Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Grouchy
123 abonnés
1 033 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 6 mars 2016
Son film possède une bonne idée de départ, avec l'humain qui veut aller au-delà des frontières du réel par l'usage de la technologie de pointe. Ce qui engendre des débordements ainsi que l'opportunisme des criminels. Le scénario, bien que classique, est tout de même assez original, et bien mis en scène dans un contexte actuel et futuriste à la fois, avec des séquences à vue subjective bien réalisées. De plus, les personnages et l'histoire ne tombent pas tellement dans le type de personnages ratés et insupportables écrits par Cameron, donc vu par un oeil extérieur, ça change les choses.
Le Blade Runner des années 90! Un peu excessif comme affirmation, mais même si je préfère de loin Blade Runner, ça reste le fond de ma pensée. Magistralement écrit par un James Cameron inspiré comme jamais, le film arrive à avoir une dimension sociale et métaphysique en parfait équilibre. Le casting est vraiment classe, Ralph Fiennes est génial dans ce rôle d'anti-héros, Juliette Lewis sexy et détestable à souhait, Angela Basset brille par son charisme... Cerise sur le gâteau, la BO est d'une rare beauté! Cependant il est dommage que la réalisation manque parfois de dynamisme, du coup y a quelques longueurs.
Ce film peu connu de James Cameron (producteur et scénariste) est à classer dans la catégorie Thriller. La réalisation est impressionnante et plein d'énergie. Il montre par anticipation, l'importance de plus en néfaste de la vie par procuration. Les amateurs de hard rock doivent apprécier la bande son.
Le film commence sur un plan séquence filmé à la 1ère personne ; on est en droit d'espérer une jolie composition de la part de Kathryn Bigelow (surtout si l'on a vu ses derniers et excellents "Démineurs" ou encore "Zero dark thirty"). Mais au fur et à mesure des minutes, on découvrira qu'il s'agit bien là des débuts de la cinéaste oscarisée, et que son talent s'accentuera avec son expérience du métier. Quoi qu'il en soit, le concept plus qu'honnête de science-fiction est bien présent, et donc prenant par la même occasion. "Strange days" proposera également un très bon casting (Fiennes, Sizemore, Lewis, Fichtner) et une bande originale de qualité. De plus, sa mise en scène, et notamment derrière ces clips filmés à la première personne, donnera un peu de peps au long-métrage. Ce seront plus précisément les dialogues qui nuiront au film, ainsi que quelques passages dits "faciles". "Strange days", même si l'on ressent un "plus ou moins" mauvais vieillissement du long-métrage, captera l'attention par son idée directrice, non loin de flirter avec un "Matrix", un "Existenz" ou encore un "Inception" (pour ne citer qu’eux) dans le délire.
Un film qui vieillit bien et qui dépeint avec grande énergie un monde citadin contemporain qui part plus ou moins en vrille selon les points de vue. Les gens vivent des expériences par procuration, ils se branchent le cerveau sur un appareil placé sur la tête et entrent alors dans la peau de quelqu'un d'autre pour vivre un truc qu'ils ne peuvent pas vivre dans la réalité. Une sorte de TOTAL RECALL bis si on veut, mais beaucoup plus rock'n'roll. Le problème c'est que ces "trips" sont vécus par des vrais gens avant d'être vendus, ce ne sont pas des expériences inventées de toutes pièces... Et un jour on tombe sur un trip bien glauque, un meurtre particulièrement bizarre... Le point de vue subjectif est formidablement bien utilisé ici. Et le chapitre final est impressionnant.
Excellent film découvert sur le tard! Un casting d'acteurs que j'adore, une BO d'enfer, une histoire franchement intéressante bref un film culte pour moi!
Ce film est à mes yeux l'une des très bonnes surprises dues à l'association Cameron/Bigelow: un scénario assez retors et qui prend son temps, le tout dans une ambiance quelque peu irréelle, une mise en place certes lente mais sans lourdeur. Les acteurs sont remarquables, principalement Angela Bassett et Ralph Fiennes, parfait en loser pathétique (spoiler: d'autant plus qu'on nous épargnera une "mutation" soudaine en superhéros invulnérable ). Le propos est à la fois complexe et subtil, et les rebondissements sont savamment distillés sans chercher les gros effets. Bien sûr, vu après l'an 2000, ça perd un peu de sa puissance, mais le sujet reste on ne peut plus valable.
La nuit, la crasse omniprésente, la foule, les coups qui pleuvent et marquent. Un film coup de poing, long, baignant dans la douleur à ne pas mettre entre toutes les mains .......
Un film nerveux doté d'un scénario original. Il a une ambiance vraiment unique, on est plongé dans une société au bord du chaos, c'est anarchique et apocalyptique.
