Mon compte
    The Irishman
    Note moyenne
    3,9
    11801 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Irishman ?

    484 critiques spectateurs

    5
    99 critiques
    4
    146 critiques
    3
    102 critiques
    2
    89 critiques
    1
    37 critiques
    0
    11 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    victorbrami
    victorbrami

    4 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    J'attendais ce film depuis au moins 5 ans... Si ce n'est plus. Que dire à part que Robert de niro les yeux bleus est un peu perturbant au début. Du reste, c'est un chef d'œuvre. Merci monsieur Scorsese.
    jean pierre M.
    jean pierre M.

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 novembre 2019
    trop long et ennuyant le maquillage n a pas l effet escompté ...malgré des acteurs que j adore j ai eu du mal à finir
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 novembre 2019
    J'avoue être extrêmement perplexe concernant ce film… En effet étant un grand fan de Scorsese, Pacino et De Niro je me suis un peu ennuyé devant ce film tant attendu. Je n'ai pas retrouvé la fougue des précédents films sur la mafia réalisé par Martin Scorsese, le rythme est très lent, les personnages assez peu charismatiques(hormis Pacino qui à mon avis s'en sort le mieux car il est évident qu'il a toujours eu la palette la plus large). J'ai trouvé que l'idée de mettre des lentilles bleues à De Niro était vraiment un mauvais choix car c'est un acteur qui joue énormément avec son regard et là il est insipide. Pesci est également sous employé, lui a qui si bien interprété par le passé des personnages violents mais également complexes n'est pas utilisé comme il se doit à mon avis. Bref c'est une grosse déception et je ne crois vraiment pas que cet opus restera dans les mémoires cinématographiques comme un grand film sur la mafia...
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    56 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Un excellent film qui traite d'un sujet méconnu en Europe mais très connu aux USA l affaire Hoffa. Le film peut paraître lent à certains esprits flemmards mais le sujet traité est très intéressant. Le trio d acteurs est exceptionnels mais on s'en doutait un peu. La réalisation de Scorsese n'a rien perdu de sa superbe. Le seul mini défaut c'est les effets spéciaux concernant le rajeunissement qui fait fake mais c'est tout. Ce film est culte
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    49 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2019
    Martin Scorsese signe une œuvre lugubre de presque 3h30 de film qui aurait tout de même méritée une sortie dans les salles obscures. Pourquoi cette intérêt de Martin Scorsese pour Netflix ? Va savoir. Son nouveau chef-d’œuvre est un film de mafieux crépusculaire qui fait le bilan de tout un pan de son cinéma, celui qui a fait de lui une icône, et dans lequel on retrouve son regard sur le monde du crime, sa fascination pour les gangsters et les chromes de toute une mythologie américaine. On peut aisément remarquer les nombreuses références aux " Affranchis " ou à la trilogie des " Parrains " subtilement incrustés avec soin dans " The Irishman ". C'est la marque de fabrique du cinéaste. Robert De Niro est parfait dans son rôle d'un gangster qui sacrifie sa vie de famille pour se consacré à un travaille méprisable. Al Pacino est tout aussi remarquable et drôle en politicien véreux. Un grand Scorsese qui bénéficie d'une somptueuse reconstitution, qui use d'effets-visuelles de rajeunissement d'acteurs de bonne facture, et qui nous donne une leçon sur le sens de la vie, comment la vivre avant que la mort finisse par nous emporter. Ce polar est une immersion sanglante de l'univers des gangsters où douleurs, vieillesses et regrets se percutent avec une main de maître. Grandiose et bouleversant.
    Shephard69
    Shephard69

