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DarioFulci
107 abonnés
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3,0
Publiée le 2 avril 2011
Une aventure incroyable filmée par un réalisateur rare qui nous livre ici un film mineur, mais efficace. La caution "histoire vraie" renforce notre ressenti et notre empathie. Impossible de ne pas se dire que ce que ces hommes vécu tient du miracle. Leur parcours au cinéma est malheureusement handicapé par le fait que des tas de films de cette nature ont été fait auparavant. Certains lieux communs sont pratiqués (les premières victimes; les dangers inattendus; la faim; les rencontres en route...) On pense par exemple à "Sept ans au Tibet" pour le péril du voyage et la quête de certains personnages mais sans le sentimentalisme de J.J Annaud. Peter Weir sait que l'histoire et le contexte se suffisent à eux-même. Les interprètes sont étonnants, surtout Colin Farrell très impliqué en malfrat. Et la beauté des paysages est à couper le souffle.
" Les chemins de la Liberté " ou comment un petit groupe réussit à s"échapper d'un camp de concentration Sibien et traverse tout un continent pour rejoindre leur patrie . On s'inquiète quand on constate que les personnages sont sortie dés le premier quart d'heure , on à peur que l'intrigue tourne en rond et que ca n'évolue pas ; et pourtant grande surprise ca finit trop vite ! C'est juste une leçon de vie qui montre que l'homme est capable de tout pour atteindre un but bien précis . Sans doute un top de l'année 2011 , Peter Weir frappe très fort !
Depuis son arrivée à Hollywood, ce maître du cinéma australien est un devenu un artisan habile, capable du meilleur ("Witness"), comme du pire ("Le cercle des poètes disparus", "État second"). Ce trekking movie suit tous les sentiers balisés de l’académisme à Oscars : "grand" sujet, imagerie Nouvelles frontières, surjeu (Colin Farrell), dénouement édifiant (un bed and breakfast chez nos amis Tibétains !). Que le récit soit adapté d’un roman à succès tiré d’un fait réel nous fait une aussi belle jambe que les protagonistes.
1939 : la Pologne est partagée entre Hitler et Staline… séduisante alternative !!! Dans la partie soviétique, les opposants (réels ou imaginaires !) au régime sont envoyés dans les goulags, conformément à la paranoïa des dictateurs à la brutalité absurde… Et là, le meilleur geôlier, c’est la Sibérie, avec ses 13 millions de km² et ses conditions extrêmes, impitoyable et cruelle même si parfois elle est belle… Une poignée de prisonniers politiques et un de droit commun réussissent à s’échapper et vont faire une promenade de quelques milliers de kilomètres à travers la taïga, le long du lac Baïkal, à travers la Mongolie, le désert de Gobi, l’Himalaya, pour arriver en Inde… Quelques uns sont restés en route, ils ne sont plus que 4 pour voir les champs de thé… Fuir l’enfer pour l’enfer de la faim, de la soif, du froid… c’est ce que raconte le film, une longue série d’épreuves auxquelles on finit presque par s’habituer… cela aurait faire un beau film d’aventures, mais il n’y a pas l’étincelle, la puissance dramatique, les personnages ne sont pas assez fouillés… Ce n’est pas carrément déplaisant, mais c’est trop long et trop plat… à mon avis, bien sûr…
De superbes paysages et un casting proche du fantasme ne réussiront malheureusement pas à nous tirer de cette monotonie dépassant la frontière de l'écran. Ce qui aurait pu être un drame romanesque intense ne sera qu'un film moyen qui s'effacera de nos mémoires aussitôt les lumières rallumées.
