Encensée à juste titre par la presse, "Mary et Max" fut incontestablement la grande surprise de la fin d'année 2009. Surprise d'autant plus épatante qu'il s'agit du premier long-métrage de son auteur, un certain Adam Elliot. Inspiré d'une histoire vraie, son histoire conte la relation épistolaire entretenue à deux endroits du monde différents par une gamine de huit ans et un quadragénaire atteint du syndrome d'Asperger. Effectuée en animation artisanale, son entreprise, conte sombre et tendre à la fois, est une incontestable réussite, petit bijou de poésie et de subtilité. Pourvu d'un art du second degré hors du commun, le cinéaste évite le mélo au gré d'un humour et d'une maitrise écrite et visuelle magistrales. A la vue d'une telle oeuvre, on pense il est vrai, fortement à Tim Burton. Et on aurait envie de se dire avec optimisme que son héritage est donc plutôt entre de bonnes mains. Un cinéaste forcément à suivre.
Film bouleversant, drôle, tragique de bout en bout. Avec une histoire touchante et de super doublages. C'est fou ce qu'on peut faire avec de la pâte a modeler.
l'histoire de Mary et Max est originale et l'animation est très réussie. pourtant, je n'ai pas réussi à aimer vraiment ce film. comme d'autres, je trouve la voix off trop présente et redondante par rapport aux images, et encore plus la musique , vraiment insupportable . l'émotion a réussi à faire son chemin par moments, les touches d'humour sont présentes, mais sur la longueur, le film n'a pas réussi à m'embarquer dans cet univers.
Après avoir été particulièrement enthousiasmé par les précédents cours métrages de Adam Elliott, je suis allé voir ce film, couvert de louange par les critiques, en toute décontraction. Quelle ne fut pas ma déception, à son paroxysme au bout d'une demi-heure où j'aurais bien fui de la salle si ma rangée au ciné n'avait pas été complète. Assommé par une voix off égrénant les détails de la vacuité des vies des deux personnages principaux et de leur entourage, le film s'enlise dans un ennui et surtout un spleen réellement désespérants. La subtile alchimie entre drôlerie et tragédie des courts-métrages précédents se dilue totalement dans le passage au long métrage, créant un déséquilibre total avec une sinistrose invincible que n'arrivent jamais à compenser de multiples touches d'humour anglais pourtant pas si mauvais. Dans cette fuite en avant perpetuelle vers le pire et le sinistre, la fin est une cerise sur le gâteau bien fade, vidée en grande partie d'humanité, d'émotion et de réflexion. Là encore, la comparaison avec les courts-métrage est fatale à Mary and Max. Je finirai par reprocher sa superficialité, grandement alimentée par la voix-off omniprésente qui reste tellement focalisée sur les détails des vies des protagonistes qu'elle les vide de toute vie. Le talent de Adam Elliott semblent donc bien difficiles à transposer pour un long métrage, et c'est bien dommage, tant cet auteur a ce talent. Espérons que le prochain, si prochain il doit y avoir, sera plus inspiré et original. Mais, son application stérile et mathématique de la recette de ses succès précédents ne m'invite guère à l'optimisme, ni même à avoir envie de retourner dans une salle voir ses oeuvres futures. Ma boîte de Prozac ne pourrait y survivre ^_^
Un beau film, des décors très prenants, une histoire émouvante. Des petites longueurs, mais dans l'ensemble une histoire profonde et une réalisation parfaite!
Visuellement c'est beau, mais scénaristiquement splendide! Quelle émotion pour une animation en pâte à modeler... Je me suis attendu à tout sauf à ça. Allez y sans hésitation, que du bonheur!
On pourrait l'appeler une petite pepite, en effet c'est un tres bon film d'animation (pas pr enfants par contre) avec un bon scenario mais il faut rentrer ds le trip pour ma part j'ai seulement bien aimé mais je reconnais ses gdes qualités
"Mary et Max" ou "la dépression de Wallace après le départ de Gromit".
Film en pâte à modeler mais pas pour les enfants.... Vu les thèmes abordés (autisme, dépression, homo-textualité, divorce et décès) c'est pas le film de la joie... Pourtant on rit des décalages entre ce que vivent les personnages et l'incongruité de leurs échanges... Au final auront-ils été heureux ? Sans doute vu que Mary a un enfant et Max avait le sourire en partant.
Mais dieu que ce film est long et plein de pathos... faut vraiment être un intellectuel mondain pour supporter autant de blues et de tristesse en une seule oeuvre.
Quel très long moment.... En voyant les critiques, la band annonce je m'attendais à un très bon film... j'attends toujours ! Mal à l'aise du début à la fin, ce qui peut être bon signe pour certains films, signe d'un impact, d'une piste de réflexion... mais là rien, juste mal à l'aise parce que film noir, histoire longue qui n'en avance pas. Film rare disent certains... Si ce genre de film est rare, il y a sans doute une raison !