    286 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Un nouveau film de Martin Scorsese est toujours un événement cinématographique en soi et ce quel que soit le support audiovisuel et je n'allais pas bouder mon plaisir même si j'aurais préféré voir une telle oeuvre au cinéma plutôt que sur une plateforme de streaming. Trois ans après "Silence"que j'avais trouvé à la fois impressionnant, complexe mais sans être une claque monumentale, le réalisateur américain revient aux films de gangsters qui ont fait sa renommée. Un film fleuve qui se situe à mi-chemin entre la trilogie de Francis Ford Coppola "Le parrain" ou "Il était une fois en Amérique" de Sergio Leone pour l'ampleur de son récit et "Forrest Gump" pour sa vision décalée et très instructive sur un pan conséquent de l'histoire des Etats-Unis. Centré sur le parcours de Frank Sheeran depuis sa rencontre avec les parrains de la mafia italienne basée à Philadelphie dans les années 50 jusqu'à la disparition mystérieuse du syndicaliste sulfureux Jimmy Hoffa et même au delà avec les conséquences judiciaires, familiales de cette affaire, un superbe polar toujours captivant et accrocheur, parfaitement rythmé malgré la longueur du film, servi par un casting d'acteurs légendaires de Robert de Niro à Al Pacino, tous deux livrant une prestation commune peut-être encore plus forte et aboutie que celle dans "Heat" de Michael Mann sans oublier Joe Pesci ou Harvey Keitel. Un ensemble qui aborde aussi des thèmes comme la fidélité à un clan, la vieillesse ou encore l'engagement moral. Dans une tonalité crépusculaire assez à la mode dans le cinéma actuel dans la lignée par exemple du dernier film de Pedro Almodovar "Douleur et gloire", une sensation monumentale et un long-métrage que je place dans la filmographie de Scorsese d'emblée à la hauteur de "Casino" ou "Les affranchis", juste en dessous de "Raging bull".
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    158 abonnés 2 770 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Une fresque incroyable. 3h20 inoubliables qui donnent immédiatement envie de se replonger dedans pour en faire 6h40. Des acteurs exceptionnels, certe rajeunit numériquement, mais encore bien présents. irréprochable.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2019
    Voici un extraordinaire "film de mafia", comme on le dit pour Le Parrain (Coppola 72-90) , Les Affranchis, Casino, Il était une fois en Amérique (Leone 84).
    The Irishmans'appuie sur la biographie, probablement en partie fantasmée, du moins pour le meurtre final, d'un tueur irlandais Frank Sheeran au service de la mafia américaine devenu ensuite le second de Jimmy Hoffa (1913-1975), le patron mythique du syndicat des camionneurs américains, qui avec 1.4 millions de membres est aujourd'hui le plus grand syndicat occidental et rassemblait dans les années 50-70 la quasi totalité des chauffeurs routiers.
    Le thème du film est l'analyse fine des relations entre la mafia et le syndicat à travers les interactions entre Hoffa (Al Pacino), Sheeran (De Niro) et Bufalino un grand patron de la mafia incarné par Joe Pesci. Dans une maison de retraite, Sheeran raconte sa vie. A travers un grand nombre de flashbacks enchâssés parfois les uns dans les autres, l'histoire terrible d'Hoffa et son tueur se déroule, les trois immenses acteurs (76-78 ans aujourd'hui) étant rajeunis par le procédé numérique cgi devenu célèbre avec Captain Marvel. On retrouve ainsi un De Niro de 40-50 ans, assez crédible, bien qu'aux mouvement assez lents. Cette lenteur fait beaucoup pour l'incarnation spectaculaire d'un individu pesant, taciturne, impassible, mais capable de tout en raison de ses crimes de guerre en 44-45 qui l'ont définitivement fracassé (fait d’ailleurs avéré pour le véritable Sheeran).
    Dit comme ça, la thématique semble assez étrange : comment évoquer sur une longue période l'histoire d'un patron de syndicat véreux et des mafieux qui l’entourent avec des acteurs de près de 80 ans sans tomber dans le grand guignol ? C'est compter sans le génie de Scorsese.
    Avec une grande sobriété, sans décrire en détail les dizaines de meurtres et de destructions dont Sheeran est coupable ni même en détail leur processus de décision, Scorsese nous fait toucher, je ne sais pas bien par quels moyens, des éléments historiques et psychologiques essentiels de cette partie de l'histoire des USA (52-75).
    Un mot suffit : cet homme ferait bien de disparaître, dit quelqu'un, et soudain on apprend qu'il est mort. Un concurrent, un patron récalcitrant sont assassinés. Hoffa apprend-on n'était pas seulement un président véreux qui plaçait l'argent des retraites des camionneurs dans les jeux de Las Vegas ce qui expliquait le soutient de la mafia, il était surtout un mégalomane qui s'identifiait à son syndicat : This is My Union, répète-t-il avec une nuance de désespoir, quand ses concurrents mettent sur la touche après son emprisonnement de quatre ans.
    Pris par son hubris, Hoffa-Pacino rêve : il tient la mafia un peu à distance de son pouvoir personnel, plus important encore grâce à elle il terrorise les patrons et les politiciens.
    Le film nous montre ainsi 1-que ces hommes sans foi ni loi agissent selon des valeurs qui sont leur foi et leur loi ; 2-que, après le pouvoir et les réseaux, la famille reste une valeur majeure : on ne saurait trop insister d’ailleurs sur les rôles mineurs en terme de présence mais majeurs en termes moraux de Welker White en épouse d'Hoffa, Stephanie Kurtzuba en Reine Sheeran et surtout Anna Paquin incarnant merveilleusement sa fille Peg.
    Mais le cœur du film n'est pas là. Il se tient dans la relation de respect, fusion, amitié, subordination, émotion etc dans ce lien incroyablement riche entre eux deux que créent sous nos yeux les deux plus grands acteurs américains des années 70. C'est évidemment ce qu'on n'oubliera jamais de cette oeuvre testament.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Très beau film.a voir absolument.magnifique.fe bon acteurs il a avait longtemps les trois edemie on ne les vois pas passé
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Par où commencer! Tout d’abord par la distribution de ce film, quatre légendes qui se sont données rendez-vous pour un dernier repas! Martin Scorsese et ses apôtres, De Niro, Al Pacino et Pesci pour nous livrer un divin (très) long métrage! Le quatuor Italien nous plonge dans une oeuvre majeure de ce siècle, qui s’annonce intemporelle au titre des Taxi Driver, Affranchis, Casino. Nous ne pouvons admirer ce film non sans tristesse, le temps passe et nous en avons la preuve! Plus de 40 ans que nous voyons ces acteurs à l’écran, et le temps ne peut emporter le talent! L’émotion nous gagne quand ces mastodontes du 7ème art échange regards complices, avec un De Niro tiraillé entre ses deux partenaires.

