Jumanji
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529 critiques spectateurs

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Shephard69
Shephard69

353 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 juillet 2019
Dans la carrière éclectique et assez inégale de Joe Johnston, un long-métrage qui prend la forme d'un joli conte s'adressant autant aux enfants pour son flot d'aventures truculentes qu'aux adultes pour sa réflexion autour de la paternité. Un film toujours aussi magique et trépidant près de vingt-cinq ans après, impeccablement rythmé et très ben écrit, malgré des effets spéciaux qui ont un peu vieilli. Un rôle sur mesure pour le toujours excellent Robin Williams, dans la lignée exacte de "Hook ou la revanche du Capitaine Crochet" de Steven Spielberg mais le reste de la distribution n'a rien d'extraordinaire à l'image des acteurs incarnant les enfants, Kirsten Dunst en tête. Un ensemble très sympa et frais.
maxime ...
maxime ...

266 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 décembre 2018
Pour avoir revu Les Goonies il y'a de cela un an quasiment jour pour jour, l'envie de retrouver un film de mon enfance me vient à l'idée ... Le nombre exact qui me sépare en années de mon dernier visionnage m'échappe, il y'a peu être une décennie mais le souvenir est pourtant vivace. L'histoire et la magie du conte me reviens à mesure et m’enivre même à 26 ans ( rire ) ! Par contre la mandale des effets spéciaux me fait un choc ... J'avais ressentit une similitude lors de mon visionnage de Spider Man il y'a quelque temps, avec Les Goonies aussi d'ailleurs, mais là ... Ça a malheureusement un peu ternis mon enthousiasme. Néanmoins revoir Robin Williams est un bonheur sans pareil ... Ces acolytes sont tout aussi bons, la petite Kirsten Dunst et le très jeune Bradley Pierce font preuves de malices et d’espiègleries et régalent comme jamais. Jumanji m'a fait très plaisir malgré les couacs et lance la période de Noel et des films à thèmes !
HamsterPsycho
HamsterPsycho

123 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 21 décembre 2017
Un film jalon de l'enfance de tous les trentenaires actuels et très original, même s'il est adapté d'un roman. Les effets spéciaux tiennent largement le coup, les retournements de situation nombreux et cohérents, et surtout la prestation de Robin Williams qui campe parfaitement le personnage et semble vraiment s'amuser comme un petit fou. Il n'y a pas eu d'autre film comparable depuis en terme d'originalité et de largeur de public visé. Un must.
NeoLain
NeoLain

5 268 abonnés 4 743 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Effets spéciaux bien foutus, malgré leur prise de rides. Entre autres, les héros humains ont aussi leur mot à dire. Même si ce n'est généralement pas dans ce genre de films que l'on remarquera particulièrement une bonne interprétation et la profondeur des personnages, ces derniers sont assez crédibles avec la pseudo-famille dirigée par Robin Williams. Le reste de la distribution n'a après rien de bien transcendant, à part le plaisir de voir Kirsten Dunst, alors âgée de 14 ans. Les aventures sont assez gentillettes, le film visant un public vraiment large donc (très) jeune. L'action est épurée de toute violence physique et sert à renforcer l'action "cartOOn" comme les singes qui saccagent tout, le tout sans tomber dans la comédie facile ou purement puérile. On retrouvera également une note dramatique avec les enfants Judy et Peter dont les parents sont récemment décédés, ou encore la redécouverte du monde après 25 ans d'absence du (plus très) jeune Alan Parrish. Sans oublier une romance conventionnelle qui a le mérite de se faire assez discrète, à défaut d'être prévisible. Le rythme du film est soutenu. On ne s'ennuie pas et chaque lancer de dés réserve une péripétie à part entière complètement inattendue. Jumanji ou une comédie d'aventures familiale de qualité, devenue maintenant un classique discret chez les jeunes cinéphiles.
GrandSephiroth
GrandSephiroth

