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Yetcha
894 abonnés
4 406 critiques
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4,0
Publiée le 21 janvier 2016
Une chronique simple et sérieuse sur la découverte d'une maladie terrible qui ronge tant de monde. Une interprétation simple et démystificatrice de la maladie, de la peur qu'elle provoque et de sa réalité. Un excellent film.
Habitué aux comédies grasses et vulgaires, J.Levine tente une percée dans le drame sur un thème difficile le cancer chez les plus jeunes. Oscillant en permanence entre drame, romance et gags gras (S.Rogen oblige), il signe un film intéressant mais inachevé et finalement trop larmoyant.
Un joli film qui illustre parfaitement l'expression "comédie dramatique" et justifie la fin attendue (et surtout espérée!). Joseph Gordon-Levitt toujours juste; Angelica Huston excellente. Agréable.
Un très beau drame sur la maladie et son acceptation. Que feriez vous si vous appreniez l’existence d'un cancer alors que tout va pour le mieux dans votre vie ? la question est posée. Joseph Gordon Levitt est comme d'habitude impeccable et montre qu'il peut jouer à peu près n'importe quel rôle. Seth Rogen est drôle comme a son habitude mais sait aussi pousser son jeu vers le côté plus dramatique, et enfin la sublime Anna Kendrick (ceux qui me lisent savent que je suis fou de cette femme) qui est comme d’habitude c'est à dire parfaite. Bien mis en scène, cette histoire nous rends à la fois triste et heureux mais n'évite pas certains clichés
Avec un pitch tel que celui-ci (un homme d’une vingtaine d’années découvre qu’il est atteint d’une tumeur), il y avait fort à parier qu’Hollywood nous réserverait une œuvre larmoyante avec tous les poncifs du genre (comme cela avait été le cas avec l’écœurant Ma vie pour la tienne - 2009). Mais avec Joseph Gordon-Levitt & Seth Rogen dans les rôles principaux, on était en droit en droit de s’attendre à tout sauf à cela et surtout à une comédie hilarante (Seth Rogen oblige). En fin de compte, ici, le rire se fait constamment attendre, 100 minutes durant lesquelles, remises en question, crises existentielles et relation de couple sont au programme, si Joseph Gordon-Levitt s’en sort sans trop de difficulté, on pourra toujours se rabattre sur Seth Rogen sans qui le film n’aurait été qu’un ennui à vous saper le moral. Sans oublier aussi la courte apparition de la radieuse Bryce Dallas Howard. 50/50 (2011) n’aura pas été la comédie dramatique pleine de pathos que l’on s’attendait ni la comédie hilarante que l’on espérait, prenez votre mal en patience !
Ce film est seulement le 3ème long métrage de Jonathan Levine après le remarqué "Tousles garçons aiment Mandy lane" et le très bon "Wackness"... Et ce jeune réalisateur prouve ici que ses réussites ne sont usurpées. Le premier point est que le scénario évite tous les écueils du genre, c'est-à-dire qu'il évite tous le patho larmoyant quasi obligatoire lorsqu'il s'agit de cancer, la niaiserie laisse la place à une histoire sincère, qui allie humour et émotion dans un réalisme non dénué de larme et d'optimisme (pas évident). Le duo d'acteur est aussi excellent. Si Seth Rogen fait son job sans étincelle il est la balance parfaite à un Joseph Gordon-Levitt perdu, sonné mais toujours lucide et humain. La BO allie morceaux superbes avec des moments de flottement mais la pilule passe car on reste touché de toute façon. Tout petit bémol sur la fin, l'ellipse entre la sortie de l'hôpital et le RDV semble peu crédible. Sourire tout du long du film malgré les larmes que tout bon film fait couler à bon escient et honnêtement.
Le film se laisse regarder, ce n’est pas désagréable du tout. Le problème c’est que tout est bien calibré, bien propre. Aucune surprise, aucune aspérité. Le drame et la comédie se côtoient dans une histoire douce-amère tissée de film blanc. Mais tout reste en surface, cela manque cruellement de profondeur. Les personnages manquent un peu d’épaisseur. La mise en scène est bien trop sage nous évitant tout de même le gros pathos. Joseph Gordon-Levitt est comme toujours très bien... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Heureusement qu'il y a Seth Rogen pour l'aspect comique du film, autrement, la déprime est assurée et il y a de quoi lorsque le personnage principal apprend qu'il a un cancer. Sa mère est en pleurs, sa copine ne sait pas bien comment réagir... Il n'y a que son meilleur ami qui apporte un rayon de soleil à ses derniers temps sur Terre. La thérapeute n'est pas mal non plus, jeune diplômée, notre héro n'est que son 3e patient. J'ai bien aimé le film, sans plus. Le thème du cancer ayant été largement exploité par la série "Breaking Bad" et le fameux Walter White. Il n'y a pas beaucoup de surprise, dans ce film, mais c'est pas mal.
