Avis : Defendor - Page 3

Defendor serait une sorte de Batman Year One dans la vraie vie. Reprenant les codes du film de super-héros, Defendor choisit de montrer comment une personne sans super-pouvoirs ou d'entraînement intensifs essaie d'être un super-héros. Et du début à la fin, tous ses actes habituellement héroïques sont rattrapés par la réalité. Woody Harrelson montre tout l'étendu de son talent d'acteur assez sous-estimé. Anti-manichéen, sombre et touchant, Defendor est une petite pépite à découvrir !

si c'est pas terrible, mais c'est pas nul non plus, de bons acteurs sauvent la partie

Defendor est un film à petit budget, sorti dans un nombre restreint de salles en Amérique du Nord, et... pas dans le reste du monde. Bref, un vrai bon Direct to DVD, alors que des films de merde sortent au ciné ("Something, Somewhere Went Terribly Wrong").
Ce film, à l'instar de Kick Ass, traite le sujet du "superhéros" de manière à la fois réaliste et parodique (pathétique ?). Après avoir vu le synopsis et la bande-annonce, je m'attendais à voir une sorte de Scary Movie pour films de superhéros ; finalement, j'ai été ému comme jamais devant un film de superhéros (il ne faut pas déconner, il y a plus émouvant). Pour faire une comparaison, si Kick Ass c'est 75% de fun et 25% d'émotion, on inverse le rapport pour Defendor.Cependant, là où Kick Ass se découpe stratégiquement en 3 parties, 1 émouvante entre 2 drôles, laissant l'impression d'une sorte de quota, Defendor passe fréquemment, et habilement, de l'un à l'autre.
D'un point de vue technique, sans être parfait, c'est plutôt réussi. La réalisation ne saute pas aux yeux par son originalité, mais elle est efficace et rend crédible l'intrigue. Les acteurs principaux, et particulièrement Woody Harrelson, parfait dans ce film, sont tous bons. Il faut dire que les personnages du film sont de vraies réussites : on croit complètement qu'ils peuvent exister, tout en n'oubliant jamais qu'ils paraissent sortir d'un comics book. Sinon, une bande-son discrète mais efficace, et des effets spéciaux assez moyens (certainement à cause du budget, mais qui croira aux guêpes par exemple...?).
Defendor demeure une oeuvre originale - en tout cas, je ne connais aucun film qui traite le sujet de la même façon - qui sait emporter son spectateur ; on s'attache même au personnage principal, bourré de bonnes intentions, et qui s'en prend, littéralement comme au figuré, plein la gueule. Quelques défauts et clichés viennent malheureusement gâter tout ça ; pour ne citer que le plus gros : la prostituée canon se liant d'amitié avec "l'antihéros" rejeté par tous...
Finalement, c'est un film qui, malgré de légères faiblesses, se regarde extrêmement bien - différent de ce que les films du genre proposent, par son côté émouvant plutôt bien amené.

Loin de la parodie à laquelle on serais tenté de l'associer de prime abord, une relecture du mythe du super héros à la fois tendre et mélancolique, à la mise en scène soignée et portée à bras le corps par un Woody Harrelson impérial. Manque juste de véritables scènes d'action mais vu le budget, c'est déjà pas mal.

ce bon vieux woody montre ici qu' il est sous exploité a Hollywood.Ici, il est drôle touchant et super crédible!Comme beaucoup d'autres films on se sert ici de la mythologie du super héros. entre kick ass et bernie defendor a été pour moi une excellente surprise!

Un bon film, Personnage très attachant ! film très simple mais à voir.

