AlloCiné
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Votre avis sur The Irishman ?
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Très bien fait du côté décor, costumes, cadrages, lumières, comme d'habitude avec Scorsese. Cependant, le film s'étire en longueur et n'apporte pas vraiment de satisfaction à la fin. Nous suivons la vie de De Niro (un peu vieux pour jouer un jeune) qui commence du bas de l'échelle mafieuse pour arriver à devenir un homme (sous-fifre) respectable du milieu et ensuite? la morale veut-elle que le crime ne paie pas et qu'il vaut mieux mourrir jeune d'une balle dans la tête que vieux en prison rongé par la maladie. On est vraiment loin du niveau des "Affranchis" ou de ces films de gangster cultes d'avant. Triste triste.
Ce film est bon. On suit l’histoire de Frank Sheeran, un homme qui se trouve être mêlé et être embauché par certains hommes de pouvoirs (mafia) à New York dans Little Italy. Alors on suit son évolution dedans jusqu’à qu’il soit vieux et qu’il ne puisse plus rien faire. Le film est intéressant ainsi que les personnages qui sont joué par de très bon acteurs (Robert De Niro, Al Pacino etc) mais il est long, voir très long. Environ 3 heures de film pour raconter ce qui aurait pu être raconté en 2 heures. Les scènes sont très longues surtout dans les dialogues. La seule partie du film ou je ne me suis pas ennuyé, c’est la première et la dernière demi-heure. On voit à la fin, en étant vieux, un personnage plus humain et qui cherche une sorte de rédemption auprès de tout ce qu’il peut. Bref, The Irishman est un bon film, mais très long souvent pour rien.
Film agréable à suivre, bien que le scénario soit intéressant c'est clairement la qualité du jeu des acteurs qui le rend magistral.
Je reprends cette sentence que je trouve ici particulièrement bien adaptée: Netflix c'est un peu là où finissent les cinéastes talentueux pour réaliser leur pire film. De Niro, grimacier, est ridicule en "jeune" (dixit le film) introduit dans la pègre. Il est censé être plus jeune que dans Les affranchis de 1989 😂😂😂
Le film consiste en une prestigieuse affiche. Des millions de $ pour cultiver la nostalgie
Le film consiste en une prestigieuse affiche. Des millions de $ pour cultiver la nostalgie
J'ai enfin pris le temps de voir The Irishman, mais malheureusement, j'en ressors un peu déçu, du moins par rapport à ce que j'en avais entendu. Le film est très loin d'être mauvais : le casting est exceptionnel et exploite bien la vieillesse des acteurs pour en faire des personnages différents de ce qu'on pouvait voir des films de Scorsese dans les années 80/90. Le scénario est super riche et toujours intéressant à suivre, tout comme les dialogues qui sont très bien écrits. Ce qui fait que malgré les 3h30 de film, ça n'est jamais ennuyant au point de décrocher complètement et de ne plus apprécier le film. Pour autant, je trouve quand même que The Irishman manque cruellement de rythme et c'est son plus grand défaut. Ce n'est pourtant pas souvent le cas dans les films de Scorsese, mais là, je trouve que ça manquait cruellement d'action ou de rebondissements. D'autant plus que ce rythme lent n'était pas compensé par une certaine poésie dans le film ou une certaine émotion
spoiler:
(hormis durant les 30 dernières minutes où Frank se retrouve seul, et on se rend compte qu'il n'a pas tellement réussi sa vie, j’ai trouvé ça assez émouvant)
. Bref, ça reste un film intéressant à suivre, mais pas assez pour le rendre vraiment inoubliable à mes yeux en tout cas.
. Bref, ça reste un film intéressant à suivre, mais pas assez pour le rendre vraiment inoubliable à mes yeux en tout cas.
Excellent film qui prend son temps pour un final poignant. Malgré les difficultés qui ont été rencontrées pour rajeunir les acteurs (avec des défauts visibles par moment) le résultat est vraiment réussi. Un des films de "gangster" que j'ai le plus apprécié ; on ne s'ennuie pas, même en 3h30 !
12/05/2021
12/05/2021
On peut pas etre et avoir été.On retrouve la bande habituelle d'acteur de légende certes, mais rien de neuf ou de créatif la dedans, vous avez vu les affranchis? ben les memes en vieillards, ils tiennent toujours leur place mais le scenario n'a rien d'orignal, pas une femme ne prononce une parole pendant 3 h et quelques.
Aucun regard nouveau sur un style archi revisité.
Aucun regard nouveau sur un style archi revisité.