En choisissant d'adapter sa propre histoire (tout en y incorporant une bonne dose de fiction), l'auteur W. Reiser avait décidé de partager son film entre drame et comédie, castant 2 acteurs qui excellent dans chacun des genres, à savoir l'hilarant S. Rogen et le génial J. Gordon-Levitt. Le duo fonctionne bien et on passe un bon moment quand ces 2 là sont ensemble. Le hic, c'est que le scénario est parfois trop cliché et prévisible de bout en bout pour surprendre, sauf quand il parle de la maladie (les scènes avec la légende P. Baker Hall et M. Frewer). Quand à A. Huston, une poignée de scènes lui sont suffisantes pour nous rappeler qu'elle est une grande actrice. Derrière la caméra, le jeune J. Levine (auteur du très bon "Tous les garçons aiment Mandy Lane") nous fait le coup du "film indé new-yorkais pour bobos branchouilles" (l'équivalent du film d'auteur frenchy) avec son image granuleuse et un bande-son à base de pop cool. Il s'en tire toutefois admirablement dans sa gestion du rythme et alterne parfaitement les ambiances. Un bon film, bien fait et intelligent, parfois trop cliché donc (comme la vie l'est parfois en fait) mais honnête. D'autres critiques sur
50/50, c'est un titre assez pratique. S'il désigne les chances du survie du personnage principal, c'est aussi l'exact dosage entre comédie et drame. Et malgré quelques fautes de goût, à vouloir trop en faire d'un côté comme de l'autre, c'est un sans-faute quand le film reste en équilibre. Désamorcer l'horreur de la maladie par l'humour et l'amour, c'est une excellente idée. Les petites productions indépendantes américaines en sont friandes. Musique pop. Beauté des paysages (bon, pas là, ça se passe en ville). Douce mélancolie. Vous voyez le tableau. Quand la maladie sonne à la porte, évidemment rien n'y prépare. On croit que ça n'arrive qu'aux autres. Jusqu'au jour où le couperet tombe. Les médecins, pour qui le patient n'est qu'un patient parmi tant d'autres (je ne suis pas assez cynique pour parler de client), manquent d'humanité, de pédagogie. Heureusement, il y a la famille et les amis. Du moins, l'ami. En l’occurrence, Seth Rogen qui, en bon copain obsédé sexuel, en fait justement des caisses. Ce qui le rend particulièrement agaçant. Mais aussi attachant quand il ferme sa bouche. C'est là où on se rend compte que les vrais amis se comptent sur les doigts de la main et que rien ne remplacera un bon pote qui s'inquiète pour vous, même au milieu de la nuit, avec ses qualités et ses défauts. La relation avec les parents est également très bien décrite entre une mère poule (et même si ça peut paraître lourd, je trouve qu'il vaut mieux ça qu'une mère absente) et un père victime de la maladie d'Alzheimer donc dans son propre monde. Il y a de l'espoir dans 50/50 grâce aux autres malades qui vont se soutenir, grâce aux visites rendues chez la thérapeute encore étudiante. Des moments de doute et d'angoisse car s'il y a cinquante pour cent de chances de s'en sortir, il y a aussi cinquante pour cent de chances d'y rester. Et quand on a la vie devant soi, c'est forcément injuste. Sans pathos excessif, j'ai suivi avec plaisir, bien que le terme soit mal choisi, le parcours du combattant de ce malade qui affronte les aléas de la vie non pas en se morfondant sur son sort (ce qu'on aurait tous tendance à faire) mais en s'appuyant sur ce qui fait la beauté d'être en vie.
50/50, 500 jours ensemble, décidément Gordon Joseph-Levitt va tous les faire. Et il les fait bien, tant mieux ! 50/50, c’est l’histoire d’un mec qui aime l’ordre et qui voit sa vie chamboulée au moment où on lui annonce qu’il a un cancer. Entre comédie dramatique et comédie sentimentale, le film arpente le douloureux chemin du malade cancéreux, entre une mère ultra-protectrice, une copine coupable, un meilleur ami joyeux et une psychologue débutante.
