Une histoire d'amitié vraiment poignante avec deux superbes acteurs; Matthew Modine et Nicolas Cage. J'ai bien aimé mais j'ai trouvé la fin vraiment bâclée :/ je m'attendais quand même à mieux et ça aurait pu être bien plus émouvant encore!
Excellent film d'Alan Parker, autre hymne à la liberté après Midnight Express. Matthew Modine ( le Joker de Full Metal Jacket ) est formidable en jeune rescapé du Viêtnam : son rôle d'homme autiste enfermé dans un hôpital psychiâtrique suscite l'émotion, tout comme la musique de Peter Gabriel. Ce film montre à quel point la guerre peut s'avérer destructrice, physiquement et moralement ( Nicolas Cage alias Al revient du Viêtnam le visage en compote, alors que Matthew Modine alias Birdy s'enferme dans son mutisme et sa folie, folie sous-jacente avant son départ en pays ennemi. Alan Parker filme une nouvelle fois un univers carcéral. Profond, sensible, Birdy promet des instants de grâce ( la scène où Al ramène les balles de base-ball pour que son meilleur ami réagisse en est un bel exemple ). L'âge d'or d'Alan Parker, car ses films se dégraderont par la suite ( même si des films comme Mississipi Burning ou Angel Heart sont relativement réussits, La vie de David Gale - autre film sur l'univers carcéral - est plutôt décevant ). Triste et beau.
L'enfermement semble être une source d'inspiration pour Alan Parker après l'univers carcéral dans "Midnight express", la schizophrénie dans "The wall" et ici l'hôpital psychiatrique. L'histoire est superbe, pleine d'émotions, une ode à la liberté portée par une mise en scène brillante, sobre et pudique par certains côtés. Matthew Modine et Nicolas Cage sont tous les deux extraordinaires. Un magnifique chef d'œuvre.
"Birdy"(1984)marque l'apogée du style Alan Parker.Une plongée dans l'enfermement psychiatrique.Une musique servant de révélateur et d'ambiance(composée ici par Peter Gabriel).Une histoire d'amitié éternelle.Une mise en scène faite à base de contre-pieds et de flash-backs indispensables.Birdy et Al sont 2 amis inséparables de Philadelphie.Leur envoi à la guerre du Vietnam va les traumatiser à jamais.Birdy s'enferme dans son mutisme et son délire de pouvoir voler,alors que Al,le visage défiguré,se cherche une nouvelle identité.Basé sur un excellent livre qui a toutefois du mal à être retranscrit à l'écran,le film désarmant d'Alan Parker ne réussit jamais à prendre l'ampleur souhaitée.En se concentrant trop sur le personnage de Birdy,rêveur,quasi fou et obsédé par les oiseaux,il installe une langueur dont il est très difficile de sortir.Ceci étant,les visions d'oiseaux jaunes sont empreintes d'onirisme,symbolisant une liberté et une innocence à jamais perdue.La fin a de quoi déconcerter,puisque lumineuse et humoristique,elle est en total décalage avec l'atmosphère plombante du reste.Un film anecdotique,mais soigné.
Dans cette histoire, Alan Parker traite de manière naïve l’échappatoire à l’horreur de notre monde qu’est la folie humaine. Le jeune survivant du Vietnam qu’incarne Matthew Modine est un symbole de cette liberté interne liée à une imagination qui vient prendre le dessus sur la perception de l’extérieur. Alors que les retours faits sur le passé de cet homme passionné par le vol des oiseaux et de son ami d’enfance, joué par un Nicolas Cage encore tout jeune, manquent de rythme, leurs faces à faces sont souvent émouvants.
Film Culte d'Alan Parker. Cette superbe histoire parlant finalement de la liberté manque parfois cruellement de rythme. C'est dommage puisque l'histoire de se jeune homme passionné des oiseaux qui ne cherche qu'une chose voler est hyper intéressante. Le thème est superbe. Mais la plus grande majeur du film repose sur Nicolas Cage et ses monologues. Nicolas Cage que je n'aime pas du tout (sauf dans "Lord of War") m'a néanmoins très étonné, une très belle interprétation. Mais c'est surtout le jeu de Matthew Modine que l'on retient. Il est excellent. Il joue l'autiste a merveille. Le film est aussi très bien réalisé. Surtout lorsque nous voyons les scènes du point de vue de l'oiseau ou encore les scènes avec les jeux d'ombres. On regrette juste un manque cruel de dynamisme, il aurait pu être un peu raccourci.