Les Chemins de la libertés renoue avec le pur genre des films d'aventures, de ces instants de bravoure gravés à jamais dans l'histoire, de ces conquêtes de terres sauvages et ces escapades en milieu extrêmes comme a très bien su le faire "Sept ans au Tibet" ou, plus récemment, ""Les insurgés" par exemple. Ce long périple signé Peter Weir annonce le retour d'un réalisateur de talent, capable de pondre de véritables perles telles que "The Truman Show". Spécialisé dans les films à succès ("Le Cercle des poètes disparus", "Master & Commander"), Peter Weir s'attaque a un projet de taille, tiré d'une histoire vrai: la marche d'une petite troupe de prisonniers fuyant le goulag Sibérien afin de regagner l'Inde. Cette traversée de 10 000 Km va être une véritable épreuve de courage et de force pour ces fugitifs, dans un monde au cœur de la guerre (1940). Le scénario a déjà tout pour faire un blockbuster du genre... et autant dire que le reste des éléments agencés par Mr Weir confirme notre pressentiment: oui, les chemins de la libertés se présente comme une œuvre majestueuse, une véritable épopée ou nos vaillants survivants marchent à travers des paysages aussi somptueux que dangereux. Le film est très varié, à l'image des panorama majestueux qui composent chacune des 2 heures de ce film. Le tournage a d’ailleurs été éprouvant pour les acteurs et l'équipe technique, et cela se comprend! En passant de la froideure glaciale de la toundra et siberienne jusqu'à la chaleure écrasante du désert de Gobi, le film nous fait voir du pays! Les personnages ont des desseins et relations différentes et l'intrigue est suffisamment bien cousue pour nous réserver son lot de surprises. Même si on sait comment va se finir le film à l'instant même ou nos gaillards s'enfuient de leur camp de travail, "Les Chemins de la liberté" assume pleinement son étiquette de film d'aventure classique et limite pompeux. Peter Weir n'a pas lésiné sur le casting puisqu'on y retrouve entre autre Jim Strugess en héros peu charismatique mais très vaillant, Ed Harris en vieil américain "survivor", Colin Farrell en brute pas si épaisse que ça, ou encore Mark Strong ou la jeune et talentueuse Saoirse Ronan de "Lovely Bones". Les acteurs remplissent parfaitement leur contrat, bien que leur personnage soient souvent très classiques eux aussi. Mis à part cela, on retiendra une bande sonore de qualité mettant bien en avant l'émotion d'un tel périple. En fin de compte, si on reprochera à coup sur au film un certain manque d'originalité et d'audace, "Les Chemins de la liberté" parvient sans aucun mal à nous transporter dans sa vertigineuse quête pour la liberté...classique mais véritablement réussie!
Un bon Peter Weir qui s'est plus attaché à raconter une histoire qui lui tenait à coeur plutôt que de nous en mettre plein la vue avec des scènes ''poudre aux yeux''.Ce roman ,assez loin de ce qu'à pu être la réalité, garde cependant l'essentiel. A savoir le dépassement des limites (le groupe),la force indestructible de la bonté (Janusz),les dégâts commis par le stanilisme sur des gens peu intelligents (Valka).Tout cela dans des extérieurs absolument magnifiques ,peu importe qu'ils ne soient pas les vrais. Le coté émotionnel est présent mais reste modéré. Pour une fois, ce réalisateur passionné par les comportements humains à su parfaitement s'adapter au contexte qui nécessitait une grande dureté et un grand réalisme pour être crédible. Les morts restent heureusement discrètes tant la souffrance est grande sur ce chemin ainsi que la notre: spectateurs forcement engagés devant un sujet historique aussi proche de nous. L'arrivée de Iréna est bienvenue ,elle nous permet de respirer un peu mieux et de connaître grâce à son rôle d'interprète quelques secrets de chacun des personnages. Une série de montages en fin de film nous ramènera presque aux temps présents et une belle trouvaille cinématographique libérera nos larmes à la fermeture du rideau. Auparavant nous aurons eu le droit à quelques bons moments de chaleurs humaines lors des arrivées au Tibet puis en Inde. Coté acteur Colin Farrell se taille la part du lion.Ce film devrait faire partie de l'éducation de nos enfants.
Bouleversant , incroyablement bien joué par tous les acteurs. Permet de croire en la bonté et la solidarité entre les êtres humains dans des moments terribles..