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chris R
2 critiques
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2,5
Publiée le 6 décembre 2019
Pourtant grand fan de ce genre de film, grand fan également des ces grands acteurs, j ai trouvé le film tres tres long et ennuyeux, et les acteurs ne donnent pas la pleine mesure de leur talent à cause de ce scénario se déroulant sur plusieurs décennies
Très déçu par ce film, très plat, la réalisation est catastrophique, avec des coupure mal géré des tas de faux raccord grossier, et le casting 3 étoile ne peut sauver ça.
Je suis très dubitatif sur les notes de ce film. Pour moi, ce fut affreusement long (3h30), horriblement bavard, et le fait que j’adore de Niro et Al Pacino ne relève pas mon opinion. Certes, c’est issu d’une histoire vraie de la mafia, où Franck Sheeran s’est adroitement introduit , sans doute pour mieux éliminer les affreux jojos qui l’ont pourtant fait grimper dans la hiérarchie. En plus, ces allers et retours entre présent et passé, sans véritable fil conducteur, finissent par copieusement lasser. Décidément, j’ai vraiment du mal avec le cinéma de Scorsese.
Prenez Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci dirigés par Martin Scorsese et vous revivez le plus beaux moments du cinéma de gangster. Ici, le réalisateur choisit Franck Sheeran (De Niro) pour nous compter le parcours de ces trois personnages et leur environnement à travers le temps. On peut assister à un film de 3h30, très bavard, avec les ingrédients propres à Scorsese sur le milieu (amitié, trahison ou repentance). Le travail de maquillage sur les acteurs est formidable pour rendre l'histoire crédible et on assiste à une belle réflexion sur le vieillissement ou le poids du pardon devant l'Eglise. C'est un plaisir de voir ces trois acteurs jouer une dernière fois (pas sûr…) ensemble. Une fresque lente (parfois un peu trop) mais qui accouche d'une fin sujette à diverses interprétations. Dommage encore une fois de ne pas pouvoir voir ce film en salle.
Martin Scorsese retrouve Robert De Niro, qui rejoint Joe Pesci après "Casino", et Al Pacino après "Le Parrain, 2ème partie", dans "The Irishman" disponible exclusivement sur Netflix. Difficile de ne pas être nostalgique lorsque la première scène de "The Irishman" commence sous la musique de The Five Satins "In the Still of the Night", avec un magnifique travelling dans une maison de retraite nous menant à De Niro, affaibli par les années, qui commence à raconter son histoire. Il commence alors à radoter, et ce pendant trois heures et demie de film, qui peuvent parfois sembler longues, surtout au début du film. L'intrigue n'a pas vraiment de fil conducteur, et il est donc parfois difficile de se passionner vraiment pour celle-ci, malgré un casting incontestablement très talentueux. Alors le dernier tiers du film est plus convaincant, avec des enjeux plus importants, mais globalement on aurait aimé être plus séduit par ce film de Scorsese qui était vraiment très prometteur sur le papier. Dans les faits, "The Irishman" n'est pas à la hauteur d'autres films du cinéaste tels que "Casino", plombé par trop de longueurs.
Une fresque de 03h30 toute de même sur un homme qui a traversé une demi-siècle d'histoire américaine rencontrant et croisant des hommes de l'ombre ayant eu à faire de prêt ou de loin aux grands évènements de l'époque. Le récit s'étale des années 50 au début des années 2000, tout en gardant les mêmes acteurs ! On se croit un instant dans la veine de "Les Affranchis" ou "Casino" mais cette fois Scorcese y retire le panache et la démesure et nous montre que le temps passe et que la vieillesse est un naufrage également pour les caïds. Le scénario est dense et foisonnant pour une fresque passionnante sur un homme de l'ombre qui aura tout traverser pour finalement finir seul au monde. Néanmoins, Scorcese signe une fois de plus un grand film, prenant et merveilleusement incarné qui ne pêche que par un rajeunissement numérique loin d'être probant. Site : Selenie
Du beau et grand cinéma pour ce retour tant attendu de De Niro et Pesci devant la caméra de Scorsese. L'histoire est intéressante, le montage bon, les acteurs au top malgré un triste coup de vieux (à peine effacés par les effets spéciaux). Malheureusement le tout est très très long, peu de scènes d'action, d'interminables dialogues. A la différence des Affranchis ou de Casino, aucune scène ne devrait rester culte. Reste le plaisir de revoir un beau film "à l'ancienne", et verser une larme à la fin en se disant que ce cinéma de Monsieur Scorsese appartient malheureusement au passé.
La technique de rajeunissement utilisée dans ce film ruine le film. De Niro ressemble à un personnage de jeu vidéo c'est pas possible, ça m'a empêché de rentrer dans le film, je me suis forcé à le regarder mais rie à faire. Quelle déception pour moi qui suis si fan de Scorsese.