61 abonnés 727 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 janvier 2018
Réalisé par Joe Johnston (Chérie j’ai rétréci les gosses, Richard au pays des livres magiques) depuis le livre pour enfants éponyme de Chris Van Allsburg, Jumanji est un film d’aventure des années 90 terriblement culte dans lequel un jeu de société à l’apparence très classique provoque de réels événements qui mettent les joueurs à l’épreuve tant que la partie n’est pas terminée. C’est ainsi que le jeune Alan, fils d’un illustre chef d’entreprise qui ne passe pas beaucoup de temps avec lui en plus de l’obliger à aller en pension, cherche à s’évader en fouillant le chantier de l’usine de son père et finit par y déterrer ledit jeu, enfoui ici un siècle plus tôt par d’autres enfants lors d’une scène d’introduction assez kitsch typique de l’époque (puisse Dieu avoir pitié de lui) avec un gros plan sur le visage renforcé par un éclair. Aspiré par le jeu lors d’une épreuve affichée en son centre avec des effets spéciaux respirant un certain cachet, Alan revient de la jungle vingt-six ans plus tard sous les traits de Robin Williams (Popeye, Hook, Dead again, Madame Doubtfire) alors que deux autres enfants ont emménagé dans son ancienne maison et commencé une nouvelle partie sans savoir ce qui les attendait, la petite fille étant jouée par Kristen Dunst (connue plus tard pour des films comme la trilogie Spider-Man ou encore Eternal Sunshine of the spotless mind). Le casting est largement valorisé par la prestation de Jonathan Hyde (Richie Rich, Titanic, La momie), jouant non seulement le père insensible du jeune Alan mais surtout le terrible chasseur Van Pelt, qui le poursuit durant toute la deuxième partie du film avec son costume très marqué, son faciès terriblement menaçant et sa VF plus que déterminée.

Plus qu’un simple film d’aventure pour toute la famille, Jumanji traite des relations difficiles qui existent entre enfants et parents trop occupés par leur vie mondaine, ou orphelins ayant à peine connu leurs parents. Tantôt marqué par une certaine violence (Alan boursouflé de bleus et saignant des lèvres après l’agression de ses camarades, les boutons rouges provoqués par les moustiques géants) qui provoquerait sans nulle doute la censure aujourd’hui, le film reste émouvant de bout en bout dans cette quête du surpassement de soi et de la peur, y compris à travers les épreuves faisant apparaître des animaux plus ou moins dangereux (le troupeau de gros mammifères qui défoncent tout, le pélican qui emporte le jeu avec lui, les chauve-souris qui effraient Sarah, les plantes carnivores pourvues d’épines empoisonnées, les araignées géantes agressives) ou modifiant l’environnement (les plantes envahissant la maison, la mousson, les sables mouvants, le séisme séparant la maison en deux). À côté de ça, l’humour est bien présent à travers moult gags typiques de l’époque comme les personnages qui grimacent et qui commencent à crier avant de se prendre une gamelle, les singes qui mettent la pagaille dans les magasins et qui conduisent un véhicule, Sarah devenue voyante qui sort toutes sortes de choses selon les signes du zodiaque, Peter qui commence à se transformer en singe après avoir tenté de tricher, le flic qui se retrouvé mêlé à tous les problèmes qui surviennent et bien sûr le talent comique de Robin Williams, qui joue parfaitement bien celui qui reste enfant dans un corps d’adulte (allant jusqu’à manquer d’embrasser Sarah après l’avoir sauvé du crocodile). Un grand classique du genre !!
Morgane B
Morgane B

70 abonnés 98 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 septembre 2014
Un excellent film qui a tellement marqué mon enfance, mais aussi une occasion de voir que Robin Williams demeurera toujours un excellent acteur qui savait aussi bien nous faire rire, comme nous émouvoir. Cette histoire avec le jeu vivant, ses fameux tambours qui raisonnent, les animaux qui déboulent dans la maison, dans la ville... comment ne pas oublier ces scènes cultes ! Bref, un film plein de magie qui aura marqué les années 90 !
Nicolas S.
Nicolas S.