Attendu comme le messie par une foule de cinéphiles surexcités, The Irishman, 25ème long métrage de Martin SCORSESE (dont c’est le 9ème avec l’acteur Robert DE NIRO), débarque sur Netflix fin novembre, avec un casting 5 étoiles et une hype paroxystique. Inspirée de faits réels (la vie du tueur Frank SHEERAN), cette fresque monumentale vient clore la quadrilogie sur la Mafia initié en 1973 avec Mean Street, suivi par Les Affranchis (1990) puis Casino (1995).
Cet aspect « dernier round » est d’ailleurs très prégnant dans le film. On pense notamment à ce trio d’acteurs mythiques, familiers des rôles de gangsters depuis des lustres, que l’on imagine mal voir rempiler une énième fois. A ce sujet, PESCI aura d’ailleurs longtemps rechigné à reprendre du service, avant de finalement céder à ses vieux comparses.
Les signes du temps sont dissimulés avec plus ou moins de succès par l’imagerie numérique (il est assez savoureux d’entendre PESCI qualifier de « gamin » un DE NIRO qui peine à passer pour un homme de moins de 50 ans). Mais il y a surtout le caractère fataliste du personnage principal, qui assiste inexorablement à l’étiolement de ses relations, de son corps et de son monde.
SCORCESE offre une œuvre plus mature et mélancolique que ses précédents essais sur le sujet, bien que l’humour soit présent. On comprend aisément que cette nostalgie d’une certaine société italo-américaine ne se borne pas au scénario, mais bien à ses propres sentiments. Une démarche qui rappelle Il était une fois en Amérique de Sergio LEONE (1984), ou plus récemment Once upon a time in Hollywood de Quentin TARANTINO.
Le réalisateur se trouve lui-même à une période charnière de son parcours. Récemment écharpé par la jeune génération suite à ses propos acerbes sur les franchises MARVEL (débat que l’on va courageusement éviter), SCORCESE porte malgré lui l’image d’un certain snobisme du 7ème Art, unanimement respecté, mais vieillissant et académique.
Et quand il décide de « casser les codes » en s’orientant vers Netflix plutôt que sur le circuit de distribution classique, que livre-t-il ? Un film d’un genre qu’il maîtrise, avec des acteurs qu’il connaît par cœur, sur une époque et une société qui l’ont vu grandir. Un film élégant, sans fausse note et auréolé de prestige. Un autoportrait.
Cet aspect « dernier round » est d’ailleurs très prégnant dans le film. On pense notamment à ce trio d’acteurs mythiques, familiers des rôles de gangsters depuis des lustres, que l’on imagine mal voir rempiler une énième fois. A ce sujet, PESCI aura d’ailleurs longtemps rechigné à reprendre du service, avant de finalement céder à ses vieux comparses.
Les signes du temps sont dissimulés avec plus ou moins de succès par l’imagerie numérique (il est assez savoureux d’entendre PESCI qualifier de « gamin » un DE NIRO qui peine à passer pour un homme de moins de 50 ans). Mais il y a surtout le caractère fataliste du personnage principal, qui assiste inexorablement à l’étiolement de ses relations, de son corps et de son monde.
SCORCESE offre une œuvre plus mature et mélancolique que ses précédents essais sur le sujet, bien que l’humour soit présent. On comprend aisément que cette nostalgie d’une certaine société italo-américaine ne se borne pas au scénario, mais bien à ses propres sentiments. Une démarche qui rappelle Il était une fois en Amérique de Sergio LEONE (1984), ou plus récemment Once upon a time in Hollywood de Quentin TARANTINO.
Le réalisateur se trouve lui-même à une période charnière de son parcours. Récemment écharpé par la jeune génération suite à ses propos acerbes sur les franchises MARVEL (débat que l’on va courageusement éviter), SCORCESE porte malgré lui l’image d’un certain snobisme du 7ème Art, unanimement respecté, mais vieillissant et académique.
Et quand il décide de « casser les codes » en s’orientant vers Netflix plutôt que sur le circuit de distribution classique, que livre-t-il ? Un film d’un genre qu’il maîtrise, avec des acteurs qu’il connaît par cœur, sur une époque et une société qui l’ont vu grandir. Un film élégant, sans fausse note et auréolé de prestige. Un autoportrait.
