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    La Fille qui en savait trop
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    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2015
    1963, premiers balbutiements du giallo qui connaîtra par la suite ses grandes heures avec des réalisateurs comme Dario Argento, Lucio Fulci ou Umberto Lenzi. Le chef de file du mouvement, Mario Bava, réalise cette année là ce qui est aujourd'hui considéré comme le tout premier film du genre : « La fille qui en savait trop ». Le titre n'est pas innocent puisqu'il s'inspire directement d'une œuvre d'Hitchcock sortie quelques années plus tôt, et le Maître britannique sera indéniablement une grande source d'inspiration pour tous les auteurs transalpins qui s'engouffreront dans la brèche giallesque. Cette œuvre fondatrice fait figure de véritable squelette du genre. En effet, on y retrouve une héroïne, jeune et sexy, confrontée à une série de crimes tordus et en proie à des hallucinations relatives à ces crimes. Bava s'amuse constamment à brouiller les pistes, à jouer sur le réel/l'irréel, à parsemer l'enquête de mystère glauque et utilise habilement les jeux d'ombres et les musiques pour ce faire. Cependant, l'intrigue n'est au final pas des plus travaillée et le gore propre au genre est quasi inexistant. Le film souffre également parfois d'un cruel manque de dynamisme, d'une alternance trop marquée de vagues et de creux. La fin est également un peu ratée. Il en ressort donc une ébauche du style, une sorte de transition entre le thriller classique et un nouveau genre plus malsain, plus étrange et plus sensuel également. Aujourd'hui désuet donc, ce film conserve tout de même un certain charme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    La Fille qui en savait trop est un très bon Giallo (le premier du genre) réalisé par Mario Bava, coécrit par Enzo Corbucci, Ennio De Concini, Eliana De Sabata, Mino Guerrini et Francesco Prosperi qui met en scéne Nora Davis (joué par la très jolie Letícia Román), une jeune américaine malchanceuse qui est témoin d'un meurtre a Rome, le jour de son arrivé... La jolie actrice Italienne a pour partenaire John Saxon (Black Christmas, un slasher de Bob Clark, Ténèbres de Dario Argento, Les griffes de la nuit de Wes Craven) qui joue le docteur Marcello Bassi et Valentina Cortese (Barabbas de Richard Fleischer et La Nuit américaine de François Truffaut) qui joue la très ambigu Laura Craven-Torrani... A noter que ce film est considéré comme l'œuvre fondatrice du Giallo ((littéralement « jaune ») est le nom utilisé en Italie pour désigner le roman policier dont la couverture était jaune) un genre de film d'exploitation, principalement italien, à la frontière du cinéma policier, du cinéma d'horreur et de l'érotisme, qui a connu son heure de gloire dans les années 1960 à 1980.... Mario Bava signe avec ce film (son sixième) une œuvre fondatrice certes, mais un très bon thriller Italien et donnera par la suite son titre de noblesse (malgré le Snobisme des critique dite sérieuse (Les Cahiers du cinéma, Positif ou autre) au cinéma de ce genre... Un bon Giallo a voir...
    Estonius
    Estonius

    3 359 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Ça démarre très fort avec dans les 11 premières minutes une arrestation, un décès, une agression et un assassinat ! On a le droit de trouver l'intrigue policière assez tordue mais ce n'est pas bien grave, le but du film (dont les extérieurs ont été tournés près de Trinita dei Monti à Rome) étant de créer un très efficace climat d'angoisse et de fausses pistes qui sera présent jusqu'à la fin. La réalisation est très correcte avec une utilisation judicieuse du noir et blanc. Le rythme est soutenu (ce n'est pas toujours évident chez Bava) et Leticia Roman se débrouille plutôt bien avec ses petits yeux apeurés. Un bon film (même si la dernière séquence est un peu débile)
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2014
    Considéré comme le premier "giallo" de l'histoire, "La fille qui en savait trop" est un classique signé du grand Mario Bava. L'intrigue est relativement simple mais terriblement efficace ce qui permet de tenir en haleine le spectateur jusqu'au dénouement final. La photographie est superbe, l'ambiance troublante et le film lorgne même par moment vers le fantastique. L'histoire se déroule dans la magnifique Rome et Bava nous gratifie de plans et cadres superbes. Incontournable.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    754 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2013
    Une jeune américaine en vacances à Rome est le témoin d'un meurtre. Personne ne veut la croire, pas même la police... Grâce à un scénario hitchcockien particulièrement habile et qui tient en haleine, une photographie qui apporte une bonne dose de mystère et sa mise en scène qui ne manque pas de suspense, ce giallo de Mario Bava tourné en noir et blanc (ce sera d'ailleurs le dernier film que le metteur en scène italien tournera de cette manière) se trouve être d'une grande efficacité jusqu'a son dénouement final - à savoir l'identité du meurtrier - qui s'avère bien surprenant. A noter aussi la bonne performance des comédiens, surtout en ce qui concerne l'excellente prestation de Leticia Roman dans le rôle principal. Une oeuvre à clairement mettre parmi les plus belles réussites chez ce cinéaste.