    D’un point de vue réalisation, l’oeuvre met en exergue le sens du détail et du réalisme de Scorsese, magnifiant les histoires les plus incroyables en leur apportant une autre dimension, dont lui seul a le secret! Une nostalgie s’empare de nous dans un subtil mélange des hommes d’hier et d’aujourd’hui. Nul ne sait si cette oeuvre est la dernière commune de ces hommes, mais elle restera comme un tournant indéniable. La subtilité de l’angle pris par le réalisateur est l’habileté par laquelle fiction et réalité se confortent, l’étonnante confusion entre personnages de Jadis et de ce film, comme si les acteurs portaient en eux des bribes d’anciens personnages. Un De Niro toujours juste, un Jo Pesci qui ne fait pas dans la demi mesure et l’obstination non moins excessive d’Al Pacino. Un carré magique que peu de générations auront la chance de réunir. Nous avons devant nos yeux la plus belle chose que l’immigration Italienne en Amérique puisse nous offrir, dans une longue oeuvre cinématographie de plus de 03h30! Et si nous voyons le temps passé sur les visages de ces hommes, nous ne voyons pas celui devant notre écran tant le réalisme dans lequel Scorsese filme nous oblige à plonger dans les décors, les moindres regards et détails, faisant de nous des spectateurs omniscients émerveillés par la justesse des acteurs!
    Milto
    Milto

