Film vraiment moyen, le scénario de base est correct mais trés mal exploité et le film et lent, plat. On a le droit à une mauvaise interprétation de Nicolas Cage. Je met une étoile pour les scénes filmées avec les oiseaux, trés beaux, j'ai apprécié ces passages.
Très bon film d'Alan Parker, traitant le sujet de la liberté ( physique et mentale ). Malgré quelques longueurs, le film tient en haleine, et la toute fin du film est vraiment surprenante. Nicolas Cage et Matthew Modine sont parfaits.
Alan Parker signe là un très beau film-assez comparable à "Vol au-dessus d'un nid de coucou"- qui m'a donné l'occasion de découvrir Nicolas Cage dans un rôle que je ne lui avais jamais vu être attribué auparavant, comme d'habitude ce dernier est excellent. Birdy nous offre un scénario auquel on accroche facilement, mais surtout un parfait coktail de comique et(surtout) de tragique (tout comme "Vol au-dessus un nid de coucou"). Birdy montre aussi les séquelles physiques et morales que peut laisser une guerre sur de jeunes soldats. Je conseille donc ce film à tout le monde.
Alan Parker a toujours glorifié la liberté sous toutes ses formes. "Birdy" représente non seulement un film sur la liberté au sens propre (Birdy et Al qui essayent de sortir de l'hôpital) mais aussi une toute autre liberté, celle de de penser et d'être ce que l'on choisit d'être. Car Birdy, magistralement incarné par Matthew Modine, n'est vraiment pas un ado comme les autres. Sa seule occupation se tourne vers les oiseaux mais aussi le fabuleux et inaccessible pouvoir de voler. Son ami Al (Nicolas Cage dans l'un de ses premiers rôles mais aussi l'un de ses tout meilleurs) va tout faire pour l'aider à réaliser son rêve mais va aussi accomplir une chose unique : l'accepter tel qu'il est. Le film peut paraître un peu cucu au premier abord mais dans les mains d'Alan Parker, c'est surtout une oeuvre magique et percutante qui ne se contente pas d'être une hymne à la tolérance mais qui se révèle aussi être un brûlot contre la guerre du Viêtnam en s'intéressant surtout aux laissés-pour-compte. Les rares incursions sur le sol vietnamien font l'objet de scènes chocs où règne le chaos et la violence contrastant totalement avec les scènes d'harmonies entre Birdy et Al. Encore un grand film pour Parker qui confirme qu'il est l'un des réalisateurs les plus talentueux de sa génération.
Magnifique! Même longtemps après sa sortie en salles (ce qui ne nous rajeunit pas), le récit et son traitement gardent leur force. On est troublé(e), ému(e). Emu(e) par la puissance de l'amitié qui lie les deux copains au-delà de leurs différences et parfois de leurs incompréhensions, ému(e) par les effets de la guerre qui casse les êtres et les renvoie à une solitude sans bornes, effrayante, avec laquelle il faudra vivre malgré soi. Nicolas Cage est splendide, plein de brisures et sur le fil du rasoir. On ressort secoué(e), loin d'être indemne.
Birdy raconte l'histoire de deux garçons, revenus du vietnam traumatisés et fragiles qui essayent de se sauver mutuellement. Birdy n'a qu'une obsession : devenir un oiseau et voler, être enfin libre. L'autre, Al (Nicolas Cage), tente de sauver son ami qui semble avoir complètement perdu la raison. Ce film est fantastique, drôle et émouvant... du grand Alan Parker !
Le sujet est très fort: un homme rentre traumatisé de la guerre, se réfugie dans un monde infantile et imaginaire dans lequel il serait un oiseau ; son meilleur pote et frère d'armes, lui rend visite à l'asile pour essayer de lui faire recouvrer la raison, mais c'est au contraire lui qui sombre peu à peu dans la folie... Birdy aurait pu être un chef d'oeuvre, il est juste très bon. Alan Parker étant un cinéaste efficace mais sans génie.
Un pur chef d'oeuvre sublimé par la musique de Peter Gabriel. La fin est sujette à multiples interprétattions (s'évadent-ils? Birdy meurt-il? est-ce un rêve?...).Un moment de grâce qui nous fait passer avec un égal bonheur du sourire aux larmes.
Excellent film d'Alan Parker, autre hymne à la liberté après Midnight Express. Matthew Modine ( le Joker de Full Metal Jacket ) est formidable en jeune rescapé du Viêtnam : son rôle d'homme autiste enfermé dans un hôpital psychiâtrique suscite l'émotion, tout comme la musique de Peter Gabriel. Ce film montre à quel point la guerre peut s'avérer destructrice, physiquement et moralement ( Nicolas Cage alias Al revient du Viêtnam le visage en compote, alors que Matthew Modine alias Birdy s'enferme dans son mutisme et sa folie, folie sous-jacente avant son départ en pays ennemi. Alan Parker filme une nouvelle fois un univers carcéral. Profond, sensible, Birdy promet des instants de grâce ( la scène où Al ramène les balles de base-ball pour que son meilleur ami réagisse en est un bel exemple ). L'âge d'or d'Alan Parker, car ses films se dégraderont par la suite ( même si des films comme Mississipi Burning ou Angel Heart sont relativement réussits, La vie de David Gale - autre film sur l'univers carcéral - est plutôt décevant ). Triste et beau.