107 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 octobre 2013
Certes les effets spéciaux sont datés mais il n'empêche que l'on est quand même curieux de découvrir quel nouveau coup nous prépare le jeu. Et puis les acteurs sont plutôt sympa et apporte une touche d'humour et de légèreté bienvenue.
En fait, c'est un film sympathique pour une soirée ciné sans prise de tête.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 26 août 2009
Un très très bon film avec comme toujours un R.William au top ! Un scénario compliqué mais trés bien ficelé. Un vrai plaisir à regarder. A ne pas rater !
7eme critique
7eme critique

561 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 septembre 2015
Un beau concept qui passionnait la jeunesse de 1995 et qui fonctionnera toujours 20 ans plus tard. Une aventure unique et marquante que les enfants savoureront sans modération. Voici un culte de la comédie des années 90. Une aventure prenante par son idée plus qu'emballante !
Anonyme M
Anonyme M

69 abonnés 1 701 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 mai 2023
jumanji (l'original 1995) est une claque absollue !! , des acteurs légendaires, une mise en scène révollutionnaire , effect spéciaux révollutionnaires (l'un des premier film en fond vert) , ce qui ren les acteurs encore plus légendaire quand ont voit comment ils ont joué devant un décors invisible pour la toute première fois, l'histoire est d'une profondeur et écriture allucinante.


jumanji est une véritable légende des années 90 très très loin des ses remake raté sorti 20 ans plus tard.
Ti Nou
Ti Nou

537 abonnés 3 575 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 juillet 2008
Un divertissement familial de très bonne facture. On y retrouve le Robin Williams habituel, drôle et tendre, et l'aventure est menée sans temps mort par Joe Johnston, loin du raté de "Jurassic Park 3".
Critik D
Critik D

158 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 février 2015
Ah : "Jumanji", un film que l'on ne présente plus ! (du moins je suppose). En 1996, il fait l'effet d'une bombe, et si les jeux de société était interactif à la vraie vie ? C'est dans ce contexte que nous plongeons dans l'environnement d'Afrique et son écosystème. Presque vingt ans plus tard, le film est toujours aussi plaisant et drôle, le seul bémol ce sont les effets spéciaux qui ont vraiment mal vieillie. Mais le reste ne prend pas une ride (bon si peut être la mode vestimentaire des années 90). Je pense qu'on a tous rêver de pouvoir avoir ce jeu, en enlevant bien entendu les araignées, les moustiques et tout autre Lion ou chasseur pouvant apparaître. je trouve d'ailleurs que même la boîte et le plateau de jeu on quelques choses de mystérieux. Vous l'aurez certainement compris, "Jumanji" a bercé mon enfance, et tient toujours une place particulière. D'un point de vu du casting, on y retrouve de grand nom comme Bonnie Hunt qui est excellente avec un petit grain de folle dingue, la jeune Kirsten Dunst qui après nous avoir envoutée dans "Entretien avec un vampire" nous prouve dans un registre plus familiale qu'elle a tout pour entamer une grande carrière et enfin l'excellent Robin Williams que l'on ne présente plus et dont le jeu paraît tellement naturel. Bref, pour moi c'est très certainement un des meilleurs films familiaux que je connaisses. On passe un excellent moment, peu importe l'âge et on retrouve assez vite son âme d'enfant.
Alexis D.
Alexis D.

