Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
JoeyTai
20 abonnés
442 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 13 mars 2021
Grand fan des Affranchis, j'appréhendais pas mal de voir The Irishman, car il y a les mêmes ingrédients : Scorsese, De Niro, Pesci, une histoire centrée sur la mafia italo-américaine, etc. J'avais donc peur de voir un peu la même histoire, du réchauffé en somme. D'autant plus que ce film dure 3h30 ! Et bien pas du tout, j'ai été happé par le parcours de Frank Sheeran, ce type simple, peu causant, peu scrupuleux et secrètement ambitieux, qui gravit patiemment les échelons du sulfureux syndicat des camionneurs. La mise en scène est excellente, les acteurs au top. Bien sûr, ils sont plus vieux que du temps des Affranchis. Mais Joe Pesci, même en donneur d'ordres âgé, reste impressionnant. De Niro est parfait également. Il faut l'entendre bredouiller ou bafouiller quand il s'adresse à Hoffa ou à sa veuve : irrésistible ! A travers le destin de ce type moyen qu'était Sheeran, c'est tout un pan de l'histoire politique et syndicaliste des États-Unis que brosse ce film abouti, fascinant et assez fataliste.
Si le de-aging de la première partie peut sembler déroutant, car aussi bluffant qu'imparfait, la 2nd gagne fortement en réalisme et en intensité. Une immersion complète dans le genre qui a couronné ce quatuor, toujours aussi plaisant à voir exceller dans leur domaine de prédilection.
Un casting 4 étoiles avec les "Rois" toujours fringuants de Hollywood. L'histoire est de qualité, les différents acteurs sont excellents (priorité à Joe Pesci et Al Pacino). Un seul bémol: la durée du film et en réalité la mise en scène qui manque quand même de peps par moment. Sans cela, j'aurais donné un 4/5.
"The Irishman" nécessite un peu de réflexion, d'analyse, après sa vision pour en percevoir toute la richesse. On réalise que l'une de ses thématiques principales en est la vieillesse et le bilan qu'on peut faire de sa vie quand la fin est proche, d'où une certaine mélancolie, un rythme et une tonalité très éloignés de films beaucoup plus nerveux et emballants de Scorsese. "The Irishman" est évidemment pétri de qualités, ce qui n'a rien de surprenant et en dehors d'une réalisation impeccable et des prestations d'acteurs à la hauteur de leurs réputations, on remarque que Scorsese arrive admirablement à faire passer énormément de sentiments et d'émotions juste par des silences ou de simples regards plutôt qu'en alignant les lignes de dialogues. Mais, je ne peux pas dire que j'ai été totalement conquis par ce film. La première partie n'est pas particulièrement bien construite, on a même du mal parfois à comprendre les enjeux, sans doute parce que Scorsese ne voulait pas refaire ce qu'il avait déjà montré dans un film comme "Les affranchis" et donner le sentiment de se répéter. L'histoire ne commence véritablement qu'avec l'entrée de Jimmy Hoffa, sans doute le personnage le plus fort et le plus marquant, l'impression est donc beaucoup plus mitigée sur toute la première partie. Ce qui est également un peu gênant, même si cela a permis de réunir des monstres sacrés du cinéma dans un même film, le procédé de rajeunissement n'est pas toujours très convaincant sur les visages et provoque une sensation étrange dès qu'on voit les acteurs en plans plus larges et qu'ils bougent dans leurs corps de vieillards. Donc pour moi "The Irishman" est à la hauteur de ce qu'on attend d'un Scorsese et même si ce n'est pas une claque, ça fait quand même très plaisir de voir un film de cette envergure (c'est quand même dingue et inquiétant pour le cinéma qu'aucun studio ne veuille financer une telle œuvre).
Dans l'Amérique d'après-guerre, The Irishman raconte l'histoire de Franck Sheeran, ancien soldat de la seconde guerre mondiale devenu escroc et tueur à gage pour la mafia.
Franck sera également proche du légendaire Jimmy Hoffa, dont le corps ne sera jamais retrouvé ...
Véritable oeuvre testamentaire à une certaine forme de cinéma, The Irishman rassemble la crème de la crème des films de mafieux : Robert De Niro, Al Pacino, Joe Pesci, Harvey Ketel et une flopée de seconds rôles savoureux.
Le tout sous la caméra du non moins légendaire Martin Scorsese.