    Eldacar
    Eldacar

    49 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2013
    Considéré comme le film fondateur du genre du giallo, "La fille qui en savait trop" en possède effectivement toutes les caractéristiques : un meurtre comme point de départ de l'histoire, la belle héroïne (plus rarement un homme) qui mène l'enquête, un jeu de piste qui tente d'égarer le spectateur en lui proposant plusieurs suspects, l'omniprésence du couteau comme arme du crime, une psychologie de supermarché, une grande complaisance dans la violence et un manque de subtilité. Le giallo relève de la série B et n'a, pour le coup, jamais donné de chef-d'œuvres, seulement de petits films plus ou moins agréables. Le titre est une référence évidente à "L'homme qui en savait trop" d'Alfred Hitchcock, dont l'influence est très perceptible. Mais on peut également y voir du Fritz Lang, notamment "Le secret derrière la porte", lui-même inspiré du conte Barbe-Bleue. Mais ses références écrasantes ne jouent pas en faveur de Mario Bava. Malgré une intrigue cousue de fils blancs dont ont devine très rapidement l'identité du tueur, "La fille qui en savait trop" vaut tout-de-même pour sa pointe de fantastique salutaire, son grand travail d'ombre et de lumière et l'atmosphère inquiétante que parvient à créer Bava.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    On le sait, "La fille qui en savait trop" est l’œuvre qui lance la mode des giallo. A Rome, en pleine place d'Espagne, une femme en voit une autre se faire tuer. Pour apprécier le récit de Mario Bava il faudra d'abord en accepter toutes les incohérences grossières et les facilités scénaristiques. Mais cela vaut le coup, car derrière ce qui pourrait passer pour un thriller bas de gamme se cache en fait un film d'une grande élégance, avec une mise en scène et une photographie soignée. Il y a parfois du Fritz Lang dans certains plans de Mario Bava, notamment son jeu de lumière avec son noir et blanc magnifique. Mais, il faut le dire aussi, l’œuvre de Mario Bava est efficace, tout simplement. C'est un film d'horreur qui marche, bien plus angoissant que la grande majorité des thrillers qui sortent aujourd'hui sur nos écrans. Mario Bava sait comment créer une ambiance anxiogène et il s'appuie beaucoup dessus pour écrire et réaliser son film. C'est d'ailleurs tout à son honneur, car il parvient ainsi à créer une atmosphère inquiétante qui pourra un peu balayer les enjeux du scénario qui restent, malgré tout, mineurs. Un film intéressant et bien construit qui lance donc la mode des giallo.
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2011
    Un des ancêtres du giallo, mené par un Mario Bava qui offre un film à l'ambiance plutôt prenante, en partie grâce à une photo noir et blanc assez baroque et une exploitation intelligente des décors de la capitale italienne. Comme son titre l'indique, le film se veut un hommage au cinéma d'Hitchcock. A ce titre, le premier quart d'heure de "La Fille qui en savait trop" rappelle certaines oeuvres du maître du suspense (tel "Les 39 marches") par sa démarche d'accumuler les rebondissements et les péripéties avec un dédain complet pour la vraisemblance. Après ce début prometteur, le film se perd un peu en conjectures en privilégiant la romance entre l'héroïne et un médecin italien plutôt falot. Malgré tout, le réalisateur et le charme de son interprête principale permettent de suivre l'intrique jusqu'à son terme avec plaisir.
    XXR
    XXR

    6 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2010
    Ne connaissant pas la filmographie de Bava et ayant une connaissance que très faible du cinéma Italien, je ne peux le comparer objectivement aux autres standards du même type (les giallos). Le premier réflexe nous amène à le comparer à certains Hitchcock (titre du film, meurtre, jeune femme blonde, plans de caméra explicites ), mais pas de mégarde, Mario Bava ne plagie pas le maître en imposant dans ce film son propre style, qui s'avère très soigné, mais malheureusement cette "jolie" oeuvre manque d'un certain dynamisme qui peu conduire à l'ennui.