Un film exceptionnel qui mérite d'être vue au cinéma , Scorsese fait ses adieux à un genre ,de Niro , Pesci et al Pacino au sommet, une fresque sombre et crépusculaire, de loin le film plus abouti de Scorsese .
Le film méditatif d'un Scorcese vieillissant et sans doute torturé comme son héros par sa destinée eschatologique. Cette œuvre est l'aboutissement de tous les tableaux qu'il a déjà brossés sur l'univers des mafieux qui l'a toujours fasciné. Nous voilà en présence d'un brave type lentement happé par les rouages d'un milieu qui le broie impitoyablement alors qu'il veut simplement survivre dans ce monde de requins tueurs. Cette descente irrésistible vers l'enfer du crime qui l'entraîne malgré lui vers le meurtre de son meilleur ami qu'il exécute tel un robot est tout le drame que veut nous faire vivre Scorcese. La fin du film trouve son apogée dans ce dialogue impossible et dramatique avec le prêtre qui tente désespérément de trouver des remords dans cette conscience altérée par une vie sans repères moraux. Cette même incompréhension se retrouve dans l'autre dialogue impossible avec sa fille effrayée par les actes qu'a pu commettre son père. Drame de la solitude devant la mort quand on se prépare à rejoindre son Juge suprême devant lequel il n'y aura plus de tricheries ou de dissimulations possibles. C'est beau comme du Scorcese.
Pesci, Pacino, de Niro tous les trois monstrueux de charisme, de justesse, de profondeur. Ce n'est pas un film que l'on voit, c'est le Cinema. Et Scorsese qui s'efface avec talent derriere ses acteurs tout en leur offrant un terrain de jeu de 3h20 sans la moindre longueur ni la moindre faute de gout ... Ah, ils vont nous manquer ceux-là ...
Scorsese a filmé comme personne la grandeur et décadence des mafieux, les voyous, névropathes, les cupides, les empereurs des entrailles viciées de la société, ses chefs-d’œuvre non d’égal que les acteurs splendides qui les ont porté. c’est pourquoi The Irishman est à la fois une grande déception cinématographique et un immense moment de nostalgie, il y est filmé le temps qui passe, la vieillesse, toute la technique de rajeunissement des visages ne parvenant pas à masquer la lassitude des corps de ces monstres sacrés. Cela en fait un film forcément lent, s’étirant comme ralenti par l’emprunt des personnages, un mouvement intime, qui sonne le crépuscule de cette génération exceptionnelle d’acteurs qui comme testament d’une grandeur passée, resserrant les liens, nous montrerait le chemin parcouru, et pourvu que nous ayons découvert ces acteurs il y’a 20 ans ou plus nous y verrons aussi le notre... bref, ce film m’a foutu le cafard ..
Dire que j'attendais "The Irishman" serait un euphémisme. C'est probablement LE film que j'attendais le plus de ces dernières années. Martin Scorsese est l'un de mes réalisateurs favoris donc lorsque j'ai entendu dire qu'il réalisait un film de gangsters de plus de 3 heures avec De Niro, Joe Pesci et Al Pacino, j'ai de suite fait le rapprochement avec "Casino", l'un de mes 10 films favoris.
Et qui dit grosse attente dit souvent grosse déception. "The Irishman" dément cela : c'est un chef d'oeuvre. C'est même du très très grand cinéma, qui sait mélanger l'ancien et le moderne.
L'ancien, c'est toutes ces figures mythiques du film de gangster qui évoluent dans un scénario aux ramifications toutes plus intéressantes les unes que les autres, au travers de différentes époques. Le moderne, c'est la technologie révolutionnaire utilisée pour rajeunir numériquement les acteurs. On voit ainsi Frank Sheeran à 20 ans, à 40 ans, à 60 ans et à 80 ans, sans que cela ne nous gène. On n'y voit même que du feu. Ce tour de force technologique m'a scotché.
Mais cette révolution sert le film. On n'a pas fait un film pour dire "regardez ce qu'on sait faire maintenant !". Non, on a eu besoin de cette technologie pour mettre en image cette histoire et c'est donc un outil au service de l'oeuvre.
Une oeuvre complète, à la musique géniale, aux plans chargés de messages et de symboles (ce plan final !), avec une reconstitution fidèle des différentes époques et aux dialogues qui nous scotchent.
Martin Scorsese vient de compiler dans un seul film tout ce qu'il a su faire de mieux dans sa carrière. Et pourtant, même si l'on pourrait penser à un chant du cygne, les acteurs et le réalisateur ne semblent pas épuisés le moins du monde, ni déconnectés. Ils viennent simplement rappeler qu'ils sont toujours là et que la barre est toujours placée très haute. Indétrônables.