La scène à l’étang au petit matin est extraordinaire « Je suis heureux de voir que grâce à ma femme votre veuvage ne vous pèse pas trop » Mais en dehors de cet aspect ironique et réjouissant, on a pas affaire à un Chabrol ordinaire. Ici l’amour du couple nous émeut. Et la peinture de l’adultère est davantage cruelle. Les acteurs sont formidables et le tragique est poignant dans sa dernière scène.
Pas mon Chabrol préféré, mais tout de meme, un film ou s'en suit une histoire adultère (comme souvent avec Chabrol), ou l'on peut se douter que cela a des chances de mal finir. Meme si pour moi le film manque un peu de punch, les acteurs sont plutot bons et le film est assez agréable a voir..... Pas mal.
Stephane Audran ou Lucienne superbe femme mariée au maire joué par Claude piéplu vit une relation extra maritale avec le séduisant Pierre mori ou Michel piccoli qui profite d'escapades en pleine nature pour la rejoindre ou d'un château lieu de leurs ébats passionnés,tant lucienne , bourgeoise mal mariée s'ennuie auprès d'un mari bavard mais qui ne fait guère attention a elle..Cette liaison passionnée pourrait être merveilleuse si il n'y avait pas la grande fille de Lucienne déja assez mature pour son âge spoiler: et spoiler: qui spoiler: est spoiler: bien spoiler: [spoiler]plus [/spoiler]spoiler: observatrice spoiler: qu'il spoiler: n'y spoiler: parait .Cette liaison folle parfois un peu amusante je dois l'avouer et théatrâle au possible spoiler: donc spoiler: qui 0 spoiler: qui 1 spoiler: qui 2 spoiler: qui 3 va bientôt oh surprise finir par être découverte..en fait tel est pris qui croyait prendre spoiler: qui 4 spoiler: qui 5 spoiler: qui 6 spoiler: qui 7 spoiler: qui 8 spoiler: qui 9 .Et comble de l'ironie les deux amants n'ont pas pensé qu'une seule chose aurait suffi :spoiler: est 0 ..spoiler: est 1 spoiler: qui 6 spoiler: est 3 [/spoiler]spoiler: est 4 spoiler: est 5 spoiler: est 6 spoiler: est 7 spoiler: est 8 .Ah ah ces deux amants terribles Lucienne et Pierre ne sont en fin de compte pas si malins que ca..un bon Chabrol même si il est prévisible ,la fin ne m'a pas du tout étonnée mais j'ai passé un moment avec le très viril Michel piccoli auquel j'aurais bien cédé et la belle Stephane audran incendiaire.Je le conseille.
Pendant un bon moment, j'avoue que cette histoire ne m'a pas beaucoup intéressé, seules la beauté incandescente de Stéphane Audran et la géniale prestation de Claude Piéplu me permettant de ne pas (trop) décrocher. Et puis, dans la dernière ligne droite, j'ai retrouvé le Claude Chabrol que j'aimais, mordant mais non sans compassion, avec un vrai regard sur ses personnages et l'affaire qu'il nous décrit, notamment quant à l'aspect indissociable entre crime et passion, trop longtemps sous-exploité. Ainsi, ce qui nous apparaissait comme un récit statique finit par trouver force et densité, tandis que le cynisme plutôt gratuit finit par s'éclipser au profit d'une certaine sensibilité, toujours « à la Chabrol », mais néanmoins palpable, à l'image des dernières minutes, très réussies. Après, certains me diront que presque une heure d'attente pour seulement trente minutes de « plaisir », cela fait beaucoup et ils n'auront probablement pas tort. Mais comme je suis plutôt partisan d'un début poussif associé à un dénouement réussi que le contraire, « Les Noces rouges » m'ont finalement plutôt donné satisfaction, avec de grosses réserves certes, mais aussi avec Stéphane Audran et Claude Piéplu au casting, et ça, cela n'a pas de prix.
Un Chabrol pur jus, c'est à dire, comme très souvent, particulièrement féroce envers la bourgeoisie provinciale. Le réalisateur nous emmène au coeur de la Bourgogne des années 70 pour suivre une histoire d'adultère caustique entre un notable et la première dame du village. Et l'amourette presque adolescente entre les deux tourtereaux va vite virer à la passion brulante et vénéneuse. Si le scénario est calqué sur un banal fait-divers, aussi sordide fut-il, le trio Stéphane Audran, Michel Piccoli, Claude Piéplu, sorte de M. Jourdain magnifiquement cocufié, forme un ménage à trois faisant astucieusement ressortir le côté tant malsain que grotesque de l'histoire (à ce titre la confrontation Piccoli/Piéplu, suite à la découverte du pot-aux-roses, est un bon exemple). Manquant parfois d'un peu de dynamisme, souffrant d'un peu d'austérité dans la réalisation, un drame sombre et vitriolé qui reflète bien l'esprit général des films de son réalisateur.
