Avis : Fais-moi plaisir ! - Page 10

Drôle, drôle, drôle et touchant!
Emmanuel Mouret poursuit avec grâce et finesse le sillon déjà emprunté par Changement d'adresse et Un baiser s'il vous plaît. Intelligement écrit, ajoutez à cela des gags visuels qui ont surpris et faits éclater de rire toute la salle. Judith Godrèche est irrésistible en fille du Président de la République, fantasque et il faut bien l'avouer complètement nympho. Frédérique Bel est une fois de plus à l'aise dans la comédie, comme dans les moments plus tendres du film. C'est un véritable coup de coeur pour moi. Ne boudez pas votre plaisir!

Un excellent film.
Une délicieuse conversation d'absurde philosophie du couple suivie d'une délirante succession de gags visuels hautement poétique. Un badinage léger et agréable.

vraiment nul et chiant

Si l'on retrouve la patte de Mouret, on reste un peu sur sa faim. La bande-annonce laissait espérer plus d'inventivité dans les gags et le jeu parfois trop appuyé de Mouret finit par agacer. Les artifices perdent en naturel.

Décidément, je suis un fan inconditionnel d'Emmanuel Mouret! J'attendais avec hâte son nouveau film et franchement, je n'ai pas été déçu. Je n'ai pas arrêté de rire durant tout le film. Un humour fin et intelligent. Judith Godrèche est très belle et très amusante. Bref, pour ceux qui hésitaient encore, rien de tel qu'une comédie mouretienne pour faire oublier la crise et autres malheurs actuels...

Bon il y a certes du Chaplin dans ce film et Mouret a de quoi s'exprimer. Mais un chaplin de 1h30 c'est 1h30 de Chaplin. Ici on le retrouve deux fois 10 minutes sans plus. Mais il faut encourager cet auteur c'est sur, en canalisant un oeu plus sont travail il peut faire un grand. Mais sortez donc de votre zone de confort nn d'un chien, dit le chef!

Que dire de cette fiction affligeante ? Imitant en bien des points Jacques Tati et The Party...
Scénario moyens, des acteurs sans aucune présence à part peut être Godrèche et Veber... Frédéric bel, pourtant souvent nunuche, n'a jamais été aussi fade. Palme d'or pour les dialogues de ce film, digne d'une mauvaise pièce de théâtre dite par des enfants jouant à limiter les grands. Bref, ce film ne vaut même pas le temps que je prends pour en parler. Si pourtant, le générique était pas mal, bien que 1000 fois déjà vu dans le passé.

Après le soporifique et inutile "Un baiser, s'il vous plait", on partait avec un a-priori très négatif. Bon, il est toujours entouré de jolies filles un peu beaucoup simplettes, et il joue toujours aussi moyennement, mais ce dernier opus est quand plus digeste, à défaut de nous étonner.

1 étoile par charité. Deuxième film d'Emmanuel MOURET que je regarde (après Un baiser svp) et deuxième fois que je n'arrive pas à aller jusqu'à la fin! Des gags que l'on devine trois heures à l'avance, des dialogues mièvres et des acteurs peu convaincus et peu convaincants. A éviter.

Petite comédie gentille, sans plus. L'interprétation n'est pas toujours au top. Emmanuel Mouret s'en sort plutôt bien. Hésitant dans ses premières lignes de textes, il gagne peu à peu en profondeur et fait ressortir toute la maladresse de son personnage, complètement dépassé par les événements. Les dialogues sont bien écrits et le film évite de tomber dans la facilité et les clichés. Malheureusement, il peine à trouver son rythme de croisière et s'essouffle rapidement.

On rigole bien, mais le début n'est pas très accrocheur et la fin est un peu décevante a mon gout, seul le milieu du film est très rigolo.

Un scénario intéressant, mais on reste sur notre faim et donc frustré de ne voir que des problèmes se créer, personnellement je n'apprécie pas ce genre de films.