109 abonnés 877 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 10 juillet 2022
Qui n’a jamais vu "Jumanji", surtout suite au décès de Robin Williams qui a permis à chacun de ses films d’être rediffusés à la télévision ? Malgré les années, ce film a gardé son originalité, son humour, et sa folie. C'est un film fantastique magique et inoubliable totalement culte et indémodable qui ne s'oubliera jamais, bien qu'il dispose d'un scénario assez prévisible : lors d’une partie de Jumanji, un jeu très ancien, le jeune Alan est propulsé sous les yeux de son amie d’enfance, Sarah, dans un étrange pays. Il ne pourra s’en échapper que lorsqu’un autre joueur reprendra la partie et le libérera sur un coup de dés. Vingt-six ans plus tard, il retrouve le monde réel par le coup de dés de deux autres jeunes joueurs, Judy et Peter... Premièrement, "Jumanji" est bâti sur un postulat (un lancer de dés peut créer du danger) et un schéma narratif diablement simples mais efficaces, avec une double introduction assez sombre et peu habituelle pour les blockbusters familiaux de l’époque. Ce démarrage met en scène la disparition d’un pré-adolescent maladroit, martyrisé par ses camarades à cause de son patronyme et non écouté par son riche père (supposément) autoritaire qui veut l’envoyer contre son gré dans un établissement huppé, au sein d’un univers fantastique hostile avant que le cinéaste présente ensuite d’autres enfants, un frère et une sœur pupilles de la nation, qui trouveront, plus tard, après avoir joué à Jumanji, réconfort auprès de la version adulte du gamin exposé initialement. Ce départ, riche de dramas, plante tout de suite le décor (le plan dévoilant l’aspiration d’Alan dans le jeu reste longtemps en mémoire), et tease grandement la suite. Dans sa seconde et sa troisième parties, "Jumanji" rappelle ensuite les fondements de "Hook" : après son introduction située dans notre monde, le film laisse en effet place à un récit d’aventures incorporant des événements féériques pour revenir enfin à la réalité environnante du début à travers un épilogue résolutif particulièrement émouvant, la comparaison avec le film mal aimé de Spielberg tenant ici autant à la présence de Robin Williams qu’à l’impression d’un "Peter Pan" inversé, où l’acteur surgit du monde fantastique pour regagner le réel. Deuxièmement, "Jumanji" est thématiquement dense et ose aborder frontalement le deuil sous toutes ses formes, ce qui est denrée rare, voire inespérée, dans les films familiaux des années 1990. Muni d’un ton mélancolique audacieux, Joe Johnston enchaîne ainsi quelques scènes hautement inattendues dans un film calibré, en principe, pour la famille, pour délivrer au final un message touchant et juste sur ce thème. En tête tout le passage où il prend judicieusement le temps de révéler le parcours d’Alan Parrish, incarné à l’âge adulte par un Robin Williams poilu et barbu, vers ses origines (sa ville, sa rue, son foyer, l’entreprise de fabrication de chaussures de son père, ses racines) après qu’il se soit tiré de Jumanji, au sens propre comme au figuré. Ce moment du film termine, du reste, par la vision d’un Alan abattu, qui doit faire face à la mort (littéralement, puisque la scène se déroule au cimetière, devant des sépultures) de ses parents pour achever, brutalement et sèchement, sa métamorphose en adulte mature et responsable. C’est alors qu’il gagne, progressivement, la fonction de père (de substitution) pour les orphelins Judy et Peter Shepherd (incarnés respectivement par Kirsten Dunst et Bradley Pierce), bientôt rejoint par une mère, version adulte de son amie Sarah, jusqu’à présent traitée de folle et suivie par un psychologue après qu’elle ait révélé à son entourage avoir été témoin dans l’enfance de la disparition sordide d’Alan. Cette dynamique de personnages (4 orphelins recomposant une famille, chose peu courante au cinéma) permet ainsi au réalisateur Joe Johnston de nourrir le gravitas au récit. Ajoutez à cela un élément en apparence anodin mais particulièrement perturbant : le père d’Alan et le chasseur Van Pelt, ennemi juré d’Alan qui, affublé d’un costume d’explorateur colonial, souhaite le traquer et le tuer, sont interprétés à l’écran par le même comédien, Jonathan Hyde. Un choix pour le moins sinistre, qui enrichit indubitablement la confusion dans la place du père au sein du récit. Comme si celui-ci était finalement l’adversaire de son propre fils ou plutôt, comme si la peur de l’autorité paternelle qui habite Alan au début l’avait littéralement éloigné de ce que son géniteur est en réalité (un papa aimant qui a ruiné toute sa fortune et passé toute sa vie à retrouver son fils chéri) pour incarner une grande menace freudienne dans son subconscient. Pari osé on vous dit ! D’autant plus si on s’attache à regarder de plus près le sort réservé à Van Pelt dans le film. Pour les plus jeunes, rassurez-vous, ces circonvolutions funestes du récit sont heureusement contrebalancées par une bonne humeur rassurante et communicative, dont l’incursion se fait naturellement grâce à un humour bienvenu, porté par des comic reliefs (l’ancien employé de l’entreprise de chaussures reconverti en flic et la tutrice légale des orphelins), des situations "fish out of the water" (les singes sur la moto de flic, le troupeau de rhinocéros qui traverse un passage piétons, l’homme des cavernes qui fait peur à tout le monde) et quelques répliques satiriques tordantes (celle de l’armurier juste après l’achat de son client), grâce à la bonhommie de Robin Williams, et grâce à la résolution positive de l’histoire, à grands renforts de pédagogie (ne pas tricher, ne pas mentir) et de sentimentalisme sur l’amour des pères pour leurs enfants, ceci afin ne jamais perdre de vue l’objectif d’un divertissement familial qui s’inscrit dans la plus pure tradition des productions familiales des années 1980. Troisièmement, la représentation