Un film de Scorsese, avec De Niro, Al Pacino, Joe Pesci, Harvey Keitel, primé aux Oscars et en plus uniquement sur Netflix, forcement cela fait du bruit, alors le résultat final est il conforme aux attentes suscitées ? Ces 4 acteurs et ce réalisateur ont tous le même âge, entre 78 et 82 ans et cela se ressent à l'écran. Il s'agit d'un nouveau film sur la pègre New Yorkaise, qu'elle soit ritale ou irlandaise, le résultat de tous les films du genre se ressemble souvent. Casino, les Affranchis, le Parrain, Scarface et bien d'autres ont tous eu la même trame de fond mais savait se différencier les uns des autres par des scénarios construits, des jeux d'acteurs exceptionnels ou des surprises inoubliables. Ce Irishman manque de tout ça. Le film ne vaut que pour son casting d'anciennes gloires qui tentent se rattacher à ce qu'ils savent faire de mieux, mais tout cela sent le réchauffé, il n'y a aucune idées nouvelles, les acteurs sont vieux, dépassés. Ca reste bien filmé et c'est toujours un plaisir de voir ces gueules de cinéma mais le film ne fonctionne que par la nostalgie véhiculée et non par l'intérêt de l'histoire en elle même. D'ailleurs, avec sa prétentieuse durée de 3h39, le film est affreusement long, rien ne se passe, on s'ennuie, on ne comprend pas les multiples rouages des mafieux et surtout on s'en désintéresse. Irishman est un échec, un film qui ne vaux que par sa publicité autour de l'ultime réunion de ces vieux briscards.
Lorsque l’on entame ce film, sorti en 2019 sur la plate-forme Netflix, on peut éprouver plusieurs craintes. Celui de la longueur avec plus de trois heures de pellicule, celui du thème de la mafia américaine maintes fois vu au cinéma et enfin celui de l’âge avancé de ses principaux acteurs (Robert De Niro, Al Pacino, Joe Pesci et Harvey Keitel notamment). Ces trois doutes s’avèrent justifiés. Sauf que le chef d’orchestre n’est autre que Martin Scorsese et ça change tout ! La réalisation millimétrée et le montage ciselé fait d’allers et retours dans le passé font de cette histoire, inspirée de faits réels, un grand moment de cinéma. Certes, il convient d’accepter les maquillages parfois maladroits de certains personnages mais le réalisme est le plus souvent présent. Et puis, ce final avec cette porte entrouverte sur un crime jamais avoué mais également un clin d’œil du réalisateur sur son œuvre. Bref, tout un symbole !
3h30 de longueur. N'est pas à la hauteur de Casino, les Affranchis, etc...
Rien à voir avec les autres films.
Il s'agit ici d'un film trop long, où l'intrigue et les jeux d'acteurs ne sont ni intéressants, ni réussi.
Rien à voir avec les autres films.
Il s'agit ici d'un film trop long, où l'intrigue et les jeux d'acteurs ne sont ni intéressants, ni réussi.
on ne peut faire une critique de ce genre de film sans y mettre un peu d affectif...cela fausserait sûrement un peu mon jugement mais tant pis.
j ai grandi avec ce cinéma de grand classe, lécher a souhait dans le moindre détail dans son image.et en écrivant cette critique je sais déjà que au vu de l age très avancée des protagonistes et du maestro de little italien il s agit sûrement d un pan du cinéma qui se ferme , un autre cinéma bien diffèrent de ce que nous proposons aujourd'hui.
irishman c est une œuvre qui raconte vraiment quelque chose un road movie de 3h 30 au cours du quel la nostalgie ,le temps ,les regrets,la mélancolie ...se lient pour un scénario de qualité.
alors oui. est long il y a des creux je l admets certaines parties sont plus creuses et on perd l intensite mis en place mais peu importe.
ce retour au film de gangster plus sage il faut dire plus complexe moins actions et mauvais garçons me plaît, le scénario est plus tortueux on est dans les méandres d une corruption organisé mafieuse au sein d une politique américaine complice. riche , captivant ou certains thèmes de scorcesse reviennent amitié fidélité rédemption mélancolie religion guerre histoire le temps qui passe.....tout y est par dessus cela une mise en scène belle ,l image soigne ,les costumes, la narration via les flashbacks , les mouvements de caméra les plans ( le travellings du début superbe)le tout sur une superbe bande sonore comme à son habitude bien choisi.
bien sûr nostalgie de ce quatuor d acteur qui m a tant fait rêver de niro Pesci pacino keytel( pas au firmament de leur art peu importe ils en imposent quand même beaucoup encore )...tous présent pour cette derniere fresque du maestro a qui ils doivent tant.
un adieu bien évidemment à l un des plus grand par le talent et son amour de cet art
respect
j ai grandi avec ce cinéma de grand classe, lécher a souhait dans le moindre détail dans son image.et en écrivant cette critique je sais déjà que au vu de l age très avancée des protagonistes et du maestro de little italien il s agit sûrement d un pan du cinéma qui se ferme , un autre cinéma bien diffèrent de ce que nous proposons aujourd'hui.
irishman c est une œuvre qui raconte vraiment quelque chose un road movie de 3h 30 au cours du quel la nostalgie ,le temps ,les regrets,la mélancolie ...se lient pour un scénario de qualité.
alors oui. est long il y a des creux je l admets certaines parties sont plus creuses et on perd l intensite mis en place mais peu importe.