"Fais moi plaisir" est une comédie pleine de fraîcheur et de burlesque qui nous fait partager la journée de la vie d'un groupe de gens hétéroclites et originaux : on sourit, on rit puis on éclate de rire ! Les situations improbables sont tellement drôles, j'ai adoré l'ascenseur à reconnaissance vocale et les toilettes musicales. Les gestes et les maladresses d'Emmanuel Mouret sont irrésistibles et cocasses. Il a des expressions naïves, innocentes, un air décalé, il est au top de la drôlerie. Mais en plus de la comédie, on est ému par le thème de l'hésitation amoureuse. Le trio d'actrices brillantes y est pour beaucoup. Frédérique Bel qu'on découvre la première en compagne candide qui se refuse avec tous les prétextes possible puis lui propose d'aller voir ailleurs. La fable commence avec un sérieux calculé et le ton de la comédie est lancé. Vient ensuite la rencontre étonnante avec Judith Godrèche : BCBG, souriante, gracieuse, attirante et séductrice à souhait. Enfin Déborah François en jeune fille sage et faussement effacée dans son sobre rôle de soubrette. Tout est amusant, la rencontre avec le Président (très crédible Jacques Weber), la potiche avec les japonais, la réception caricaturale, l'apparition des quatre soeurs ... On ne voit pas passer le temps car pendant une heure et demi on est plongé dans cette histoire cocasse et burlesque très théâtre de boulevard où tout devient possible mais où la fin surprenante nous fait passer un message : la vie de couple est plus difficile que la réunion de deux appartements en un !
Très belle parabole, et surtout un film qui comme son titre l'indique nous fait plaisir car il nous distrait tant qu'on ressort de la projection plein de gaieté.

Je suis mitigé car j'ai été très déçu durant la première partie du film. L'acteur principal fait de la récitation comme je récitais mes Fables de La Fontaine en primaire, quand à son maigre "jeu", il est proprement horripilant. Et le voir se frotter lascivement contre une femme 100 fois plus belle que lui est assez absurde... Peut-être s'agit-il uniquement d'auto dérision? Même Frédérique Bel, que j'adore, a l'air d'une actrice amateure... Enfin, heureusement, l'histoire finit par démarrer, et là, surprise: des gags burlesques tous plus loufoques et improbables les uns que les autres, dignes d'une pièce de Ionesco, et ce jusqu'à la fin du film. La mise en scène est excellente(la biche empaillée portant une armure m'a beaucoup fait rire). Bref, Monsieur Moiret, restez derrière la caméra et ne vous improvisez pas acteur de vos propres oeuvres, c'est non seulement prétentieux et irréaliste mais aussi nocif pour nos yeux et nos oreilles :-)

Bonjour,
Ô déception quand tu nous tiens ! Je me faisais une vraie joie d'aller voir ce film français encensé par toute la critique (ou presque). Je me souviens de certains chroniqueurs de Ruquier disant qu'ils étaient morts de rire à chaque scène du film. Bref, je me suis assis dans la salle obscure avec un a priori plutôt bon. Las, le réalisateur peine à donner un coup de fouet à son film. Ca patine (Cf. la scène du début quand l'acteur principal essaye de faire l'amour à sa dulcinée), ça s'éternise (on a vraiment envie de faire une injection de vitamine C à Mouret)... Quand au jeu de l'acteur, c'est bien simple, il n'y en a pas. Le voir débiter son texte comme un débutant du cours Florent est vraiment pathétique. On sent bien qu'il ne vit pas son rôle, il donne la réplique et attend que ses partenaires lui rendent la pareille. On oscille entre The party (avec Peters Sellers), Mr. Bean et ... Bozo le clown (Cf. les pitreries durant lesquelles il se met du noir sur le museau ou bien encore le doigt coincé dans le vase). Dans le genre borderline je préfère largement la production sans prétention de Artus de Penguern "Grégoire Moulin contre l'humanité". Je terminerai par une question qui éclairerait certainement le buzz médiatique fait autour de ce nouveau petit "génie" du cinéma français : M. Mouret est le fils de quelle sommité du show biz ?