Avis : Les Chemins de la liberté - Page 7

Après 7 ans de silence et son magnifique "Master and Commander", P. Weir nous revient enfin. Cinéaste sous-estimé, ce dernier continue de se bâtir une filmo exigeante, de qualité tout en restant ouverte au plus grand nombre, toujours intéressant d'un point de vue formel et aux thématiques humanistes. Histoire trop incroyable pour être vraie, cette odyssée de courageux prisonniers échappés d'un goulag est un survival éprouvant tout autant qu'un pur biopic, avec des images sublimes et des acteurs au top, parfaitement dirigés (C. Farrell, E. Harris, excellent, le jeune J. Sturgess ou encore S. Ronan). Les persos sont assez intéressant et attachant pour qu'on suive leur périple avec émotion, la pudeur étant un art parfaitement maîtrisé par Weir, évitant le pathos dégoulinant. Scénario limpide (peut-être trop ?) qui relate par petites touches l'horreur et la dureté du système communiste, cette magnifique histoire de survie (mais aussi de poursuite d'un idéal) est suffisamment poignante et rythmée pour vous accrocher à votre fauteuil d'un bout à l'autre du film. D'autres critiques sur

Peter Weir conte une évasion avec la force et la grandeur d'un film hollywoodien. Il réussit à nous emmener de la Sibérie à l'Inde (en réalité de la Bulgarie au Maroc) sans ennuyer. Les ellipses, nombreuses, rendent cependant le récit peu crédible.

En 2011, l'immense réalisateur Peter Weir (« Le cercle des poètes disparus », « Witness », « Master and Commander » etc...) nous propose son nouveau film, « Les chemins de la liberté ». Il nous plonge pour cela en 1940, au cœur de l'Union Soviétique de Staline, alors en pleine épuration politique. Un petit groupe de prisonniers s'échappe d'un goulag en Sibérie... pour tenter de rejoindre l'Inde, à pied, en traversant le désert de Gobie et l'Himalaya. Il est évidemment inutile de préciser que ce voyage de plus de 4000 kilomètres va mettre leur détermination, leur endurance et leur courage à très rude épreuve. Côté spectacle, l'aventure est parfaitement rendue à l'écran, on y croit du début à la fin tant la reconstitution historique (il s'agit apparemment d'une histoire vraie) est impressionnante de réalisme. Les techniques de survie, les paysages somptueux, l'entraide et la camaraderie qui se mettent progressivement en place transforment cette œuvre profondément humaine en voyage initiatique à laquelle chaque personnage apporte sa touche personnelle. Le casting, quant à lui, est tout à fait à la hauteur des enjeux, mêlant adroitement une pléiade de stars plus que confirmées à quelques inconnus très prometteurs. Le résultat est un vrai chef-d’œuvre qui tient une place prépondérante dans l'histoire du cinéma contemporain. Un vrai régal que je conseille sans réserve.

Retour de Peter Weir après quelques années d’absence. Projet qui scier pleinement à son metteur en scène, maîtrisant et nous donnant à observer, la vie de groupe, sur une grande partie de son œuvre. Lors de premières séquences dans le froid glacial de la Sibérie, Weir installe une lecture, à défaut d’être originale, rare de l’Oural. Intéressant point de vue de ce qui se passait dans les goulags. Hélas l’une des rares erreurs du film transparaît ici, Colin Farrell est à la limite du supportable, fait rare certes, mais assez pour être appuyé et noté. On notera en outre que le principal intérêt ne sera pas forcément le parcours de tous les principaux comédiens de la troupe mais comment ces derniers s’adaptent à chaque nouvel univers naturel qu’ils traverseront (neige, désert…). Sur ce point précis, on ne s’obstinera pas à savoir si toute crédibilité est forcée ou vécue tout au long de leur marche (limite parfois). Les chemins de la liberté tient au final la promesse faite au départ, celle d’un film d’aventure, un opéra d’hommes et de destins, hommes qui (apparemment) crurent avec force à la liberté, celle d’espaces. Espaces qui resteront presque les héros récurrents du métrage, à voir en salle donc, impérativement pour ce dernier facteur, fort dans son instant mais faible dans sa capacité à rester dans les mémoires.