    8 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    En introduction de mon avis, je tiens à préciser que je suis un adepte des films de gangster, que Scorsese est mon réalisateur préféré, et que Les Affranchis est mon film préféré. Ce nouveau film était attendu comme le messie par beaucoup de personnes dans la même situation. Il est donc difficile de ne pas être pointilleux après une telle attente. Néanmoins avant tout, ce film, en tant que tel, reste un film d'exception, peu importe les détails dont on va parler ci dessous. Il surpasse la plupart des films actuels. Il est désormais rare d'avoir des films construits de cette façon aujourd'hui. Il vaut clairement la note de 5 d'entrée. Le casting est ce qui se fait de mieux, ce trio légendaire fait frissonner et la réalisation est toujours aussi impeccablement soignée. Foncez voir ce film !

    Maintenant que cela est dit, passons aux détails. D'abord commençons par LA chose qui m'a bien empêché de rentrer dans ce film pendant presque 2h. Les fameux yeux bleus de De Niro, mais quelle mauvaise idée ! Ca ne lui va pas du tout ! C'est ça qui m'a choqué, pas le fameux rajeunissement numérique qui a fait grand bruit. Ca rend pas trop mal finalement. Bien que sur ce point, j'aurai bien vu à la place notre trio légendaire en passage de témoin à de jeunes acteurs talentueux, mais ça n'aurait peut être pas pu rentrer dans ce scénario. Car il est vrai que la scène de bagarre chez l'épicier fait mal comparé à la scène du bar des affranchis. Le deuxième point qui m'a dérangé, et là ça ne concerne pas les puristes du VO, c'est la VF de Joe Pesci, alors ce n'est donc pas sur le film en lui même, mais sur le doublage. C'est dommage car généralement ils sont bien fait pour le coup dans les films de Scorsese. Mais là pardon, mais ça ne correspond pas du tout à l'acteur, celui d'un petit teigneux, peu importe son âge.

    Parlons maintenant plus globalement. L'ambiance du film, comme à l'accoutumé avec ce réalisateur, est toujours impeccablement mise en scène. Les décors sont magnifiques, les costumes soignées, et la bande son travaillée. The Five Satins dès les premières secondes en ouverture, c'est somptueux. On sait tout de suite que l'on va passer un bon moment. Bien que j'ai tout de même trouvé la bande son moins fourni que pour les précédents films, surtout vu la durée. Pour la moitié de temps de film, celle des affranchis est plus importante. Dommage. Enfin, la voix off est de retour, et ça c'est vraiment le pied !

    Finissions par le film en lui même, le scénario. Ce qui m'a le plus, presque déçu, même si il l'avait annoncé, c'était ce côté vraiment différent par rapport à ses deux précédents films. Terminé le côté glamour de la mafia, ici on y voit un côté plus cru. Ca peut être aussi un angle bien sûr, mais du coup j'ai tout de même trouvé qu'il y avait moins de péripéties, moins de moments à émotions fortes, moins de scènes marquantes. Finalement un petit peu moins de tout, alors qu'on avait là 3h30 de bonheur.

    Ce film, sans doute le dernier dans le thème des gangsters pour Scorsese, a été justement réalisé ainsi. La fin d'un monde, la fin d'une génération. On trouve finalement des émotions dans la lenteur de ces scènes, de ce road-trip, post-visionnage. C'est peut être ça que voulait nous faire ressentir Martin Scorsese. Adieu à notre génération de mafieux. C'était une belle vie cinématographique...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Navrant. D'une longueur et d'une lenteur insupportable, c'est très pénible d'arriver jusqu'au bout, on a constamment envie d'interrompre et on ne continue que parce que c'est Scorcese. De Niro est calamiteux, le "rajeunissement" est une catastrophe et le coup des lentilles bleues n'arrange rien ; son personnage est qui plus est très mal écrit, on ne croit à rien de son histoire et de ses relations avec les autres personnages, que ce soit sa famille ou Hoffa. Seul Pacino semble ne pas dormir dans ce film. Même la fresque de cette période historique est sans aucun souffle.
    Encore une très mauvaise production au passif de Netflix.
    Travel S
    Travel S

    10 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Grand admirateur et passionné du Cinéma de Martin Scorcese, que je considére comme l'un des metteurs en scène le plus impressionnant de son époque.
    Je vais donc essayer d'être le plus objectif possible face à sa dernière réalisation :
    THE IRISHMAN.