intelligente du jeu dans le film et la manière astucieuse dont il est mis en scène par Joe Johnston valent largement le détour. Au-delà de l’idée maligne de ne jamais expliquer ses origines, le cinéaste a eu aussi un bon coup de flair en faisant travailler au maximum son pouvoir suggestif. Il est en effet beaucoup plus efficace de ne pas donner à voir l’environnement interne de Jumanji, mais de le faire ressentir au moyen de bruits de tam-tams et de tambours de guerre flippants qui se déclenchent dès lors que le jeu de plateau est proche physiquement, ces sons étant d’ailleurs utilisés habilement par le réalisateur tout le long (et même jusque dans le dernier plan). Ainsi, quand ces notes retentissent et si, de surplus, la cadence s’accélère au rythme des battements de cœur, on a de bonnes raisons de penser que la jungle luxuriante et insécurisante n’est pas bien loin. L’autre façon subtile qu’a le réalisateur d’évoquer l’intérieur du jeu est de le faire exister à travers deux éléments : hors-champ, via le terrible récit qu’en livre Alan (rappelons qu’il y a vécu durant de longues années et y a affronté toute sa faune et toute sa flore) et dans le champ, lorsque les éléments infernaux propres à son environnement (fauves, insectes, pluie diluvienne, tremblement de terre…) intrusent notre monde. Ce qui maintient véritablement l’attention dans "Jumanji", c’est donc l’irruption du fantastique dans la réalité, et non l’inverse, et c’est ce ludisme permanent entre le champ et le hors-champ qui rend la mythologie de "Jumanji" à la fois crédible, fascinante et effrayante. N’oublions pas non plus la fonction du jeu dans le film (et dans la vie ?) : Alan, l’enfant aux problèmes insurmontables, joue à Jumanji au début car c’est pour lui une échappatoire, une manière de lutter contre une réalité douloureuse (harcèlement, père de prime abord exigeant et rejetant, responsabilité du licenciement d’un gentil employé…). Un imaginaire idéalisé qui va, hélas, se transformer peu à peu en cauchemar. Le jeu de société apparaît alors comme objet transitionnel, et le fait de jouer comme une façon de s’en sortir. La démarche se répète ensuite avec Judy et Peter, qui produit une mise en abîme foutrement efficace et intéressante, avec l’idée de percevoir Jumanji comme une métaphore des maux les plus communs, à l’instar du clown Pennywise dans "Ça". Dernier argument : le film est formellement réussi, même s’il n’est peut-être plus aussi irréprochable aujourd’hui. Usant d’animatroniques (la grosse plante jaune carnivore, le pélican qui dérobe le jeu, le crocodile de la mousson, ou encore les araignées du grenier) et d’images de synthèse (tout le reste en gros) inventives pour l’époque (mais plus tellement de nos jours hélas, le film ayant vieilli) et de trucages savants (le plancher-sable mouvant, la mousson dans le salon, les plantes tropicales géantes), l’artisan Joe Johnston fait preuve d’un certain savoir-faire aussi bien dans l’incrustation à l’écran de ses effets (merci ILM, la société de SFX créée par son ancien patron George Lucas) que dans la scénographie de l’action. Il sait en effet gérer le suspense, faire monter la tension et offrir quelques mises en place prenantes avant le démarrage de chaque péripétie, déployant par la suite une énergie pour distraire et dynamiser l’aventure, constamment relancée par les rebondissements et chaque nouveau coup de dés. La réussite de "Jumanji" tient aussi sans doute dans son casting, impeccable dans l’ensemble. Que ce soit Robin Williams, parfait dans le rôle, Bonnie Hunt, irrésistible en femme lunatique et traumatisée par sa première partie de Jumanji, ou bien Kirsten Dunst, talentueuse dès son plus jeune âge, et Jonathan Hyde, tour à tour menaçant ou bien aimable, tout le monde y met du sien pour créer l’événement. Seul ombre au tableau peut-être, le jeu naïf du petit Bradley Pierce, un peu à la traîne face à ses pairs plus expérimentés. Sorti en salles en 1995, "Jumanji" a marqué une génération et laissa une empreinte non négligeable dans la pop-culture : une série animée, un (faux) remake décevant ("Zathura : une aventure spatiale", signé Jon Favreau), une vente record sur eBay pour le jeu de plateau original ayant servi dans le film (produit dérivé par excellence), quelques jeux vidéos sortis furtivement, et aujourd’hui une suite directe avec The Rock, Kevin Hart, Jack Black et Karen Gillan au casting. C’est sans doute justifié, "Jumanji", film incroyablement ludique réalisé par un élève appliqué de Spielberg, incarne en effet à la perfection l’héritage de l’âge d’or des années 1990. À l’heure où les films sont tournés en HD et en 3D, où les effets spéciaux sont irréprochables, ce film est tellement culte, et à la pointe de la technologie de l’époque, qu’il ne nous agresse pas les yeux même si les effets ont clairement vieilli. La musique de James Horner est complètement adaptée et associée au succès du film. Quant aux acteurs, ce film a simplement prouvé et affirmé les talents de Robin Williams, révélé Bonnie Hunt et Kirsten Dunst. Cette dernière avait 14 ans durant le tournage ! Une graine d’actrice ! Capable d’allier action, aventure, humour et comédie, ce film est très épatant. Nombre des scènes de "Jumanji" sont devenues cultes, j’en ai tellement en tête… Le concept reste génial même si depuis, il a été repris. Par ailleurs les décors, la photographie ainsi que la bande originale du film sont vraiment fantastiques. Bref, "Jumanji" est un film à voir et à revoir en famille ! Le seul regret que je puisse avoir, c'est que l'ayant découvert trop tard, ce film n'aura malheureusement pas eu le mérite d'avoir bercé mon enfance, mais si je l'avais découvert à sa sortie, nul doute que cela aurait été le cas. Bref, une comédie d'aventure familiale fantastique incontournable des années 1990, qui aura clairement marqué toute une génération de spectateurs !
Oeil HORUS
Oeil HORUS