Ce thriller d'anticipation propose une bonne idée de base mais deux problèmes se posent. D'abord le calibrage très commercial de la réalisation qui a déjà beaucoup vieilli, et paradoxalement la durée trop longue du film totalement contre productive pour le genre. L'intrigue est ainsi polluée par trop d' éléments pour être efficace. Sinon ça reste un divertissement correct.
La réalisatrice, en mettant en scène un scénario écrit par son mari James Cameron (qui, en même temps, produit le film), s’attaque au genre du cinéma d’anticipation en imaginant, dans un futur pas si lointain (situé à la veille de l’an 2000, soit moins de quatre ans après la sortie du film), un thriller sur fond de tensions interraciales et de corruption. Kathryn Bigelow nous dépeint donc un avenir peu radieux mais qui lui permet de développer le concept d’une technologie permettant de revivre les souvenirs d’un autre, et ce de la meilleure façon qui soit. L’utilisation du point de vue subjectif dans les scènes de clips est d’une virtuosité sans appel, comme le prouve la magnifique scène d’ouverture, un plan-séquence de plusieurs minutes, qui immerge le spectateur dans l’univers violent qui constitue le film. Ralph Fiennes est exceptionnel dans son rôle de dandy blasé, tout comme le sont Tom Sizemore ou encore William Fichtner. Les deux rôles féminins cependant, sont incarnés par Juliette Lewis et Angela Bassett qui, l’une comme l’autre, nous avaient habitués à des prestations plus convaincantes. A part son dénouement téléphoné, le scénario est une pure réussite aussi bien en tant que polar brutal qu’en tant que prophétie d’un 21ème siècle où la connexion est au cœur des relations humaines.
Film d’anticipation et de science-fiction de grande ampleur, l’action de Strange Days prend place dans un futur proche (à l’aube de l’an 2000, le film datant de 1995) où le lien social a manifestement implosé. Il y règne, du début à la fin, une atmosphère de violence et de chaos indescriptible, une quasi-guerre civile symbolisée par une réflexion paniquée du héros au début du film « Tu vas me laisser traverser L.A. à pied ? ». Le rendu de l’environnement du film, un peu kitch et assaisonné d’une B.O. métalleuse de circonstance, est sans conteste le point fort du film, qui multiplie les plans d’envergure dans des rues dévastées, entre foules embrasées, cohorte de policiers, et chars d’assaut. Le scénario tourne autour de l’utilisation de machines cérébrales qui permettent de se glisser dans la peau d’une personne tierce, de vices associés, de meurtres : un concept de réalité augmentée proche de celui vu dans ExistenZ, et qui s’integre bien dans le contexte général. Si le déroulement de l’histoire est classique et pas toujours inspiré (notamment sur la fin) et que le casting n’apporte aucune valeur ajoutée (Ralph Fiennes, mouais !), Strange Days reste tout de même impressionnant par bien des aspects et mérite certainement le coup d’œil.
Un grand film! Bigelow c'est y faire! Une réalisation magnifique, des acteurs au firmament, même l'histoire co-écrite avec James Cameron est de grande facture. Le futur dépeint n'est pas étrange ni farfelu (film de 1995 censé se passer en 2000), on ressent rapidement le coté sale et poisseux des rues de Los Angeles. La violence physique ou verbale sert de tableau urbain pour servir une histoire mené à grand train. Un film de science-fiction et d'anticipation d'une beauté rare et qui n'a malheureusement pas eu la chance , à mes yeux, d'avoir le succès mérité. A ranger au côté d'un Bienvenue à Gattaca, Blade Runner,...
Ce polar futuriste qui joue avec les apparences et les dangers de l'image virtuelle, développe une intrigue vertigineuse et dense au coeur d'un univers d'une noirceur effarante, en installant un climat à la fois inquiétant, troublant et fascinant. Kathryn Bigelow, ex-femme de James Cameron qui écrit là un scénario tortueux à souhait, réalise de main de maître ce film complexe qu'il faut voir au moins 2 fois pour bien tout capter. Son casting est épatant, avec notamment un étonnant Ralph Fiennes, Angela Bassett, Tom Sizemore ou Michael Wincott...
Une histoire policière mâtiné de science fiction qui tient vraiment la route. Il règne tout au long de l'histoire, qui se déroule juste avant le passage à l'an deux mille, une ambiance sombre et esthétisante. Les personnages sont fascinants : Ralf Fiennes dans le rôle d'un loser attachant, Angela Basset en chauffeur d'élite amoureuse et puis tous les autres... Un film incontournable à ne pas manquer.