Une histoire d’amitié qui n’est pas convaincante dans un film très long à la limite de l’ennui avec une histoire qui ne prend jamais et qui ne touche pas. L’univers psychiatrique n’est guère exploité, l’amitié entre les 2 personnages pas plus que ça, le contexte de la guère inutile, … Sans compté que le film a vieilli, que l’image et le son en prennent un coup. L’ensemble est long, manquant de rythme et quasi ennuyant. Un film sans intérêt, malgré un Nicolas Cage plutôt bon.
Un film complètement perché, traitant de la folie humaine, à travers un homme se prenant pour un oiseau. J'ai vraiment trouvé aucun intérêt à ce film. Tellement que je n'ai rien à dire à part que c'est lent, ennuyeux, et les 2 personnages principaux sont insupportables de niaiserie. J'étais attiré par les critiques plutôt élogieuses des spectateurs, mais ces dernières m'ont bien bernées. A voir que si on aime l'ornithologie.
Après Fame et The Wall, tout le monde attendait Alan Parker pour son nouveau projet, Birdy, adaptation du roman de William Wharton, sur le retour difficile de deux jeunes gens atypiques après la guerre du Vietnam.
Clairement, Alan Parker n’a que faire de la guerre du Vietnam. Son intérêt n’est pas de montrer des scènes de combat (la première intervient au bout de presque 90 minutes) mais plutôt l’amitié qui unit les deux personnages principaux, que tout éloigne, pourtant. Si Matthew Modine est particulièrement excellent en jeune homme mutique et un peu halluciné, Nicolas Cage est parfait en caïd grand gueule mais au grand cœur. Leur amitié est parfaitement crédible à l’écran et là, le film est très réussi. Le score de Peter Gabriel colle parfaitement au sujet et le spectateur ne peut qu’être impressionné par cette ode à l’amitié. Malheureusement, le film devient bien plus abstrait et symbolique dans sa deuxième partie, jusqu’à en être franchement un peu assommant, surtout dans sa scène finale, à la limite de l’acceptable.
Grand Prix du Jury au Festival de Cannes de 1985, Birdy est un film admirable qui souffre malheureusement d’une durée trop longue et d’une ambition un peu démesurée. Un film assez unique en son genre.
J'ai vu un film... tenu par 2 comédiens exceptionnels, à savoir Nicolas Cage et Matthew Modine... Je suis resté stupéfait de leur jeu et de la densité qu'ils donnent à leurs personnages... On suit leur cheminement, et le message est d'une force incroyable. Alan Parker porte un film très fort, très juste, très troublant sur le décalage de Birdy par rapport à son monde. On ne peut pas ne pas être troublé, non plus par un tel décalage par rapport à la "normalité" porteuse de tant de tensions et de tiraillement... J'ai aimé la justesse des relations entre les 2 personnages, avec leur environnement (parents, amis, militaires, médecins...) C'est un film à la fois ambitieux, structuré et réservant de nombreuses surprises au spectateur que j'étais. La lumière m'a particulièrement ébloui, ainsi que les cadrage et travelling... Ce film dégage un p'tit "je ne sais quoi" qui vire vers l'étouffement et la suffocation... La narration qui nous emmène régulièrement du passé au présent réussit à dresser en fil rouge des personnalités complexes, torturées, blessées par un monde bien trop complexe et vraiment violent... Du grand art, donc pour le fond, la forme... L'art et la manière, donc. Petit bémol cependant pour la musique de Peter Gabriel qui a pris un p'tit coup de vieux...
Un beau film sensible qui peut cependant sembler un peu long sur la durée. Toutefois, l'étude psychologique des personnages rend le film assez intéressant.
Alan Parker réalisait en 1984 ce film particulièrement équilibré, remarquablement mis en scène, à la fois terrible chronique des traumatismes de la guerre du Viêt-Nam et superbe long-métrage sur une amitié indéfectible. Nicolas Cage et Matthew Modine sont éblouissants dans leurs rôles respectifs. Sur un sujet qui pouvait se prêter à la facilité ou à la mièvrerie, le cinéaste nous propose une œuvre poétique, drôle et émouvante, qui se tient de la première à la dernière minute - la séquence finale, qui prend de manière magistrale le contre-pied de ce qu'on pouvait craindre - est bluffante de par son espièglerie.
