef d'œuvre Babel en passant par 21 grammes, il nous avait toujours habitué au meilleur. Biutiful était bien sûr très attendu, surtout depuis Cannes et le prix d'interprétation pour Javier Bardem. Pour la première fois il travaille sans son scénariste habituel. Guillermo Arriaga est parti sous de nouveaux cieux, où il a, par exemple, réalisé avec succès le très beau Loin de la terre brûlée. Pour moi Inarritu y a perdu au change. Qu'il veuille se recentré sur un seul personnage, un seul lieu, d'accord mais là pour le coup je n'ai vraiment pas accroché. L'histoire m'a fait penser à celle du récent Submarino où plus le récit avance plus les pauvres personnages récoltent tous les malheurs du monde sur leurs épaules. Même chose ici. On arrive pas à s'attacher à ce pauvre Uxbal, qui n'est déjà pas très aimable au départ, petit escroc de bas étage qui exploite la misère humaine, qui corrompt les flic et j'en passe. L'idée de la rédemption dans la maladie ne serait pas si mauvaise mais le traitement est vraiment trop lourd. Plus cela avance, plus il les accumule, rien ne nous est épargné, de son cancer à sa femme alcoolique qui bat son fils en passant par l'exploitation des sans-papiers, jusqu'à une histoire d'amour homo entre deux chinois qui n'apporte rien et n'a rien à voir avec le reste...Ça flirte avec le fantastique aussi, un grand foutoir quoi... Alors oui on pourrait y voir une parabole sur la maladie, la mort, l'absence du père, la culpabilité...mais le problème est que l'on s'ennuie terriblement ! Trop long, trop lent, ce qui n'est souvent pas un frein mais qui là ne fonctionne pas du tout à mon goût. A côté de cela le film est très bien fait. Techniquement c'est magnifique. La photo est somptueuse. Jamais on a vu Barcelone sous un tel angle. Celui des bas fonds, de la pluie, du sordide, des usines...Comme le dit si bien pierreAfeu "On est loin de la carte postale façon Woody Allen". C'est tout à fait ce que je pensais en le voyant. Sans parler de la musique de Gustavo Santaolalla, compositeur attitré du réalisateur, Oscar pour Babel, qui est magnifique. L'interprétation d'ensemble est parfaite. Si Bardem n'a pas volé son prix d'interprétation, Maricel Alvarez qui joue sa femme est renversante, un très beau rôle. Au final c'est donc la déception qui est au rendez-vous. Si le film est totalement réussi sur la forme, il l'est beaucoup moins sur le fond. Je n'ai jamais accroché, ça n'a jamais décollé. Je n'ai rien ressenti et surtout pas d'émotion(s). Espérons que cela ne soit qu'un accident de parcours. Attendons la suite et des souhaitables retrouvailles avec son scénariste...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 octobre 2010
    Film à voir essentiellement pour la performance de Javier Bardem qui n'a pas volé son prix d'interprétation à Cannes. La dernière partie (la relation d'Uxal avec ses enfants et la femme africaine) est la plus émouvante. Barcelone est filmée comme une ville presque anonyme, loin de tout clichés touristiques. La descente et la déchéance d'Uxal le ramènent vers une certaine pureté, il essaie de faire le bien tout en sachant que c'est trop tard. Il veut à tout prix que ses enfants se rappellent de son visage après sa disparition.
    EtiDeBed
    EtiDeBed

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    C'est un film dur, avec une mystique associée à la mort : le héros, lui même marqué par la mort, a un don de medium, mais pas de vaudou hollywoodien ici.
    Ce film me fait un peu penser au film de Ken Loach, it's a free world
    pour l'aspect violent avec les immigrés illégaux, sans papiers, mais ou la mort, ou l'idée de la mort est constamment présente
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 octobre 2010
    Berdem excellent. film trop poussif, trop de drame pour 2h de film, dommage. j'avais adoré les précedents, 21grammes en particulier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Un film bouleversant...par sa justesse...Un Javier Bardem au sommet de son art...Une histoire sans fioriture qui va à l'essence même des rapports humains et de leurs complexités surtout lorsque l'on vit dans la précarité...Ce n'est pas un film qui veut plaire et s'est tout à l'honneur du réalisateur qui fait encore une fois mouche !
    vertegrenouille
    vertegrenouille

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Certes on n'attend pas à se marrer en allant voir un drame mais là c’est la déprime totale. Le début, le film est très sombre. On croit être tombé au fond du gouffre mais à chaque scène, la vie du personnage réussit à s’empirer. Au final le film n’apporte quasiment que de la noirceur. C’est triste à dire mais un heur avant la fin du film je souhaitais que le personnage meure pour que le film se finisse enfin. Je ne suis pas sorti de la salle par respect pour le film mais j’avoue que cela me démangeais sérieusement. Je mis 2 au film juste pour la qualité du jeu de Bardem qui je l’avoue est excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Jusqu'ici, les films d'Inarritu foisonnaient de personnages auxquels quantités de choses arrivaient. Dans Biutiful, un seul héros qui porte tout le malheur du monde, ou presque, sur les épaules. Pour Inarritu, "noir c'est noir" et c'est pas de la rigolade. Dès les premières images, première séquence mise à part, le cadre serré et la lumière sombre nous enferment. On comprend alors qu'on n'en sortira pas. L'horizon est bouché, pas moyen de s'évader. Aussi met-on du temps, pendant toute la première partie du film, à se sentir proche du personnage principal. Il faut dire que la narration brasse du sujet. Non seulement Uxbal a beaucoup de problèmes personnels, mais il nous confronte en plus, au sort très difficile de travailleurs clandestins... L'ennui n'est jamais loin, et l'empathie tarde à venir. Elle arrive cependant, aidée en cela par une peinture particulièrement touchante des relations entre le héros et ses enfants, des enfants en difficulté qui réussissent à s'adapter tant bien que mal à leur situation. La seconde partie du film devient alors plus sensible, plus émouvante, plus prégnante. Inarritu n'a pas choisi Barcelone pour sa lumière et ses jolis palmiers. On est loin de la carte postale façon Woody Allen. Le film se passe en hiver, et les conditions de vie de tous les personnages ne sont en rien enviables. S'il arrive beaucoup de choses au héros (beaucoup trop sans doute), force est d'admettre que tout ce qu'on nous donne à voir ne semble en rien farfelu. Ce réalisme âpre, même surligné, ne peut que nous sauter à la figure, même si la mise en scène, dans cette volonté d'être au plus près, perd souvent de sa pertinence (voir la scène d'arrestation des vendeurs clandestins par exemple) et gagnerait à prendre du recul, tant pour aérer son propos que pour libérer le spectateur d'un certain sentiment d'étouffement. De presque toutes les images, Javier Bardem impose au film sa carcasse massive et abattue. A ses côtés, le casting est juste et homogène, un très bon point du côté des enfants. En résumé, comme à son habitude, et même s'il a changé de scénariste et de structure narrative, Inarritu nous offre un film pesant et sans issues de secours, dans lequel on met du temps à s'installer, un film trop long, trop riche, mais au final assez touchant lorsqu'il recadre son propos sur l'essentiel de son héros : sa vie, sa mort, son père, ses enfants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 octobre 2010
    Un film beau et dur jusqu'à la nausée.
    Une atmosphère à la "Série Noire". Une succession de ratages dramatiques dans la vie trouble de Javier Bardem, qui mérite son prix d'interprétation. On est loin des images de carte postale de la belle Barcelone.
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