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gaiade
1 abonné
15 critiques
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4,0
Publiée le 25 juin 2009
Cette fable qui a des petits accents à la Rohmer matinés de Woody Allen et même parfois Buster Keaton est vraiment rejouissante. Ca change nettement des comedies actuelles, on passe un vrai bon moment. Lunaire...
Un bonheur, le charme. Un film drôle, poétique, intelligent. Dans la platitude cinématographique actuelle cela fait un bien fou. La scène de la soirée est très réussie. J'ai frôlé le fou-rire. Il y a du Tatie, du W.Allen, du Louis de Funès dans tout ça . Et même un peu de Rohmer. Bravo Monsieur Mouret! Tous les comédiens sont bons et bien choisis. Mention spéciale pour Frédérique Bel qui a une personnalité inédite dans le paysage cinématographique, je trouve!
C'est un film délicat, tendre, amusant, espiègle et farceur. Mouret filme avec une grande élégance tant dans la mise en scène que dans les dialogues soignés. Un burlesque digne de la party dans la scène des invités et un vaudeville pour le reste vraiment charmant. Un style unique
Encore un film d'Emmanuel Mouret que j'ai bien apprécié : on est toujours dans la légèreté et le marivaudage, et ici s'y ajoute un comique qu'on ne soupçonnait pas chez l'auteur, avec des gags sans doute inspirés de quelqu'un qu'il admire, genre Blake Edwards, et où on rit beaucoup. Pour moi un très bon moment de cinéma mais qui ne plait pas à tout le monde, si j'en juge les notes spectateurs . Moi ça me plait.
Fan de Mouret et de son univers, très léger, presque sans y toucher. Une sorte de Léaud moins perché et plus drôle (et meilleur comédien). Des films assez légers, rappelant les années 60. C'est généralement fin et spirtiuel, extrêmement bien écrit et ciselé.
J'ai bien aimé. Il y a quelques prises de vues bien trouvées. Notamment la scène des pieds que je connais mais n'ai jamais vu au cinéma. Certains dialogues font mouches. J'ai trouvé l'invention originale et l'utiliserai bien en "camouflage" s'il avait 1 tube et vert et 1 tube marron ou s'il résout le problème du tube noir. L'humour et le jeu d'Emmanuel Mouret est peut-être trop soft mais ses situations comiques peuvent vraiment arriver dans la vie de tout les jours. Le seul bémol reste la courte durée du film qui dans son final laisse toujours libre court à l'imagination sur le devenir des relations qu'ont créé les personnages entre eux. Mais ce n'est pas tellement dérangeant ici.
Sous ses aires un peu gauche, Emmanuel Mouret continue son intégral sur le sentiment amoureux et ses variations. Fais-moi plaisir ! est peut-être son long le plus drôle. Situations cocasses mélangées à des dialogues très bavards, le tout dans une réflexion ultime sur le désir amoureux dans un couple et ses tentations extérieures. Il n'essaie pas de justifier l'infidélité, il remet simplement dans son contexte la nuance entre attirance et tromperie. Et parce que c'est fait avec délicatesse et maladresse, le message passe d'autant plus de façon limpide. Dans Changement d'adresse, j'avais osé cette analogie du Pierre Richard de l'amour, j'en ose une autre encore plus curieuse : un hybride entre Pierre Richard et Eric Rohmer. Il continue son voyage avec son pendant féminin par excellence, Frédérique Bel, tout autant loquace que lui, dans ce jeu cérébrale de la séduction. Ce cinéaste est assurément singulier.
Bon, ce n'est pas aussi mauvais que bien des internautes le disent. C'est parfois assez marrant, sans que j'ai ri, parce que pour me faire rire, il faut me chatouiller longtemps. Dingue que beaucoup d'internautes ont pensé à Mister Bean, je n'y aurais pas pensé. La mécanique des vases communicants ou quoi? Bref, d'habitude, je ne remarque jamais quand un acteur joue bien ou mal, pour moi, en général, ils jouent tous pareil. Mais là, c'était si flagrant que j'en étais gênée. Emmanuel Mouret joue comme un cochon. C'est terrible, mais il récite ses répliques, de façon très peu naturelle. Il devrait prendre des leçons, car c'est pathétique. Ca flingue tout son film, qui n'est déjà pas un chef d'oeuvre à la base.
C’est Emmanuel Mouret en séducteur maladroit et ses aventures amoureuses qui ne se concluent pas. C’est une fable agréable avec un peu d’humour et de la finesse mondaine. Dany Brillant vient à nouveau briser le bonheur de Emmanuel Mouret qui craque sous le charme de Judith Godrèche. C'est un film plein de sérénité et de délicatesse.