On parle souvent de "Birdy" comme un film sur le traumatisme de la guerre du Viet-Nam, et c'est vrai qu'il l'est. Mais aussi bien plus que cela. Car "Birdy" est une émouvante histoire histoire d'amitié, sur l'amitié, une histoire de rêve impossible, de déchirure intérieure, entre le rationnel et l'irrationnel. Alan Parker signe une mise en scène puissante pour donner de la force à ce "Birdy", sous fond d'une super bande-originale, et dont le héros éponyme est incarné à la perfection par Matthew Modine, qui fait transparaître les impressions de son personnage d'une façon déconcertante. Certains passages manquent certainement de rigueur, comme la fin, un peu trop brusque, mais au fond, on ne peut que saluer ce film d'une grande poésie.
Film culte, sujet planant, acteurs éblouissants, enfin surtout Mathew Modine, qui livre là sa meilleure prestation ; à côté, on a l’impression que Nicolas cage cabotine un petit peu. Normal, Modine joue à la perfection l’homme enfermé sur lui-même, et emporte l’adhésion générale. Comment parler de la perte de l’innocence et de ce fameux retour du Vietnam sans retomber dans les mêmes clichés ? Tel semblait être le problème d’Alan Parker. Il réussit son pari par une sorte de réalisme romantique débridé. Birdy c’est un jeune homme qui veut devenir un oiseau, (un enfant en somme), et son ami, c’est un homme sans visage, car retourné défiguré de la guerre, il a un bandage sur la tête ; le tableau est dressé. Très bon montage qui rend fluide le passage entre les scènes à l’hôpital psychiatrique et le flash back de la vie passé, le temps de l’innocence adolescente, souple et sans drame. On nage entre chronique urbaine d’une petite ville américaine et folie douce, Parker nous met souvent à la place de Birdy, et ceci pour mieux nous perdre. Un Parker de la grande époque en somme, sans concession, en équilibre instable entre plusieurs genres, (parfois on ne sait plus sur quel pied danser), presque poétique, et avec une fin étonnante de…simplicité. Drame psychologique qui pourrait déplaire par sa trop grande liberté narrative, et par son postulat impossible : Comment va-t’il faire pour s’envoler, Birdy ?
Du début à la fin, je me suis demandé si le film se voulait un peu absurde sur les bords, ou réaliste. Parce que certaines choses paraissent vraiment insensées, et la fin est tout simplement le paroxysme de ce non-sens. Un tel non-sens ne cacherait-il pas un manque d'idée pour clôturer l'histoire ? Soit, malgré le manque de sens qu'on peut y mettre, j'ai tout de même apprécié le moment grâce aux deux acteurs principaux qui sont brillants et touchant ! Je n'avais jamais trop eux l'occasion de voir un film avec Nicolas Cage, il m'a vraiment convaincu ici ! J'ai donc passé un très bon moment grâce entre autre à l'excellente réalisation, mais je suis un peu déçu de la fin....
Un film à la fois touchant et émouvant ! On retrouve les débuts de Nicolas Cage dans le cinéma. Le scénario est bien mené, entre les allers-retours dans le passé puis le présent. Vraiment un bon film.
« Birdy » est l’histoire d’une amitié hors-pair, avec Nicolas Cage exceptionnel et Matthew Modine, absolument habité dans son personnage qui magnifie la folie. C’est émouvant, parfois presque drôle et l’intensité dramatique se charge d’emporter le spectateur. C’est un vrai film touchant qu’Alan Parker a su transcender avec des flash-backs judicieux qui amènent à se questionner sur le genre humain, les ravages psychologiques de la guerre, bien au-delà des blessures physiques. C’est beau, émouvant, bouleversant à certains égards.
L'un des meilleurs films d'Alan Parker. Pour moi, le meilleur. Comment ne pas être touché par cette histoire d'amitié extraordinaire, par la fragilité de Birdy mais aussi celle de Al ? Comment ne pas entendre les messages d'Alan Parker : qu' on peut être différents et amis, qu'à la douce folie de Birdy s'oppose l' horrible folie collective des hommes, que l'inoffensif Birdy est emprisonné alors que d'autres sont libres de mener des guerres... Mathew Modine et Nicolas Cage sont impressionnants de vérité. La musique de Peter Gabriel est puissante. Une des plus belles histoires d'amitié racontée au cinéma.