ce retour au film de gangster plus sage il faut dire plus complexe moins actions et mauvais garçons me plaît, le scénario est plus tortueux on est dans les méandres d une corruption organisé mafieuse au sein d une politique américaine complice. riche , captivant ou certains thèmes de scorcesse reviennent amitié fidélité rédemption mélancolie religion guerre histoire le temps qui passe.....tout y est par dessus cela une mise en scène belle ,l image soigne ,les costumes, la narration via les flashbacks , les mouvements de caméra les plans ( le travellings du début superbe)le tout sur une superbe bande sonore comme à son habitude bien choisi.
bien sûr nostalgie de ce quatuor d acteur qui m a tant fait rêver de niro Pesci pacino keytel( pas au firmament de leur art peu importe ils en imposent quand même beaucoup encore )...tous présent pour cette derniere fresque du maestro a qui ils doivent tant.
un adieu bien évidemment à l un des plus grand par le talent et son amour de cet art
respect
"The Irishman" marque le retour de Scorsese aux films de gangsters, genre qui a forgé la réputation du cinéaste. Pour cela, il joue la carte de la nostalgie en incorporant dans son casting des acteurs qui ont incarné de grandes figures de mafieux au cinéma : De Niro (encore et toujours ! ), Al Pacino et Pesci. Cette nostalgie est omniprésente dans "The Irishman" que cela soit dans le scénario ou dans la manière de l'aborder. Car Scorsese nous a vraiment pondu un film de mafia à l'ancienne. Une longue fresque mafieuse, quasi-épique, qui en rappelle d'autres de sa propre filmographie ou de celles d'un Coppola ou encore d'un De Palma. Toujours un plaisir à visionner d'autant que le Scorsese n'est pas un manche. En revanche, on peut regretter le manque d'originalité du film qui recycle des thèmes et des ficelles narratives déjà abondamment traités au cinéma. Il y a donc une impression de déjà-vu qui n'empêche pas ce long métrage d'être divertissant. A cela, on peut lui reprocher un manque de scènes fortes et mémorables. Pas de pic d'intensité, de tension, de répliques incroyables,... On reste dans le basique, dans un simple divertissement. La durée est également excessive longue pour ce que le film a à proposer. On s'ennuie un peu par moment mais ça reste acceptable.
Scorsese retourne aux fondamentaux et à ce qu'il sait le mieux faire: le film mafieux. Quand on connaît son talent dans ce genre on en salive déjà. Par ailleurs, le casting est incroyable rien que De Niro, Joe Pesci, Al Pacino et Harvey Keitel. Ça promet du très bon, on salive encore plus! L'histoire se passe aux Etats Unis dans les années 50-60 à Little Italy, les mafieux fument des cigarettes dans des bars tout en buvant un scotch, le tout avec grande classe. Les dialogues concernent systématiquement la famille et l'importance du respect. bref, tous les ingrédients pour une bonne recette mafieuse sont présents. Tout de suite, on pense beaucoup à la ressemblance avec "Godfellas" de 1990. Mais il s'avère que c'est encore mieux que "Godellas"! Dans le scénario, on suit Franck Sheeran (Robert de Niro), un ex soldat de la seconde Guerre mondiale de nationalité irlandaise, bras droit de Jimmy Hoffa, syndicaliste dans une entreprise de chauffeur routier. Ce syndicat est bien sûr une couverture permettant toutes sortes de malversations (trafic, pots de vin, fraude) risquées amenant inévitablement des ennuis. Après "Godefellas", on comprend une nouvelle fois que le milieu de la pègre est sans pitié, celui qui manque de respect ou paraît dangereux est éliminé. C'est la loi du plus fort, du plus rusé. De plus, on apprend que ce Jimmy Hoffa avait des liens avec la politique de JFK notamment son frère Bobby qui lui a donné du fil à retordre. Dans ce film, tout y est excellent, rien à jeter. Du Scorsese en grande forme. CHEF D'OEUVRE
Un film magistral de Scorcese qui m'a laissé une étrange impression : celle d'un testament artistique sur fond d'histoire d'un gangster vieillissant qui finit, lui aussi, par attendre sa fin. La maîtrise du cinéaste dégouline de partout : dans le choix des prises de vue, alternance de plans serrés et avec quasiment zéro plan large ; celui des acteurs, absolument impeccables même s'il est clair que de Niro, Al Pacino, Harvey Keitel et Jo Pesci sont arrivés au terme de leur carrière ; de la musique ; des couleurs et éclairages ; du scénario et du "storytelling". C'est vraiment du très, très bon cinéma, avec cette touche de création "à l'ancienne" qui ravira les amateurs de cinéma classique, structuré, bien construit, fait avec amour et cherchant à plaire et à titiller plutôt qu'à émerveiller ou à surprendre. Mais vraiment, quelle impression d'assister au crépuscule d'une ère gigantesque du cinéma, celle de Scorcese...
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