Joli film acidulé plus proche de la gourmandise légère qu'autre chose... C'est le style de Emmanuel Mouret ! Un joli casting pour appuyer un scénario sympa avec des dialogues aussi intelligents que nigauds. La seule chose c'est qu'on ne peut s'empêcher de penser à d'autres artistes et à d'autres films car Emmanuel Mouret n'est rien d'autres qu'un mixte de Sellers-Tati-Allen... Avec le rire en moins et un rythme plus fragile. Mouret et ses films prouvent que copier n'est pas si facile même s'il réussit à dégager un quota sympathie évident.
Déjà fan des précédents films d'Emmanuel Mouret, j'attendais celui-ci avec impatience. Je n'ai pas été déçu il est tout aussi intéressant que les précédents bien que différent. Il est beaucoup plus léger, plus frivole que le dernier Un baiser s'il vous plait. C'est finement et intelligemment écrit, c'est drôle, très drôle même. Un humour un peu décalé et cela fait très vaudeville, théâtre de boulevard. C'est mené sur un rythme trépidant, on ne s'ennuie pas une seconde. L'intérêt ne retombe pas. Cela est dû aussi à la mise en scène plaisante de Mouret, égal à lui-même aussi bien derrière que devant la caméra. Il est vrai que son jeu peut agacé voir énervé, mais il a un ton vraiment particulier dans la comédie et le cinéma français aujourd'hui. C'est ce qui fait son charme et celui de ses films. Une fois encore il a su bien s'entourer au niveau actrices. Judith Godrèche, Deborah François et Frédérique Bel, son actrice fétiche, sont belles et bien douées. Un casting de charme très réussi. A noter aussi la présence de Jacques Weber en président de la république. Ce nouveau Emmanuel Mouret est une bien belle surprise. Une fois encore il arrive à se renouveler tout en restant fidèle à lui-même. Une comédie pétillante pleine d'humour et d'amour. A voir sans hésiter. La comédie française à son meilleure.
Un OVNI. Sans véritable rythme, sans trop savoir où il nous emmène, Emmanuel Mouret se balade entre les sentiments, entre les situations burlesques, sans qu'on puisse jamais définir son film, qui n'en est pas véritablement un ! Le jeu est parfois médiocre mais ça colle presque à l'univers de cette nouvelle hors du temps !
Impossible de dépasser les 15-20 minutes de film. Joué de façon complétement hallucinante, impossible de rentrer dans "l'histoire"...un nouveau navet pour pseudo-intellos bobo, navrant...
En préambule, l'aimable Jean-Jacques (Emmanuel Mouret) fait la confidence à sa compagne (Frédérique Bel) que, par jeu, il a accosté une jeune femme dans un café et que celle-ci, contre toute attente, est prête à le revoir. A l'origine de ce maraivaudage léger à la façon bien identifiable de Mouret, le cinéaste invoque-t-il la tentation extraconjugale dans un film une fois encore plein de jeunes femmes séduisantes? Toujours est-il que Jean-Jacques, autorisé à revoir l'inconnue, inexplicablement entichée de lui, s'apprête sans le savoirà passer une nuit folle est burlesque. A commence par la découvert de l'identité du personnage que joue Judith Godrèche... Dès lors que Jean-Jacques se retrouve spoiler: à l'Elysée , la comédie prend, à dessein, un tour irrationnel invoquant l'Alice de Lewis Carroll, entre autres références (à Jacques Tati, à Pierre Richard, au comiques burlesques d'antan). Egaré dans une soirée très jet-set, le gaffeur Jean-Jacques rappelle ouvertement le Peter Sellers de "The party" dans des situation embarrassantes et fantaisistes où le comédien Mouret se montre tel que toujours: timide et gauche. Le scénario parvient à surprendre avec des situations déjà vues. On peut toutefois lui préférer les gracieux enchainements de "Changement d'adresse".
Cinquième long-métrage pour l’acteur / réalisateur Emmanuel Mouret qui persiste à rester dans le même registre (son jeu d’acteur) et signe ici une comédie burlesque qui satisfera les inconditionnels du cinéaste. Fais moi plaisir est une version minimaliste de La Party (1969), porté par un sous Peter Sellers et réalisé par un apprenti Blake Edwards qui ne satisfait pas sur toute la longueur. En cause ? L’histoire et le jeu des acteurs qui finissent par lasser au bout d’un certain temps.