Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 août 2011
La bande annonce de la très sympathique comédie dramatique "Bonjour, je m'appelle Maxime Renard" (long métrage de 110mn) est disponible depuis ce matin à l'adresse http://www.maxime-renard.fr/bande-annonce-film-video.html : ) Prix du meilleur acteur, prix du public, prix du jury... si vous avez aimé les petites vidéos de Maxime Renard, vous aimerez le film. On peut l'acheter par téléchargement depuis le site Internet maximerenard.fr pour seulement 2,99 euro.
:-) Un bon premier film ! Maxime renard est l'exemple parfait pour démontrer que "la grande famille du cinéma" n'existe que quelques fois par an seulement en France : Le soir de la cérémonie des Césars et lors du festival de Cannes, en fait à chaque fois qu'une chaine de télévision fait l'interview d'une personne de "la famille". Ce sont toujours les mêmes personnes, sauf quand la famille accueille avec générosité une petite souillon telle Émilie Dequenne (ce n'est qu'un simple exemple). Bref, hors de question pour la famille d'aider d'une quelconque manière des petits nouveaux, des acteurs ou des réalisateurs ayant un projet. Même pas la peine de penser financer quoique ce soit. Aucune aide, même si le projet est auto-financé, dans ce cas le projet n'aura tout simplement aucune chance d'être diffusé, aucun circuit n'acceptant ce qui n'est pas validé par le CNC. Ceci est d'autant plus drôle, que le CNC gère de l'argent public (mais ici, cet argent n'est pas le sujet... d'ailleurs, ce n'est bizarrement jamais un sujet). Revenons en au film, des acteurs sympa, une maitrise technique, un scénario moderne. Ensuite, on aime ou on aime pas, mais ce film a le mérite de faire participer de jeunes acteurs et techniciens dans un projet Français indépendant qui ne coûte pas un seul euro d'argent public. Une prouesse en France ! On comprend mieux pourquoi "la grande famille du cinéma" ne soutient pas un tel projet, il ne coûte rien. C'est cela le monde du cinéma, des intermittents et de l'exception culturelle. Notons enfin une belle musique que l'on oublie pas, c'est si rare pour un film ne bénéficiant pas de soutien. Un grand bravo au passage pour le compositeur Patrick VIDAL.