Avec Claude Chabrol, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Capable du plus lamentable ("Landru") comme du meilleur (Que la bête meure"), Chabrol nous offre là un film bien étrange. L'idée est de mettre en scène deux amants passionnés qui veulent vivre ensemble, des conjoints vraiment très dérangeants (Piéplu dans un rôle de macho débile et Clotilde Joano en femme dépressive) et une fille qui comprend tout mais qui pendant longtemps ne dit rien. Le film s'appuie sur une interprétation globale décalée qui favorise une drôlerie singulière. Celle-ci oscille régulièrement entre premier et second degré et plonge le spectateur dans un état d'incertitude parfois gênant mais souvent jouissif. Au moment où "Les noces rouges" commence à prendre un rythme de croisière qui nous ennuierait presque, le film prend un virage osé mais convaincant puisqu'il devient très pessimiste et amène une réflexion intéressante sur l'incompatibilité du bonheur et de la vérité. Un film qui s'ouvre sur la passion et qui, à travers une suite d’événements, se ferme sur la culpabilité: une observation fine et personnelle sur la fragilité de l'être humain.
Adaptation très libre d’un fait divers morbide qui défraya la chronique au début des années 70, Les Noces Rouges est un bon « polar chabrolien » à l’ambiance délétère. Le scénario est bien construit et parfaitement interprété par un trio d’acteur admirable (Piccoli, Audran et Piéplu). On aurait juste aimé une mise en scène légèrement plus inspirée mais ça reste un excellent cru.
Un film qui vaut surtout pour la mise en scène toujours brillante et inventive de Chabrol, avec du talent pour magnifié ses personnages, d'ailleurs interprété par un duo aussi fort que la passion qu'ils incarnent à l'écran, à savoir Michelle Piccoli et la beauté froide Séphane Audran, dans un rôle qui lui va comme un gant. Si le climax du film et sa scène finale sont beaucoup moins originales, l'ensemble demeure toujours passionnant avec une caméra incroyable du géni Chabrol qui tente de singer Hitchcock pour le récit et Tarkovski pour la poésie et les très scrupuleux axes de caméra, toujours au service du déplacement des personnages, qui est ici impressionnant, millimétrés au compte goutte. Un très beau film en somme.
Encore un beau film de Chabrol de cette période des seventies. Une histoire simple mais tellement bien racontée et construite. Comme toujours chez Chabrol, il y a une maitrise total de la mise en scène des différents acteurs, des ambiances mystérieuses, des couleurs "anciennes" renforçant la noirceur de ses scénarios. C'est d'ailleurs, je trouve, un cinéma très hitchcockien, mystérieux, réaliste avec beaucoup de suspens. A voir pour le jeu des acteurs et les grandes scènes cultes qui parsèment souvent ses films (le crime de Piéplu commis par Michel Piccoli associé avec Stéphane Audran ou encore lorsque Claude Piéplu se rend compte qu'il est cocu, et beaucoup d'autres d'ailleurs). Grand film!
Un excellent Claude Chabrol, et même l'un de ses meilleurs ! Une fascinante histoire d'adultère et de meurtre mettant en scène Michel Piccoli et Stéphane Audran, qui forment un superbe tandem, avec également Claude Piéplu dans le rôle de Paul Delamare, le mari de Lucienne, le personnage de Stéphane... Une histoire simple en apparence mais racontée magistralement, et qui en évoluant gagne en force et devient modérément étrange... C'est passionnant !
J'aime bien piccoli et comme d'hab il réalise une bonne interprétation, même celle de piéplu n'est pas mal. Il y a des personnages intéressants, une bonne mise en scène. Après le scénario et le déroulement du film ne sont pas exceptionnels mais le résultat global est assez bien.
Un film typique des vieux Chabrol, qui réunit toutes les obsessions du cinéaste. A mon sens, le film a un peu vieilli et son rythme lent, ses cadres vides et ses scènes théâtrales ne lui donnent pas toute la force qu'il pourrait avoir.
Un très bon Chabrol qui montre parfaitement la frustration d'un homme et d'une femme mal mariés qui vont devenir des amants tellement passionnées l'un de l'autre qu'ils seront prêts à tuer leurs conjoints respectifs. On peut aussi apprécier dans Les noces rouges la vie politique d'une tranquille ville de province ; l'interprétation est comme dans tous les Chabrol de qualité notamment celle très savoureuse de Claude Piéplu.