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chrischambers86
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0,5
Publiée le 5 janvier 2014
Alice Sapritch en gouvernante amoureuse, Paul Prèboist en candide curè, Michel Galabru (et sa clique) en faux ecclèsiastique! Autant dire que tout ce joli monde ne laisse en rien prèsager de la suite, catastrophique des èvènements: Sapritch qui chante sur une balançoire « il y a de l’amour pour tout le monde » , danse sur « America la la la la la » ou joue de la batterie dans une èglise en perdition! Tout s'emballe dans les sèquences ensoleillèes sur la Canebière où le père Galabru nous gratifie d'une folle poursuite sur un pèdalo! Toujours heureux de dècrire les gags pourrissants, Michel Gèrard et consorts rèussissent alors le temps d'une messe bien enfumèe à faire franchir à l'odeur de la purge le cap de l'ècran! Que ne faut il pas faire pour un prècieux reliquaire! Ames du purgatoire, remercions la municipalitè et les habitants de Liverdun en Meurthe-et-Moselle d'avoir apportè leur gentil concours à ce navet made in France qui aurait pu s’intituler : « Mon curè chez les gangsters »...
Un vrai prêtre (paul préboist) abusé par de faux curés (Galabru, Balutin, Clay) et vrais voleurs de reliques: tel est le sujet de cette stupide comédie écclésiastique de Michel Gérard, dont il n'est pas utile de juger la piètre mise en scène, sans idée ni volonté de bien faire. Le sujet est très bête et abonde dans des situations rudimentaires et puériles, parfois même brouillonnes. On a beau être habitué à ce genre de nanar, on arrive encore à se laisser surprendre. Somme toute, au-delà de la médiocrité générale et de la fumisterie du réalisateur, ce qui caractérise le plus ce type de comédie, c'est l'incapacité à construire de vrais personnages qui seraient de nature à donner un peu de sens et de crédit à ce cinéma populaire. Comment en vouloir aux comédiens d'être grotesques -quoique complices de ce mauvais cinéma- alors qu'ils sont livrés à eux-mêmes. Préboist, curé méridional en pénitence à Liverdun (Meurthe-et-Moselle) fait du Préboist avec les plaisanteries attendues sur son sacerdoce; Alice Sapricht, sa gouvernante, joue les vieilles filles, comme il se doit, soudainement émoustilée par la prestance de Philippe Clay. Il n'y a pas, dans chacune des prestations des acteurs, l'ombre d'un travail d'interprétation.