Si la réalisation est assez classique, le scénario est habile. Une comédie à voir pour s’émouvoir.
Comment réagir à 27 ans à l’annonce d’un cancer, puis comment l’annoncer à son entourage (petite amie, pote et parents) et enfin comment cette nouvelle va bouleverser les rapports humains, ce sont en substance les questions que pose et tente de résoudre le nouveau film de Jonathan Levine : 50/50. Si le titre renvoie clairement aux chances d’Adam de s’en sortir – soit une chance sur deux – il marque aussi le double climat du film, naviguant entre drame et comédie, sérieux et dérision absurde. On serait tentés de rajouter qu’il anticipe l’appréciation finale du spectateur tant celle-ci peut en effet se résumer par un sentiment mi-figue mi-raisin devant un objet à l’écriture soignée, à l’interprétation correcte mais qui parait abandonner petit à petit son sujet pour se diriger vers l’ébauche d’une bluette amoureuse plutôt confondante et prévisible. Une prévisibilité qui caractérise d’ailleurs l’ensemble des personnages : la petite amie volage, le pote omniprésent et lourdingue – rôle dans lequel excelle Seth Rogen, familier de l’univers de Judd Apatow – et la mère envahissante. Peut-être la meilleure surprise est-elle de voir Joseph Gordon-Levitt incarner Adam en garçon très propre sur lui, attentif à son hygiène de vie, sorte d’hypocondriaque angoissé. Pour le reste, 50/50 apparait bien lisse, pétri de bons sentiments, recouvert du vernis qui fait juste illusion de l’esthétique du cinéma indépendant américain. Les dialogues font souvent mouche dans le décalage et la douce ironie qu’ils soulignent. Mais l’aspect de la modification des relations sur lesquelles plane en permanence le spectre de la maladie est à peine traité, ou de manière très consensuelle. Le souci de légèreté pour louable qu’il soit n’interdit cependant pas la nuance.
Un très joli film sur une belle amitié, mené par l'excellent duo formé par Joseph Gordon-Levitt et Seth Rogen, qui allient à merveille drame et comédie. C'est un sujet très touchant, émouvant, mais qui n'est pas amené de façon trop guimauve ou trop dramatique, justement ça permet de relativiser et de voir les choses d'une autre façon. Vraiment un film à voir.
Une comédie réussie où un des deux héros est atteint d'un cancer ? C'est possible. Et en plus, c'est touchant. Le propos repose sur la maladie du héros, avec tout ce qui l'accompagne: les angoisses, les espoirs, la vie sentimentale... Tous les pièges sont évités avec bonheur: aucune trace de misérabilisme, de tristesse, ni même de clichés. C'est une approche optimiste et raisonnée que tous les acteurs défendent avec justesse. Un film avec pareil sujet aussi bien foutu, autant dire que ça ne court pas du tout les rues.
On a toutes les caractéristiques du petit film doux. Non pas que ça soit désagréable, mais ça ne va pas plus loin. Joseph Gordon-Levitt est très touchant, dans son rôle de gars qui veut s'en sortir. et Anna Kendrick est attendrissante à souhait dans son rôle de psychologue parfois maladroite. Mais il faut bien dire que le film insiste trop peu sur leur relation, qui est le point pour moi central du film. Au lieu de ça il se concentre sur la mère du héro, son meilleur ami, joué par un Seth Rogen pas au top niveau(surtout du à son personnage bien trop lourd) et au début sur sa copine, la magnifique Bryce Dallas Howard. En fait c'est pas mauvais, mais ça nous prend pas à la gorge, ya rien qui fait qu'on va se dire "oh wha", non en fait c'est assez plat. Alors par contre, la bande sonore est très belle, pour atteindre son climax avec le magistral morceaux final du Liars, qui correspond superbement à la scènespoiler: l'opération . Ensuite, pour ce qui concerne le sujet central du cancer, il n'est pas super bien traité. On sent qu'on est dans une douceur trop forte, pour ne pas rendre le sujet trop lourd, mais il faut avouer que dès fois ça du bon la lourdeur, on ne reste pas uniquement en surface. Au moins certains diront qu'on est pas dans le pathos, ce qui fait de ce film presque un feeling good movie, mais qui manque de puntch, de vie et d'allant.