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Plume231
3 928 abonnés
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4,0
Publiée le 13 septembre 2011
Qualifié à tort à l'époque de cinéaste tape-à-l'oeil, Alan Parker se contentait pourtant de prouver à nouveau et de manière remarquable avec ce film que s'il utilisait la force que peuvent donner les images c'est uniquement pour mieux souligner la pronfondeur de son sujet et que donc cela ne l'empêche nullement (au contraire !!!) de donner de la consistance à ses personnages (hélàs on ne pourrait pas en dire autant de plusieurs cinéastes actuels qui sont tape-à-l'oeil pour être uniquement tape-à-l'oeil !!!). Donc pas de raisons de ne pas se laisser emporter par cette parabole qui est une très belle histoire d'amitié servie par deux acteurs extrêmement talentueux.
Lorsque Matthew Modine et Nicolas Cage sont sous la direction de Alan Parker, cela nous donne Birdy, hymne à la liberté, reprenant des thèmes chers au cinéaste tel que l'enfermement. Le résultat est splendide. La mise en scène est réussie (le jeu avec les ombres d'oiseaux sur le visage de Birdy) et les musiques en osmose avec le propos (composées par Peter Gabriel). Les acteurs sont ultra convaincants (Nicolas Cage n'est décidément pas un mauvais acteur) et servent un scénario subtil, recelant son lot de mystères. A côté de cela on regrettera la fin, trop brusque et ne convenant pas au reste de l'histoire.
Un autre film, un autre genre : Parker ne manque pas de faire un clin d’œil à lui-même avec le bruitage du battement de cœur au tout début, le même que dans Midnight Express. Mais il va s'agir ici non pas d'une histoire vraie dans les prisons turques, mais de celle fictive de deux amis un peu fous. On peut regretter sans doute que l'accent soit peu mis sur le temps qui passe, ce sur quoi le réalisateur avait pourtant insisté avec raison dans sa précédente création. Les relations interpersonnages en sont du coup un peu fluettes, mais l'œuvre de deux heures nous fait vite comprendre que l'adolescence, c'est un thème assimilable à celui de la guerre au Viêt Nam : tous deux sont des arrière-plans, des fonds graphiques bien commodes pour placer le décor. Et une fois cette tâche réglée, le régisseur a tout loisir de nous éblouir dans une toile de sentiments impressionnistes dont on ne se rend compte qu'avec du recul qu'ils sont la sous-couche des justifications à la folie. Côté émotions fortes, on est gâté. C'est un bain perpétuel qui n'a cure de déborder. Et par ce rythme effréné, on échappe à la rengaine américaine qui préfère jouer de ses atouts émotionnels par petites touches. Et que je te place un travelling génial, et que j'attire l'attention du spectateur sur la qualité remarquable du dressage des animaux ; c'est dans la boîte, il suffit d'y ajouter une fin où les mini-rebondissements s'enchaînent comme au ping-pong pour tresser un véritable bouclier anti-spoiler.
Tous les éléments caractérisant le cinéma d'Alan Parker se retrouvent dans "Birdy". Une histoire originale, une ambiance pesante, des personnages touchants interprétés par deux acteurs au sommet de leur art. Un petit bémol pour la musique. Il est dommage de n'avoir pas insisté un peu plus sur les morceaux de Peter Gabriel qui aurait pu être merveilleusement mis en accord avec les flashbacks. L'utilisation de ces-derniers est d'ailleurs effectuée à la perfection. Permettant à la fois de faire découvrir toute l'évolution de "Birdy" mais également de lui redonner vie, ils sont indispensables à l'histoire. Certains pourront reprocher la fin ouverte laissée par le réalisateur, qui aurait pu conclure l'histoire en bon et du forme. Pour ma part je pense que cette fin correspond à l'esprit du film mais ceci est une question de point de vue. On retiendra de Birdy, qu'il s'agit d'une excellente collaboration entre Parker, Cage et Modine qui engendra un film plein d'émotions dans un univers assez glauque signé Alan Parker.
