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totoro35
103 abonnés
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3,0
Publiée le 31 octobre 2010
Inarritu revient à un cinéma plus modeste et délaisse la structure éclatée de ses précédents films pour un récit plus linéaire. Si le cinéaste en rajoute des tonnes dans la noirceure et n'exploite pas suffisament le versant "fantastique" du film (pourtant responsable des séquences les plus marquantes du métrage) sa mise en scène une fois de plus hypnotique, ainsi que la prestation sidérante de Javier Bardem font de ce film un poil mineur dans la carrière du metteur en scène une réussite.
Ce film est porté à bout de bras par un Javier Bardem habité, crédible dans toutes les situations même les plus difficiles (celles qui montrent la maladie) On peut regretter certaines longueurs et le fait qu’on ne comprenne pas toujours les motivations du personnage principal, qui cherche une certaine rédemption en aidant des démunis mais au détriment de sa famille. La noirceur du propos est difficilement supportable ,mais on reste marqué par ce destin tragique bien après la projection…
je suis un fan de inaritu... mais la j'avoue ma deception... ces precedents films etaient des coups de poings, mais celui ci m'a laissé sur ma fin. javier bardem est encore une fois incroyable, il perce l'écran, un charisme et un jeu de fou... mais voila , l'histoire est étrange et il n'y a pas ce coté dramatique qu'il y avait dans ses autres films. l'histoire, même lugubre, a quelque chose de plat... tirée par les cheveux... il est clair que l'ambiance est glauqe, mais quelque chose sonne faux.
Du grand cinéma, du Vrai cinéma dans une réalité, certes qui fait peur. Et qui est peu filmées. Xavier est un roc vivant. ce film vous rempli de force. il est dédié a un chêne.. Allez-y
en regardant ce film 2 questions m'ont occupé 1) le charme des 21 grammes et de babel tenait il plus au scénario (non chronologique) ou à la mise en scène d'Innaritu ? 2) mettre le spectateur dans un état réellement désagréable, est ce pourquoi on décide faire un film ?
Il est possible que l'organisation scénaristique de 21 grammes et Babel ait masqué certaines lourdeurs de la mise en scène d'Innaritu. Dans Biutiful le scénario reprend son rythme chronologique et la mise en scène apparait lourde, appuyée. Une seul exemple, mais il y a beaucoup d'autres, la scène au cours de laquelle Javier Bardem est à la morgue face au corps de son père. Scène appuyée, lourde. Là où il aurait fallu, suggestion, sensibilité.
Sur la 2nde question, je ne sais quel était le propos d'Innaritu. Mais en tout cas il a réussi à me mettre le bourdon pour un moment ...
Alejandro Gonzalez Inàrritu se complaît dans un cinéma métaphysico moralisateur le plus souvent indigeste et ennuyeux. Babel avait déjà déçu après un captivant 21 grammes, Biutiful exaspère par ses lourdeurs appuyées et ses clichés insupportables (les oiseaux psychopompes lors du soleil couchant, l'histoire de l'enfant qui nourrit le tigre, prévisible à une année lumière avec sa métaphore qui déssert le propos pseudo humaniste, les images christiques à la fin du film...) On a déjà vu cent fois une telle histoire, celle du type à deux doigts de la mort qui veut sauver son âme en faisant le bien). Barcelone, ville violente et crade est ici mal représentée car Inarritu a voulu trop coller à la réalité en souhaitant sûrement mettre une poésie le plus souvent vaine. Pourquoi le plafond en décrépitude ? Pourquoi un quadragénaire qui a un cancer de la prostate ? Le film est sauvée de la totale médiocrité par un Javier Bardem à l'interprétation fiévreuse et habitée et par une scène très forte et maîtrisée, celle où les dealeurs blacks sont coursées par la police, Inarritu montrant ici sa maîtrise du filmage. C'est bien trop peu pour éveiller le spectateur agacé par tant de redites emphatiques et simplistes. Si ce film était un homme , on pourrait le croire atteint de la maladie de Gilles de La Tourette.
Film misérabiliste, long et chiant ! Dommage ! Bonne mise en scène, acteurs excellents, bien filmé mais scénario chiant et débile : c'est l'histoire d'un mec, qui est jusqu'au cou dans la merde où il s'est mis tout seul, qui fait tout pour s'enfoncer... Et qui s'enfonce, qui s'enfonce !...
Un film très fin, très émouvant, très juste sur les paumés, les damnés de la terre, une caméra qui soutient le magnifique jeu de Javier Bardem, une histoire qui peut se comparer dans un univers culturel très différent à Subrmarino (Barcelone et Copenhague). Pourquoi les cinéaste français ne parlent-ils que des bourges (à 80% selon les tat), ils sont incapables de parler de ce pauvres gens à la différence du cinéma sud américain, espagnol et bien sûr anglais. Survivre par tous les moyens dans une société dite riche, c'est une expérience filmée par Iñarritu de manière exemplaire.
Tout finalement n'est pas si mauvais, on notera la prestation de Bardem, franchement réaliste, mais totalement anéantie par un doublage lamentable...Je n'ai pas pu malheureusement le voir en VO, pas disponible chez moi, et c'est bien dommage. La photo est plutôt réussie, du moins elle sert le sujet. Mention spéciale au chef déco, on s'y croirait. Après dans le fond, il en ressort malheureusement pas grand chose, tellement on peut tomber à certains moments dans la caricature. Le metteur charge quand même pas mal la mule du patos, sans entrevoir à aucun moment un début d'optimisme, si ce n'est dans la mort... Sur la forme, les dialogues sont du même niveau que le doublage, lamentables. Le scénario voudrait nous faire croire à des flash backs de type Lynch, mais on en est très très loin...les situations sont à la limite du téléphoné.
Bref, si vous avez 2 heures à perdre, vous savez où aller...
A NE PAS VOIR SI VOUS ETES DEPRIME...Fan des précédents film du réalisateur mexicain, vous risquez d'être déçu, même s'il y a des scènes très belles, très émouvantes. Mais fini les scènes puzzle où plusieurs personnages se croisent...(changement de scenariste oblige). Ici on suit les malheurs d'un seul homme (qui à lui seul accumule les cauchemars de plusieurs personnages) du début à la fin du film et passé une heure ca devient lourd, très lourd. Trop c'est trop, je n'ai pas été touché du tout par cet homme et rien ne nous le rend sympathique alors qu'il est atteint d'un cancer mais la complaisance dans le sordide dans lequel le film s'installe me sort entièrement de son issue fatal. Au final ca devient ennuyeux a suivre cette compil' de crasse car il n'y a jamais d'espoir (ou alors un p'tit peu a la toute fin). Reste un acteur qu'on redécouvre car il en fait le moins possible et nous fait sentir qu'il est complètement englué dans cet enfer. Une scène est particulièrement magnifique je trouve et vaut à elle seule le deplacement : Quand le héros voit pour la première fois son père...à la morgue. Touchant et inattendu au milieu de cette déferlante de misère incessant.
Le film est très lourd, très chargé.Pourtant grâce à Bardem le film passe et n'ennuie jamais.Il n'en rajoute jamais dans son jeu alors que tout l'accable.Très sombre.
Un superbe film, glauque à souhait, qu'il ne faut pas voir quand on n'a pas le moral. On rentre vraiment dedans, Innaratu sait mélanger plusieurs histoires et points de vue dans le même film, c'est du régal, du délice, anti mannichén à souhait;