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2009
    LA FILLE QUI EN SAVAIT TROP de Mario Bava, à l’origine du giallo, genre désormais incontournable du cinéma italien, et dont son réalisateur fût un des grands fondateurs, est un astucieux mélange de genres, d’ambiances et d’influences. Afin de contourner au maximum la veine humoristique du scénario original qui ne lui plaisait guère, Mario Bava installe rigoureusement une atmosphère de pur thriller, constitué d’ingrédients tels suspense, macabre, éclaboussé de quelques grands jets de baroque ; tout en conservant les rebondissements, les personnages, la voix-off, qui destinait le film au genre de la comédie policière ! L’influence dominante est bien entendu Hitchcock, du titre jusqu’aux ficelles de son intrigue : Le personnage ravissant de la touriste américaine Nora Davis, en séjour à Rome, se retrouve seule, au mauvais endroit au mauvais moment, et par une succession d’hasards malchanceux, se fait le témoin d’un meurtre dont elle ne peut prouver l’existence aux autorités puisque toute trace ou preuve a disparu au lendemain matin, se faisant par la même occasion la cible d’un tueur en série aux méthodes alphabétiques. La mort aux trousses, c’est à travers une enquête mouvementée, que la jeune et innocente Nora tentera de retrouver le grand alibi de ce tueur méthodique, et ce avant qu’une autre femme ne disparaisse, dans le Rome baroque et angoissant voulu en noir et blanc dans lequel Bava plante son décor. Vif et fluide, le récit ne marque aucun temps mort, et offre à son spectateur un moment de suspense excitant et pur, enlevé par une réalisation stylisée et personnelle, fièrement signée de la patte de Mario Bava, en série B très haute de gamme.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2008
    Considéré comme le premier giallo, La Fille qui en savait trop possède surtout des références hitchcockiennes (rien qu’au titre) : la jeune femme, aux airs de Vera Miles ou Janet Leigh, se retrouve dans une situation bien malgré elle (comme dans tous les films d’Hitchcock). Mais en mêlant cette trame à la Hitchcock aux romans policiers d'Agatha Christie (faux airs de "ABC contre Poirot" d'ailleurs), Bava laisse apparaître petit à petit les prémices du giallo, notamment dans la surrenchère de cadavres. Le tout bénéficie - comme d’habitude avec Bava – d’une photographie et d’une mise en scène parfaites, même s’il n’en reste qu’une bonne série B, pas aussi réussie que Le Masque du Démon par exemple.
    Ma note : 8/10
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    299 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2008
    Excellent!..
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    Mario Bava avait incontestablement du talent pour créer d'excellentes atmosphères. La Fille qui en savait trop n'échappe pas à la règle. Moi qui m'attendais à une série B agréable mais rien de plus, je me suis retrouvé presque en face d'un film d'auteur, tellement l'ensemble est élégant et l'atmosphère bien rendue. De plus, le jeu d'ombres et de lumières, omniprésent durant tout le film, ajoute quelque chose à cette impression. A partir de cela, l'enquête policière se fait moins importante, et d'ailleurs, l'explication finale est fort moyenne. En réalité, La fille qui en savait trop est quasiment un film d'auteur, capable de scotcher à certains moments le spectateur. Dommage que la scène finale soit fort peu convaincante, voulant surement alléger le ton du film, mais ce n'est pas très réussi. L'interprétation est elle plutot honnête, avec un duo Leticia Roman-John Saxon crédible. C'est finalement une bonne surprise que ce film.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2010
    Un petit chef-d'oeuvre de série B. Le scénario est ici directement inspiré des romans de gare et le film y reproduit parfaitement leur ambiance. Mario Bava en grand chef-opérateur signe ici sont dernier film en noir et blanc et c'est irréprochable. Le film comporte de nombreux plans particulièrement réussit (le reflet de Rome dans les flaques d'eau, les coiffes des bonne soeurs s'ouvrant comme des pétales sur Nora hospitalisée). Mais le film garde malgré tout les défauts des série B, Bava n'est pas un grand metteur en scène et beaucoup d'incohérances ou de plans malvenue jonchent le récit (la femme qui époussette une statue sur une place public, la reflexion finale de Nora sur les cigarettes). De plus il ne sait pas diriger ses acteurs qui parfois en font des tonnes. Des défauts qui malgré son sens de l'image lui vaudront d'être catalogué comme un réalisateur de second ordre.
    lillois
    lillois

    100 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    "La fille qui en savait trop" est une oeuvre de commande. Le script proposé à Mario Bava arborait un ton plutôt humoristique, ce qui on s'en doute ne satisfaisait guère ce réalisateur ayant un goût prononcé pour le fantastique (rappelons-nous ses célèbres "Le corps et le fouet" et "Le masque du Démon"...). Bien qu'il existe un montage réservé au marché américain davantage centré sur la comédie, la version que nous connaissons apparaît nettement comme un polar imprégné de mystère. Quelques éléments amusants demeurent, à commencer par la présence surprenante d'une voix off qui n'a rien de sinistre :-).
    La jolie Nora ( Leticia Roman ), une américaine de vingt ans, va passer ses vacances à Rome. Alors qu'elle devait être hébergée par Ethel, une dame âgée amie de sa famille, cette dernière décède le soir même de son arrivée en Italie. Bouleversée, Nora part seule en pleine nuit chercher de l'aide mais elle se fait agresser. En reprenant conscience, elle est témoin d'un meurtre, sauf que le lendemain aucune preuve ne subsiste. A-t-elle eu une hallucination ? Y a-t-il eu un assassinat ? Aidée par un séduisant médecin qui a bien entendu le béguin pour elle (John Saxon), la voilà embarquée dans une curieuse aventure.
    Mario Bava imbrique enquête policière et parapsychologie sans qu'on en sache vraiment plus que les personnages sur cette histoire. Par moments, le film réussit à installer une véritable tension, notamment lors d'une nuit dans la maison de madame Torano (Valentina Cortese).
    Le titre fait explicitement référence à un film de 1956 du maître Alfred Hitchcock... Bava n'est certes pas Hitchcock, mais ce film est bon, à la fois plaisant et intrigant.
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