    Mais nous sommes sans doute devant l'un des films les plus ambitieux et réussi de la plateforme NETFLIX.

    Le casting est tout simplement hallucinant : Robert De Niro, Joe Pecsi, Al Pacino, Harvey Keitel, Jesse Plemons, Anna Paquin, Stephen Graham...
    Rien qu'à ce niveau, ce long métrage est un miracle.

    La durée du long métrage qui est de 3h20 pourrait repousser l'envie de le voir, mais c'est justement là où est toute la force de cette oeuvre : Son écriture et sa réalisation, qui nous captive dès les premières minutes.

    Frank Sheehan, interprêté par Robert De Niro, est un personnage qui parvient à nous toucher très rapidement. L'acteur est vraiment admirable dans ce rôle et on reconnait le De Niro qu'on a aimé !

    Joe Pecsi est également super dans son rôle du parrain Russel Bufalino.
    Al Pacino incarne, quant à lui, Jimmy Hoffa, et il est aussi magistral.

    Je ne sais pas si il est nécessaire de parler de la mise en scène et de la photo, car c'est tout simplement du grand Scorcese, donc c'est comme très souvent sublime à chaque plan.

    Le cinéaste est toujours aussi sensationnel dans sa mise en scène des fusillades et de leur impact émotionnel, pour le spéctateurs.

    Je pense nòtamment à la plupart des scènes de meurtres de ce métrage, donc celle de Joseph "Crazy Joe" Gallo, qui est vraiment un choc de Cinéma. Très représentative du style de Martin Scorcese.

    Visuellement, c'est donc une grande oeuvre, c'est certain, malgré un défaut... qui est aussi la prouesse du film : Le rajeunissement numérique des acteurs.
    Le procédé est vraiment remarquable, mais il faut un certain temps pour s'y faire, car on en perçoit les failles tout de même.

    Le regard des acteurs reste celui de personnes de presque 80 ans et ça se voit.

    Et le plus perturbant reste leur façon de se déplacer, qui n'est pas aussi énergique et cohérent avec l'époque de leur jeune age d'adultes.
    Mais THE IRISHMAN est un grand film et beaucoup trop réussi pour que ces détails gâchent cette oeuvre marquante.

    La composition signée Robbie Robertson est parfaite, je trouve.
    On retrouve vraiment l'ambiance musicale de l'époque et ça permet de nous immergie encore plus dans ce récit.

    Dans sa construction et sa conclusion, j'ai forcément trouvé que THE IRISHMAN était en quelque sorte, la version ONCE UPON A TIME IN AMERICA de Martin Scorcese et cette impression ne peut que rendre le film, magique.

    On retrouve tout le génie et l'ésthétique du cinéaste, mais c'est aussi le retour de Robert De Niro dans un grand rôle, proche de son interprêtation de Noodles dans l'épopée Américaine de Sergio Leone.
    Mais c'est aussi le retour de trois autres légendes que sont Harvey Keitel, Joe Pesci et Al Pacino.

    C'est une nouvelle réalisation qui va sans doute mettre d'accord la plupart des amoureux du grand Scorcese, mais c'est une oeuvre faite pour les passionnés de Cinéma, je pense.

    C'est une oeuvre immense, choquante par sa violence et profondément touchante, par sa fin.

    Un merci énorme à ce metteur en scène légendaire, qu'est Martin Scorcese !