Sept ans qu'on attendait un film réalisé par Peter Weir, cinéaste qui a fait quelques pépites dans sa filmographie. Son nouveau long métrage inspiré d'une histoire vraie d'un long voyage de sept évadés d'un camp de prison Russe pendant la seconde guerre mondiale jusqu'à l'Inde avait quelques choses de passionnant, on peux remarquer les jolies paysages, rugueux pour eux, montagnardes ou desertiques remarquablement filmé. Et pourtant,, le film souffre de plusieurs longueurs, les personnages braves sont trés mal joués avec un accent Russe qui frise le ridicule, mention à Colin Pharell qui comme à son habitude est mauvais et en fait des tonnes. Un film médiocre qui aurait pu etre mieux avec le message du début du film dédié à ces vaillants marcheurs qui aspirent à la liberté.

très beau film. brillamment interprété par ses acteurs. Un fait historique à peine croyable et pourtant véridique.

Ce film m'a impressionné par l'exploit que représente cette évasion réussie. Ce que l'homme réussit à faire et surtout à endurer pour regagner sa liberté est phénoménal. A travers des paysages très différents, la petite troupe progresse dans la dignité, dans la souffrance et dans l'amitié. Vraiment un beau film de survivance.

Une bien belle odyssée et une extraordinaire aventure humaine qui vaut le coup qu'on s'y arrête. Il est impressionnant de voir ces hommes, échappés de l'enfer de la Sibérie marcher, marcher et marcher pendant 6500 kms malgré toutes les épreuves qu'ils traversent. "Instoppables" aurait du s'appeler ce film. 3,5/5

Excellent film, quelle épopée ; nous passons de superbes paysages glacés au très chaud. Très bonne distribution, le jeu d'acteur est très juste même physiquement. Peter Weir signe là un très bon film comme nous étions habitués à en voir de sa facture (Master and Commander). Les chemins de la liberté sont multiples, nous parcourons le cheminement sinueux avec passion dès les premiers instants.

Etrange aventure que ces échappés du goulag de Sibérie qui parcourent 6000 km pour aller chez les buveurs de thé en Inde, après avoir enduré le froid, la faim et la chaleur. Un peu de mal à croire à cette histoire. comme lu par ailleurs, on a également un peu de mal à s'attacher à ces personnages que l'on a parfois du mal à distinguer les uns des autres. Trois étoiles tout de même car on ne s'ennuie pas et l'aventure dans ces grands espaces force le respect.

Ça casse pas trois pattes à un canard... Malgré des images et paysages superbes et un casting décent, il y a trop de sautes et d'irrégularités dans la narration pour susciter un intérêt vif et constant. En effet, certaines parties sont interminables, et d'autres sont évacuées en 60 secondes chrono. Du coup, on est presque soulagés devant une fin expédiée et sans émotion. Résultat, une odyssée terne, malgré son caractère épique.

Une très belle aventure humaine, véritable ode à la liberté avec des paysages magnifiques, qui prend parfois aux tripes. Peter Weir a le mérite de ne pas tomber dans le romanesque stupide comme Hollywood sait souvent si bien le faire. Les situations sont parfois un peu répétitives et apparemment ceux qui ont lu le livre, dont le film est tiré, sont très déçus de l'adaptation mais ce film reste une vraie réussite.

Le film est handicapé par un début poussif. Les personnages sont introduits au rythme d'une arme automatique (on a pas le temps de les reconnaître qu'ils sont déjà morts), les figures sont stéréotypées (le vieux sages taciturnes, le rebelle au grand coeur, etc...) mais plus que tout, la forme du film manque de cohésion. Il hésite toujours entre la grande fresque et le trip intimiste, probablement à cause du manque de moyen. Heureusement, dans le dernier tiers, le film parvient enfin à transcender ses handicaps et les enjeux deviennent plus clairs. Enfin, on est emporté avec les personnages dans cette odysée incroyable. Ca aurait pu être un grand film, ça n'est qu'un bon film!

Un peu comme dans "Master and Commander", Weir s'embarque dans une fresque où l'on attend beaucoup de choses mais qui accouche au final d'une souris. Une déception donc, une mise en place laborieuse et il faut atteindre le bout de la souffrance des héros pour commencer à s'attacher à eux. On passera sur les quelques incohérences du final...

Un excellent film d'aventures qui démontre ce dont l'homme est capable. Tiré d'une histoire vraie, une belle leçon de courage servie par de remarquables acteurs.