Defendor est un film sortie en direct to DVD en France comme dans plein d'autres pays car il est juste sortie en catimini en 2009 au Canada et aux États-Unis. Mais comme plusieurs film pas sortie au cinéma, Defendor est une perle en terme de comédie et de drame. Ce film est un très très bon mélange entre Forrest Gump et Kick Ass, Forrest Gump pour le rôle de Arthur Poppington qui est un adulte légèrement retardé du fait de l'alcoolisme de sa mère durant sa grossesse. Et Kick Ass pour le fait que le soir Arthur se déguise en super héros et combat le crime avec des armes peu conventionnelle qui sont des billes, une matraque.
Son scénario est bon même si c'est pas une grosse nouveauté et que ce n'est pas le point fort de ce film. Son point fort est pour moi l'acteur principal qui est Woody Harrelson qui est génial. C'est un rôle quasiment écrit pour lui, il est drôle mais surtout très émouvant. Il a les mimiques, les sautes d'humeur, du personnage, qui est retardé intellectuellement, qui pense vivre dans un comics quasiment. Il se lit d'amitié avec une prostitué incarné par Kat Dennings et il va réussir à la faire changé, il va lui faire ouvrir les yeux sur sa vie. Mais en la sauvant Arthur va donc se mettre a dos un flic ripoux incarné par Elias Koteas qui est assez bon même si on a l'impression qu'il sert de pigeon entre Arthur et Kristic un trafiquant de drogue. Sinon on retrouve Sandra Oh qui joue la psychologue de Arthur.
Donc le casting du film est très moyen mais tout le film repose sur le dos de Woody Harrelson et ca le fait tout de même car a lui tout seul il fait tout le film, il nous fait rire, nous fait ressentir de la compassion envers Arthur. De la pitié même lorsqu'il s'équipe avec ses abeilles et ses billes. Avec une fin tel qu'on en voit très rarement car elle est vraiment très bonne et fait finir le film en beauté. Peter Stebbings nous livre un merveilleux film qui joue entre la réalité et le film de super héros tel donc un Kick Ass mais en plus émouvant. Comme défaut on pourrait citer le montage et le style esthétique du film qui est pas super car l'esthétique est un peu trop sombre, trop lugubre tout de même et le montage est pas bon a cause des séance que Arthur a avec sa psychologue. Car ces séances interviennent dès le début du film et à plusieurs reprises dans le film et ca coupe le rythme et nous impose de connaitre des morceaux de la fin du film sans le vouloir.

Et pour finir la bande son est très bonne je l'ai vu en VO et la prestassions de Woody Harrelsson en est encore plus folle tellement il met d'intensité dans sa voix. Et la musique de fin nous fait avoir le sourire se qui est en opposition par rapport au film mais c'est ce qui nous fait aimer ce film c'est à dire raconter tout en nous faisant ressentir tout types d'émotions l'histoire d'un homme pas ordinaire mais très touchant.

Voilà une agréable surprise qu’est Defendor, réalisation de Peter Stebbings qui débute pour l’occasion en la matière ; ce coup d’essai est donc des plus réussi, et l’on regrette que le long-métrage souffre d’une popularité inexistante, du fait d’une absence complète de marketing, publicités et autres sorties cinéma. Une perle rare donc, qui met en scène la fabuleux Woody Harrelson dans un rôle des plus singuliers, à savoir le fameux Defendor ; de son vrai nom Arthur Poppington, le protagoniste s’avère être en effet un homme plutôt simplet (avec une case en moins pour ainsi dire) et qui aime à se transformer en super-héros, afin de combattre le crime et le mystérieux Captain Industrie. Scénaristiquement parlant, Defendor n’est pas des plus recherché, avec notamment une morale ambiante manichéenne ; pourtant l’ensemble est des plus satisfaisant grâce aux tribulations d’Arthur, dont la situation mêle avec aisance une note d’humour bienvenue, et le caractère dramatique de son état (lui jouant dès lors bien des tours). Il va bien entendu sans dire que l’interprétation de Woody Harrelson abonde en ce sens, l’acteur confirmant encore une fois son talent dans le genre des personnages aux penchants nuancés. Par ailleurs diverses figures viennent agrémenter l’univers du preux Justicier, développant alors un semblant d’intrigue cohérent ; la relation s’établissant de même entre Arthur et Katrina est des plus justes, signifiant encore plus notre attachement à ces quelques individus atypiques. Une histoire peu complexe donc, mais en tout point originale et attractive ; de plus, Defendor arbore une BO des plus adéquate quant à son contenu, celle-ci accentuant avec brio le côté décalé de l’œuvre. Un ton décalé certes, mais il est à rappeler que le film ne s’écarte jamais trop du drame latent, comme le démontrera son final émouvant ; une conclusion parfaite de ce fait, tandis que l’on félicitera à nouveau Peter Stebbings pour ce film unique en son genre, le tout porté par un Woody Harrelson encore et toujours excellent.

Defendor est un petit film sympa possédant d'indéniable qualitées.Bien sur le manque de budget handicape ce film dans ses ambitions mais cela reste bien fait,intelligent et surtout au dessus de la moyenne du genre.Woody Harrelson incarne parfaitement son personnage qui est a la fois attachant et charismatique.Grâce a la très bonne prestation de cet acteur ce long métrage est plus touchant qu'autre chose.Par contre j'aurais bien voulu que l'humour soit plus omniprésent.Un bon film a voir car c'est le meilleur "direct to dvd" du moment.