82 abonnés 678 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 avril 2013
Jumanji fait parti de ces films qu'on se doit d'avoir dans sa collection ...un film qui nous replonge dans notre enfance et dans l'aventure, ce rare film est imputrescible et il est donc une réussite totale . Robin williams est un acteur qui excelle dans l'instantané et qui arrive a donner un tonus dans le film la musique, l’ambiance, les effets spéciaux , le rêve, le décor , les idées tout y est pour passer un agréable moment . et de plus pour l'époque les effets visuels sont propres et crédibles.
Vous ne vous ennuierez pas devant la prestations des acteurs qui dès le départ nous intrigue avec une histoire bien penser et bien ficelé. le boum boum du fameux livre jumanji éveille déjà nos sens d'explorateur aventurier.. pour ma part sa a fonctionner et a chaque que je décide de le regarder j'ai hâte que sa commence..
Kirsten Dunst que l'on a retrouver dans les premiers films de spiderman est également brillante , que demander de mieux que de le voir.. et de le revoir encore et toujours..Une suite aurait était intéressante.. mais pas indispensable.

• Actions: 8.3 / 10
• Scénario : 8 / 10
• Crédibilité des Acteurs: 7.5 / 10
• Bluraythèque: Oui
Selingues G
Selingues G

85 abonnés 956 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 janvier 2008
Ce film est la révolution du film d’aventure avec de nombreux effets spéciaux tous impressionnant. Une histoire sans faille, une interprétation sans faille également grâce en majeur partie à Robin Williams qui joue là son plus grand rôle après Good Morning Vietnam. Du très grand spectacle.
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