    Du grand Cinéma, tout simplement.
    Arnaud Bgd
    Arnaud Bgd

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    Scorsese a filmé comme personne la grandeur et décadence des mafieux, les voyous, névropathes, les cupides, les empereurs des entrailles viciées de la société, ses chefs-d’œuvre non d’égal que les acteurs splendides qui les ont porté.
    c’est pourquoi The Irishman est à la fois une grande déception cinématographique et un immense moment de nostalgie, il y est filmé le temps qui passe, la vieillesse, toute la technique de rajeunissement des visages ne parvenant pas à masquer la lassitude des corps de ces monstres sacrés. Cela en fait un film forcément lent, s’étirant comme ralenti par l’emprunt des personnages, un mouvement intime, qui sonne le crépuscule de cette génération exceptionnelle d’acteurs qui comme testament d’une grandeur passée, resserrant les liens, nous montrerait le chemin parcouru, et pourvu que nous ayons découvert ces acteurs il y’a 20 ans ou plus nous y verrons aussi le notre...
    bref, ce film m’a foutu le cafard ..
    traversay1
    traversay1

    3 140 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2019
    Quand Scorsese épingle le cinéma américain actuel, il est évident que les cinéphiles "à l'ancienne" ne peuvent qu'adhérer à ses propos, tout en trouvant assez paradoxal que The Irishman soit un produit Netflix, et donc interdit, sauf rares exceptions, de projection sur grand écran, là où tous les films du réalisateur de Raging Bull se devraient d'être goûtés. C'est triste mais c'est ainsi et il est vraisemblable que l'on s'habituera à l'avenir à ce que la distribution cinématographique passe de moins en moins par les salles de cinéma. Ce constat de fin d'une époque correspond assez bien au ton crépusculaire de The Irishman, lequel d'une certaine façon ressemble plus à Silence qu'aux Affranchis, malgré son thème central. C'est la fin de plusieurs histoires que conte Scorsese, celle des mafieux qui ont prospéré dans l'après-guerre et tout au long des années 60 et 70, celle d'une innocence aussi devant leurs méfaits qui ont longtemps été considérés comme "romantiques", celle des illusions de Scorsese lui-même qui s'est laissé aller à donner une telle image dans plusieurs de ses films les plus célèbres (et des plus réussis). Ces temps-là sont révolus et Scorsese, à l'âge qu'il a, est mûr pour l'adieu aux armes, dans beaucoup des sens du terme. Pour autant, The Irishman, n'est pas un renoncement de son auteur à son amour de la mise en scène, même si celle-ci a moins besoin d'explosions de violence pour exister. Après tout, Marty n'a plus rien à prouver et ce film-somme, s'il n'est pas testamentaire, du moins on l'espère, sonne comme un bilan revisité d'années passées à illustrer et à magnifier un genre classique du cinéma américain : le film de gangsters. Tout en pan de l'histoire américaine défile en filigrane dans The Irishman mais le film n'est pas une fresque historique, attaché qu'il est à un personnage relativement mystérieux, cet irlandais évoluant dans l'ombre du flamboyant Hoffa, individu finalement assez insipide et à la morale fluctuante, qui aura principalement sacrifié sa vie privée et familiale (petite frustration : on aurait aimé en voir davantage dans le rapport père/fille). Passons sur les procédés de rajeunissement qui ne sont finalement qu'anecdotiques et profitons plutôt des scènes entre de Niro et Pacino, grands moments de cinéma, où l'on a presque l'impression de pénétrer une zone intime des deux personnages (à moins qu'il ne s'agisse des acteurs). The Irishman est un grand film, cela deviendra une évidence dans quelques années, quand on disposera d'un panorama complet de la carrière de Martin Scorsese. Et c'est l'un de ses plus personnels avec cette réflexion sur le temps qui passe, sur les trahisons que l'on commet et sur le regard nécessaire et lucide sur ce que l'on a fondamentalement négligé et raté, hélas. Sic transit gloria mundi.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top