L'histoire d'Arthur Puppington alias "Defendor" est très similaire à "Kick-Ass" qu'on ne présente plus mais aussi à "Super" qu'on devrait définitivement présenter plus souvent, mais diffère suffisamment sur le point de son personnage principal pour s'en sortir avec sa propre identité. Arthur est autiste, et ce détail qui n'en est pas un représente la pierre angulaire du discours du film, que celui-ci aborde du coup d'un angle bien différent, et pour le coup assez inédit. Loin de l'humour grinçant de "Super" ou trash de "Kick-Ass", les gags de "Defendor" sont bien plus bon enfant, grand enfant en guise de héros oblige. Héros d'ailleurs extrêmement attachant de par sa naïveté et sa bonté, à noter, l'interprétation de Woddy Harrelson, juste décoiffante. En revanche la mélancolie tient une place bien plus importante dans l'histoire, en témoigne le passé tragique d'Arthur, de même que celui de son amie. On en ressort même plus triste qu'amusé finalement, même si le film n'atteint pas les extrêmes des ruptures de ton fracassantes de "Super". "Defendor" n'atteint peut-être pas la force de ses deux congénères, et son impact est moindre. Reste un film très sympathique et loin d'être con, bien narré, très bien réalisé et encore mieux interprété. Pas un chef d'oeuvre mais un film qu'il serait dommage d'occulter.

Après avoir raclé les fonds de tiroir en terme de super-héros qui combattent des super-méchants et sauvent le monde (Avengers 12, SpiderMan 7, Century 21...), Hollywood cherche à diversifier le genre, notamment en accentuant le côté comédie sur le côté action puis en inventant le concept de l'homme-normal-qui-se-prend-pour-superman. Au rayon des bonnes surprises, cela donne Kick Ass (beaucoup d'humour). Mais Defendor peine à surprendre avec son personnage central très limité intellectuellement, ses "méchants" sans charisme, ses scènes d'action peu spectaculaires mais surtout son absence de super-dialogues-comiques. J'ai connu Woody Harrelson plus inspiré et Kat Dennings, malgré son atout charme indéniable, n'apporte pas grand chose de plus à l'histoire.

L'idée du super-héros sans pouvoir n'est pas originale en elle même et à déjà été vue (Kick-Ass très récemment).
Mais c'est le scénario dramatique et noir qui rend ce film original.

M'attendant à un Zombieland bis dans le domaine des super-héros (genre Kick-Ass), ce fut une grosse et bonne surprise. Qualités du film: Script monstrueux, acteurs vraiment bien (Palme pour Woody Harrelson, transfuge de Dupontel dans Bernie), jolie photographie. Défauts: La mise en scène (et clairement). Peter Stebbing a écrit un script superbe qui a tout (action, comédie, tragédie, constat social, reflexion sur la fuite du monde réel etc....), et qu'il n'arrive pas à transcender, se contentant de platement illustré son énorme histoire. Dommage mais on ne peut que saluer cette initiative, ce film est assez touchant

Une réinterprétation "réaliste" du super-héros avec un Woody Harrelson carrément convainquant en Defendor "enfantin" et naïf. Les clichés, totalement assumés, servent ici à l'histoire. Vraiment une très belle réussite. Original et surprenant.

Décidément, les films de vrais super-héros sont plutôt réussis même si Defendor l'est un peu moins que Kick-ass et Super. Plus proche de ce dernier par son côté indé et dramatique, ce premier film de l'acteur Peter Stebbings trouve sa force dans son excellent casting: Woody Harrelson rend très vite attachant ce héros un peu autiste qui a conservé son âme d'enfant, sa relation avec Kat Dennings est très touchante. Les seconds rôles ne sont pas en reste: Elias Koteas en flic ripou dont les affrontements avec Defendor sont très drôles et virent à l'absurde, Michael Kelly parfait en meilleur ami ou Sandrah Oh en psychologue qui, comme le spectateur, s'attache de plus en plus à ce justicier.
S'il n'y a rien de vraiment innovant côté scénario et que la bande originale ne donne pas l'impression d'être à la hauteur, Defendor sait faire naître l'empathie grâce à l'écriture de ses personnages et des comédiens qui les incarnent.