Avis : Strange Days - Page 10

Menée de main de maître par une réalisatrice au top. Un scénario hyper bien ficelé dans une ambiance apocalyptique et terriblement actuelle. Qui ne rêve pas de posséder cette machine...j'adore les relations entre les acteurs et cette ambiance à couper au couteau. Must have

Lenny Nero, ancien flic, s’est reconverti dans le trafic de vidéo qui permet aux gens de voir et de vivre émotionnellement n’importe quelle situation. Son business marche bien jusqu’au jour où il reçoit une vidéo relatant un meurtre.
J’aime bien l’univers sombre et ghetto des villes des années 90, cela nous plonge dans l’ambiance. Le scénario est loin d’être extraordinaire mais il est plutôt novateur pour l’époque. L’enquête est assez prenante, il y a de bonnes scènes d’action et la réalisation est soignée. Les acteurs ne crèvent pas l’écran mais c’est suffisant. Maintenant, cela manque cruellement de rythme, on a tendance à s’endormir par moments avec des dialogues qui n’apportent rien à l’histoire. Trop d’actions sont prévisibles et on regrette que l’idée scénaristique ne soit pas plus creusée. Un film assez moyen.

Terrain bancale que celui sur lequel Bigelow s'est aventuré pour se film: ultra violence, science fiction, flic déchu... A la base des ingrédients idéaux pour réalisé un parfait nanar! Mais finalement, ce film s'en sort très bien et approfondis de nombreux thème intéressante: la mise en abime du cinéma lui même, la réflexion sur les tournants apocalyptique que pourrait prendre la société, l'amour survit il à la violence... Egalement une petite perle imaginative esthétiquement (costume, décors, personnage...) surtout durant la scène finale du passage à l'an 2000. Ralph Fiennes, Angelina Basset...rien à dire. Seul hic: la lourde violence et le poids des images choc presque inutile qui décrédibilise le film! Une réussite!

Il y a des films qui se vautrent lamentablement. 30 ans après on se demande encore pourquoi, quoique, les films intelligents font rarement recette. Je conseille fortement aussi bien pour une intrigue originale et soutenue que pour les acteurs plus que convaincants.

Los Angeles le 31 décembre 1999 est une des meilleurs représentations d'une ville obscure en perdition où la violence policière fait la loi. Nous avons affaire ici à une univers quasi-cyberpunk, rendu notamment par les deck à flashback, appareils illégaux permettant de revivre, ressentir les émotions de n'importe quel passage de la vie de quelqu'un, ce procédé permet d'intégrer au film d'impressionnantes séquences en vue subjective, parfois très violente.

Ici tout est mis en oeuvre pour nous plonger au coeur du film, d'autant plus que la présentation de l'univers est très longue (l'intrigue ne démarre qu'au bout de 55 minutes !) et c'est tant mieux. Les personnages nous sont présenté en long et en large, nous découvrons ainsi Lenny, ancien flic reconverti dans le trafic de flashback, sympathique tchatcheur un peu loser sur les bords qui vit sur les souvenirs de son amour avec Faith, pimbêche chanteuse, et cherche à recoller les morceaux avec elle. Il a aussi de amis, comme la sculpturale Mace, femme forte au caractère trempée qui remplace avec brio l'inévitable héros masculin bodybuildé des films d'actions, alors que Lenny est plutôt la femme en détresse que Mace protège lors des situations périlleuses.

Cet inversion des rôles est un exploit en soi, mais les nombreuses qualités du film ne s'arrêtent pas là. Il y a la réalisation nerveuse et ambitieuse de Kathryn Bigelow, qui fait qu'on ne s'ennuie jamais en 2h30 de film, une bande son excellente, des scènes d'actions inventives et sans concession. Il n'y a que le scénario qui pêche un peu, il n'est pas à la hauteur de l'ambition affiché d'un tel univers et j'avais deviné très tôt l'identité du bad guy.

Mais ce qui compte c'est l'expérience même de 2h30 de film de science-fiction qui a les moyens d'égaler ses ambitions, comme en témoigne la spectaculaire scène finale de 35 minutes qui atteint des sommets en terme de fête et de saturation de foule pendant que des gens s'étripent.

Magnifique! tout simplement.Je conseille même de le regarder plusieurs fois pour bien se laisser envahir par l atmosphère de ce film.Ralf fiennes m a impressionné! et l histoire vous prend dés le départ et tout ce que vous voulez à la fin du film,c est de trouver un casque à acheter!

Anticipation new-age, Strange days nous plonge dans un univers soigneusement créé.

Un film étonnant car assez précurseur en la matière : Strange Days est sortie bien avant Matrix, Johny Mnemonic et Ghost In the Shell !