Une très belle histoire contée par Alan Parker, avec Nic' Cage et Matthew Modine. Les deux acteurs sont impeccables dans ce film émouvant et assez dur mise à part la fin qui me laissa pensif la première fois. Malgré une mise en scène ultra simpliste, et quelques petites longueurs, ce film parvient à toucher profondément.
Je voulais voir ce film, culte ou presque, depuis très longtemps. C'est chose faite: merci Arte. Par contre c'est dommage qu'on ne puisse le voir en VO. Vraiment dommage. L'affiche du film m'avait marqué étant plus jeune: on y voyait Birdy recroquevillé dans un coin, et éclairé par cette lumière bleue plutôt angoissante. J'ai pu mettre une histoire sur cette photo et je dois dire que je m'attendais pas à ce genre d'histoire. Mais c'est une belle surprise. C'est un beau film, poétique et très humaniste. C'est bien sur une certaine critique de la guerre du Vietnam mais aussi de la guerre en général. Et du droit d’être différent: Birdy est à bien des égards très différent des autres.
Attention: chef d'oeuvre!!!! Ce film tourné en 1984 par Alan Parker (qui réalisera 3 ans après le sublime Angel Heart avec Mickey Rourke et Robert De Niro) est parfait sous tous les angles. Le scénario est magnifiquement écrit, la réalisation est magistrale, la photo sublime et le duo formé par Matthew Modine et Nicolas Cage ici au sommet de leur art est excellent. On est littéralement happé dès le début et on n'en sort pas. On est tenu en haleine, on pleure, on rit, on s'inquiète, on s'émerveille devant la beauté de cette histoire d'amitié entre deux garçons aux caractères opposés. Les plans sont tous magnifiques. Un film bouleversant à voir et à revoir sans modération.
Alan Parker a toujours glorifié la liberté sous toutes ses formes. "Birdy" représente non seulement un film sur la liberté au sens propre (Birdy et Al qui essayent de sortir de l'hôpital) mais aussi une toute autre liberté, celle de de penser et d'être ce que l'on choisit d'être. Car Birdy, magistralement incarné par Matthew Modine, n'est vraiment pas un ado comme les autres. Sa seule occupation se tourne vers les oiseaux mais aussi le fabuleux et inaccessible pouvoir de voler. Son ami Al (Nicolas Cage dans l'un de ses premiers rôles mais aussi l'un de ses tout meilleurs) va tout faire pour l'aider à réaliser son rêve mais va aussi accomplir une chose unique : l'accepter tel qu'il est. Le film peut paraître un peu cucu au premier abord mais dans les mains d'Alan Parker, c'est surtout une oeuvre magique et percutante qui ne se contente pas d'être une hymne à la tolérance mais qui se révèle aussi être un brûlot contre la guerre du Viêtnam en s'intéressant surtout aux laissés-pour-compte. Les rares incursions sur le sol vietnamien font l'objet de scènes chocs où règne le chaos et la violence contrastant totalement avec les scènes d'harmonies entre Birdy et Al. Encore un grand film pour Parker qui confirme qu'il est l'un des réalisateurs les plus talentueux de sa génération.
Un vraiment tres bon film d'Alan Parker, qui dépeint de manière poétique et envoutante les traumatismes liés a la guerre a travers cette magnifique histoire d'un homme persuadé d'être un oiseau. Un film tres bien mis en scene, offrant par exemples de magnifiques plans de la cellule de Birdy, et tres bien joué, Nicolas Cage rentre parfaitement dans son rôle et est tres touchant, tout comme Matthew Modine. "Birdy" est un film surprenant et émouvant, plein de beauté, et qui traite d'un sujet intéressant avec beaucoup de justesse et de subtilité.