Malgré sa durée (3h30), le temps passe incroyablement vite, plus qu'un énième chef d'oeuvre dans la filmographie du réalisateur, The Irishman est un requiem, l'adieu aux armes pour toute cette génération. Déchirant et beau ...
Pour encore plus de critiques et de bonne humeur, suivez-moi sur Facebook et Instagram : Le Vidéo club de Sabrina !
Quel plaisir de voir un film avec un maximum de gens normaux...!! Martin Scorcese orchestre un incroyable retour apres une triste pause que l'on appellera la Dicaprio Mania... Ouf! On voit et comprend des faits et une periode historique qui n'avait jamais été montré auparavant de cette manière, on se rapproche de la vérité que Scorcese laisse à tout un chacun le luxe de comprendre...Du grand cinéma, du grand Art. Merci! ENFIN...
Ce qui me vient à l'esprit au moment de donner mon avis sur ce film, c'est un mélange de déception et d'amertume, mais surtout l'incompréhension devant les nombreuses critiques élogieuses... Ce film de Martin Scorsese relate le passé d'un mafieux irlandais dans l'Amérique d'après guerre, ainsi que les évènements historiques de l'époque. Je n'ai pas accroché au scénario, la narration est longue et ennuyeuse, et le rythme est plat. J'ai lutté pendant deux heures pour tenter désespérément de suivre l'histoire, mais en vain... Malgré le poids des années, les acteurs gardent tout de même leur charisme naturel mais perdent logiquement en prestance et en intensité, en témoigne la scène du règlement de compte devant l'épicerie. Je retiens tout de même la qualité de la mise en scène et l'atmosphère de l'Amérique de ces années là. C'est un film à la thématique intéressante, mais on peine à suivre l'histoire monotone et sans relief. C'est loin d'être mauvais mais c'est beaucoup trop long, l'histoire met une éternité à se mettre en place et l'ennui prend le dessus au final. On est loin de l'impact d'un film comme Les Affranchis ou Shutter Island et pas de besoin d'être un grand connaisseur pour s'en rendre compte.
On peut scinder le film de Scorsese en deux parties distinctes. Une première, style "Casino" avec une voix off explicative masquant dans ce film le manque d'action flagrante (environ 1h30), et puis une seconde partie bien plus convaincante style "Les Affranchis". La somme des deux aura été un succès car l'ordre chronologique des choses et l'excellence de De Niro et Pacino fait qu'on oublie l'ennui qu'on a subi pendant la première partie du film. Le rajeunissement des acteurs est bien fait mais perturbant car ils ne ressemblent pas vraiment aux acteurs qu'ils étaient autrefois.
Il fallait bien que Scorsese mette fin à son épopée mafiosi, commencée avec Mean Streets, puis avec Les Affranchis et Casino, avec un film comme celui là. Moins fantasque que Casino et les Affranchis, The Irishman est plus proche du film de Leone ou celui de Coppola.
Œuvre testamentaire, le meilleur hommage qui puisse être rendu à ce style de cinéma qui a fasciné pendant 80 ans. Virtuosité technique, tout est dosé avec une précision millimétrée. Merci Scorsese, pour tout ton travail.
Dans la lignée de tous les autres films parfaitement maîtrisé sur le sujet de la mafia . Des acteurs avec un tel niveau qu'il n'est même plus nécessaire de les nommer .. tout est bon , malgré la durée du film je ne me suis pas ennuyé une seul seconde ... a voir et revoir Et à posséder dans sa Dvdtheque.
dans la tradition des Scorcese avec ses acteurs fétiches, efficace du début à la fin, avec en plus un procédé de rajeunissement bluffant sur les acteurs.
Le film dure 3h30 et on ne s'ennuie pas. Très bon jeu des acteurs qui je trouve ont leurs places dans leurs rôles (Al Pacino, Robert de Niro, Joe Pesci, ...) Un très bon Martin Scorsese si ce n'est un des meilleurs ... A voir absolument pour les personnes qui aiment l'histoire des gang au US
Retracer une partie des faits et rouages de la mafia à travers ses acteurs fétiches... C'est fait ! Et Martin Scorsese peut encore en être fier, il a su leur donner à tous une nouvelle fin, sans doute la dernière, à la vue des âges de ces monuments du cinéma américain. Malgré ses près de 3h30, The Irishman peut regarder d'une traite. On passera un bon moment dès qu'on arrive à oublier tout ou partie de l'image de synthèse. Bon scénario, bon déroulé et conclusion honorable.