Il va sans dire qu'à côté, le très encensé Inception fait juste bonne copie.
Strange Days est un film plutôt trash même s'il ne fait pas du tout dans le gore.
On nage dans un univers cyber-underground à la Johny Mnemonic mais beaucoup plus crédible. Les personnages ont des personnalités bien définies qui s'entrechoquent bien et le côté SF du scénario, bien que peu explicité tient la route. On a le droit a une vraie fin et de vrais retournements de situation.
Je reproche au film sa réalisation trop mouvementée, ennervée et qui n'offre que peu de répis malgré la durée qui dépasse les 2h. On nage dans l'univers des discothèques et des quartiers sensibles où tout bouge. J'aurais aimé quelque-chose de plus sensible, plus émotionnel et ouvert à la réflexion.

Un excellent film de S-F, porté par un casting prodigieux ( mention spéciale à Ralph Fiennes, Tom Sizemore, et Vincent d'Onofrio ), et servi par un scénario original et vraiment fouillé. On ne s'ennuie pas une seconde.

Un bon film d'anticipation, avec des bons acteurs et surtout de bons personnages. On se croirait à l'aube d'un univers post apocalyptique !
Le ton global du film est assez sombre, on y retrouve des relents de Blade Runner pour l'ambiance. Malgré ses 15 ans, il n'a pas trop mal vieilli (sauf en ce qui concerne les costumes...).
Je ne comprend pas pourquoi ce fut un échec commercial, si ça tient à l'absence d'une véritable tête d'affiche, c'est dommage !

Un bon film (pour cette époque), un peu long par contre. Sinon l'intrigue est intéressante surtout pour un film d'anticipation. La fin est par contre prévisible, mais ça se regarde agréablement (si on est patient ....)

Bon film de s-f et surtout bonne surprise pour un film assez méconnu, le scénario est solide et les acteurs plutôt bons dans l'ensemble. Malgré un petit coup de vieux ce film mérite tout de même le détour!

Strange days repose sur une atmosphère apocalyptique, futuriste et sur un nouveau gadget high tech, inventé entre 1995 et 1999, qui permet de visionner des films enregistrés directement sur le cerveau d’un individu, bonjour Big brother. L’idée est très bonne, et le scénario est original, l’ambiance est très bien rendue, la bande son s’y adapte superbement et en plus les acteurs sont convaincants. Je n’avais pas entendu parler de ce film avant que mon frère ne le mentionne, en voyant le nombre de critiques postées on peut en déduire qu’il n’est en effet pas très connu, dommage car il en aurait valu la peine. Certaines scènes sont assez rudes (je pense à une en particulier, je crois que vous devinerez laquelle) et le film mérite sa limite d’âge à 16 ans. La fin est un peu décevante, notamment le sort des deux policiers qui auraient dû être autre, dommage que ce soit le même que dans la majorité des films d’actions, ceci donne une impression de déjà vu assez marquée. Heureusement, dans l’ensemble le film est très bon.

Voilà un must dans l'anticipation !!! Le scénario de Cameron est assez imaginatif. Fiennes est attachant et il n'en fait pas trop!!!! Il y a de vrais méchants. L'atmosphère installée par la réalisation de Bigelow tient en haleine. ça faisait longtemps que je voulais voir ce film et je peux vous dire que je ne reste pas sur ma faim.
Un film qu'il faut à tout prix avoir dans sa videothèque!!!

Un grand classique de l'univers cyberpunk qui n'a pas tellement vieilli qui plus est ! La fin assez grand guignolesque gâche un peu le reste par contre et Juliette Lewis reste, comme à son habitude, assez horripilante. Angela Bassett est clairement la révélation du film ! Dommage aussi qu'il y ait un baiser, semblant tout droit sorti du cahier des charges pour plaire soit aux producteurs ou au distributeur. Il n’a en plus que très peu de sens. Le test de Bechdel est loupé, ça c’est sûr !

Le côté très politique ne plaira pas à tout le monde non plus mais il faut se rappeler que c’était l’année OJ et une année particulièrement charnière pour les États Unis et Los Angeles qui n’était pas loin de sombrer dans le chaos ! On imagine donc aisément que c’est ce que la réalisatrice cherche à dénoncer. Un parti pris qui fit probablement polémique à l’époque. Le film fit par ailleurs un four au box office et certains thèmes semblent parfois très risqués pour une femme. Même si je dois dire que c’est justement rafraîchissant de voir qu’une femme peut aussi parler de violence brute et crasse. (Ça ne devait pas être légion dans les années 90 ni même encore aujourd’hui ! Mais tout le monde ne s’appelle pas Bigelow, on est d’accord.)