Il y a des films qui, malgré leur contexte ancré dans la réalité, semblent tendre vers l’irréel, vers un autre univers, au-dessus du notre. Le magnifique Birdy fait partie de ces films. On se retrouve en face d’un être et de sa vision, fascinante, du monde. Celle-ci semble au premier abord folle, stupide, vide de sens. Mais on se rend vite compte, en découvrant ce personnage en profondeur, qu’elle est absolument sensée, et que c’est essentiellement, au final, qu’une profonde envie de liberté. Ce thème est cher à Parker, et on s’en rend facilement compte, grâce à la force émotionnelle que dégage son film. Cinématographiquement, c’est aussi tout à fait exceptionnel. Parker joue à merveilles sur le contraste enfermement/liberté, qu’il fait parfaitement correspondre au grand contraste terre/ciel. Ainsi, chaque envolée dans le film (souvent oniriques) possède quelque chose d’exceptionnel; on respire ce sentiment de liberté et, par conséquent, celui de l’enferment. Interprété par un duo d’acteurs exceptionnels, Birdy est un film très fort, qui parvient à nous faire voler haut dans le ciel, tout en gardant les pieds sur Terre. Un chef d’œuvre.
Bon film. On voit bien que Parker a une personnalité, j'aime son sens du cadrage, mais comme pour The wall il lui manque un petit quelque chose pour que son film soit tout simplement génial, pour qu'il décolle, parce qu'on remarque très vite l'artificialité de sa mise en scène (ça ne me gêne pas d'habitude mais là on voit ce qu'il veut faire, où il veut en venir). Aussi c'est longuet, il y a des problèmes de rythme et certaines scènes sont font vraiment too much, s'en est presque lourd, mais bon Parker n'est pas vraiment un réalisateur subtil non plus. C'est pas mauvais, mais c'est pas génial c'est plutôt bon dans l'ensemble. J'ai été toutefois assez dérouté par cette fin, finir comme ça sur une blagounette alors que jusque là le film était assez grave, avec ses moments de bonheurs tout de même, je trouve que ça ne colle pas vraiment mais ça a le mérite d'être marquant et quelque peu original. Je me doutais qu'il n'allait pas mourir mais quand même à ce point là... On passe un bon moment mais rien de transcendant non plus.
Petite perle, "Birdy" prouve que Nicolas Cage (quelques années avant "Arizona Junior", et beaucoup plus avant les rôles et la notoriété qu'on lui connait aujourd'hui) est un excellent acteur, et que Modine aurait mérité une réputation plus importante. Le tout mené par un Alan Parker à son habitude (Liberté, musique électronique et atmosphère très 80') excellent, le film fait d'ailleurs parti de ses plus grands chef d’œuvres, aux côtés de "Fame" ou "Midnight Express".
Birdy est un film coup de poing qui nous raconte l'histoire d'amitié de deux jeunes garçons de Philadelphie. Mais, comme de nombreux jeunes, ils vont partir à l'autre bout du monde mener une guerre qu'il ne souhaitait pas. Grande critique des conséquences psychologiques entraînées par le conflit vietnamien, le réalisateur met en scène la folie de son personnage principale en alternant les scènes passées et présentes. On y découvre un Nicolas Cage mais surtout Matthew Modine, saisissant dans son interprétation. A voir !
L'histoire d'un homme qui vit dans un rêve, celui d'Icare... Très attachant et émouvant avec ses oiseaux, on a pas envie qu'il lui arrive malheur! Je conseille ce film à tout le monde! Malgré quelques moments de longueur, les acteurs sont excellents et le film a une belle morale.
victime du viet nam, al (nicolas cage) sergent a eté defiguré par un obus et birdy (matthew modine) ravage de la guerre et malade avant d'y paritr se retrouve dans un hopital ... le but de al, c'est de remettre sur pied son ami d'enfance pour qu'il ne soit pas envoyé en asile, malheureusement birdy est de plus en plus fou et meconnaisble. le refaire venir a lui ne sera pas chose simple, mais al tentera tout pour sauvé celui qui a toujours revé de pouvoir volé au coté des oigeons et autre oiseaux. alan parker met en oeuvre un film magnifique sr l'amitié, sur l'enfance de deux jeune homme qui avant de partir au viet nam auront eu une vision differente de leur vie, l'un pensait au femme et au plaisir de la vie tandis que l'autre vivait dans ces reve les plus fou. nicolas cage dans son premier grand role est excellent mais que dire de la performance extraordinaire de matthew modine qui est exceptionel et surtout tres inquietant. tant drole que triste, le tout est encore plus emouvant avec la sublime musique de peter gabriel