Le traumatisme du Vietnam adapté une fois de plus sur grand-écran. "Birdy", de l'excellent Alan Parker, nous intéressera dans son délire, celui de se prendre pour un oiseau. On se trouve malheureusement confronté à une réalisation plutôt classique et un jeu d'acteur défini de la même manière. "Birdy" ne vole pas aussi haut que les oiseaux et ne nous fera pas décoller du siège non plus, dommage pour un tel sujet. Sans oublier les quelques longueurs auxquelles nous devront faire face, ce long-métrage reste néanmoins entraînant pour son sujet traité. Mais la question est : doit-on juger un film uniquement sur son scénario ? Quand on voit la mise en scène et les prestations des comédiens, il n'y a pas de quoi crier au chef d’œuvre, on est loin de la perfection à tous les niveaux. C'est pourquoi "Birdy" trouvera sa moyenne, ni plus, ni moins.
Un film poignant avec des acteurs qui étaient à jouer de manière efficace grace à de véritables palettes, sujet sensible, bien traité. PLV : un bon moment de cinéma
Du Vietnam, il n'y a que l'uniforme de Nicolas Cage spoiler: Allez direct aux 20 dernières minutes pour quelques passages rapides . L'histoire s'attarde surtout sur l'amitié de deux jeunes dont l'un est passionné d'oiseaux et n'a qu'un rêve : Apprendre à voler. Il ira jusqu'à se fabriquer un costume d'oiseau. Une belle amitié et presque rien sur le Vietnam et ses traumatismes. Moyen, pour moi. La personnalité étrange de "Birdy" est l'intrigue du film, un garçon pas comme les autres. Je crois que ce que j'ai le plus apprécié du film est la rénovation de la voiture achetée par les deux compères. Ainsi que la dernière minute, vraiment fun !
Mollo le mélo... Birdy est un drame qui, sur le papier, nous faisait follement envie : un jeune homme (dit "Birdy") est dingue des oiseaux, rêve de voler comme eux et essaie d'y arriver par tous les moyens, allant jusqu'à sauter des toits et se faire vraiment mal. Au retour de la Guerre du Vietnam, ni lui ni son ami Al (Nicolas Cage, assez jeune) ne sont épargnés, le premier est amorphe et le second est une gueule cassée. On suit donc la rémission difficile d'Al, celui qui est détruit à l'extérieur (encore quelques bandages, et il nous faisait visuellement un remake de l'Homme Invisible) et de Birdy, celui qui l'est à l'intérieur (l'homme-oiseau). Avec Alan Parker à la réalisation (Mississipi Burning, Angel Heart), on s'attendait donc à un beau film, mais on a malheureusement été plus que gêné par la mise en scène ultra-mélo, qui nous a empêché d'être ému et nous a en revanche inspiré de longs moments d'ennui. La musique dégaine donc les violons assez fréquemment, quand ce n'est pas un usage étrange de la chanson Para Bailar La Bamba, puis l'on a sans arrêt des gros plans sur Nicolas Cage qui serre son ami en larmoyant et suppliant comme une Madone, plusieurs fois la même idée de filmer en plan subjectif à l'oiseau des séquences de vols (où l'on comprend sans besoin de sous-titres qu'il s'agit d'un fantasme de Birdy), un délire de l'oiseau qui prend une telle propension qu'on finit par ne plus le comprendre (on passe de "c'est poétique et ancestral, comme désir" à "mais bien sûr... faut se faire soigner"). Birdy est un film qu'on a honte à ne pas avoir aimé, tant le sujet et l'auteur nous sont sympathiques, mais cette mise en scène bourrée d'emphase, boursouflée par son mélo, nous a fait passer un bien piètre moment.
Pas mal mais finalement je suis quand même un peu déçu car je m'attendais à encore mieux. Le thème de la démence (le rêve d'être un oiseau) vu à travers l'amitié de deux amis d'enfance. Les flashs de leur adolescence sont vraiment de belles séquences. Il y a des allusions aux séquelles de la guerre mais pour moi ce n'est pas un film sur ce thème. La fin à une petite touche d'humour mais je l'ai trouvé décevante car trop facile/hors thème/et qui donne une sensation d'inachevé. Film à voir au moins une fois pour le jeu des acteurs très convaincants et la poésie qu'arrive tout de même à dégager le film.