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soniadidierkmurgia
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4,0
Publiée le 26 mai 2022
Mario Bava était un grand chef opérateur avant de devenir lui-même réalisateur. Il l’est d’ailleurs resté durant tout sa carrière, ayant bien du mal a délégué complétement cette tâche aux techniciens qui travaillaient à ses côtés. Il s’est aussi intéressé de près aux effets spéciaux. Cette particularité se ressent dans la plupart de ses films qui valent souvent plus pour leur recherche esthétique que pour la justesse de leur direction d’acteurs ou la rigueur de leur scénario. Il n’empêche qu’au sein d’une filmographie foisonnante et, comme de rigueur à cette époque en Italie, très hétéroclite, subsistent quelques très grands films de genre qui ont suscité un vif intérêt par leur inventivité et qui défient hardiment l’usure du temps. « Le Masque du démon » (1960), « Hercule contre les vampires » (1961), « La fille qui en savait trop » (1963), « Les trois visages de la peur » (1963), « Le corps et le fouet » (1963) ou encore « Six femmes pour l’assassin » (1964) constituent sans doute à eux six, le point d’orgue des 32 films réalisés par le petit maître. « La fille qui en savait trop » sorti sur les écrans en 1963 est aujourd’hui unanimement reconnu comme le premier giallo, celui qui a posé les bases du genre. Dario Argento, le maître absolu dans le domaine a beau dire qu’il n’a vu que très tardivement le film de son collègue, on peine à le croire. Basé sur une intrigue plutôt bien troussée mais qui aurait sans doute pu être encore mieux exploitée, « La fille qui en savait trop », en référence à « L’homme qui en savait trop » d’Alfred Hitchcock (une partie du financement du film est américain), tire sa force du traitement visuel que lui donne Mario Bava. Le réalisateur qui filme pour la dernière fois en noir et blanc, réemploie, tout en les adaptant au sujet, les effets visuels déjà utilisés pour « Le Masque de démon ». Une véritable balade dans les lieux mythiques de Rome est proposée au spectateur, Bava se chargeant de rendre ces endroits pittoresques, inquiétants au possible. Ainsi l’escalier de la Trinità dei Monti, filmé somptueusement de nuit puis au petit matin, devient le lieu de tous les cauchemars pour la jeune américaine Nora Davis (Laeticia Roman) qui entre alors dans un tunnel dont elle n’entreverra la sortie qu’après bien des frayeurs. On l’a dit, l’intrigue aurait sans doute pu être mieux agencée et se prêter à plus de suspense mais la caméra de Bava faisant des miracles tout comme la toute jeune Laeticia Roman se montre très convaincante accompagnée de Valentina Cortesequi déploie avec professionnalisme onctuosité et perversité, l’affaire est dans le sac. Le film n’a pas recueilli le succès qu’il aurait mérité à sa sortie, l’heure du giallo n’ayant pas encore sonné (il faudra attendre encore cinq ans et l’arrivée miraculeuse de Dario Argento),. Il a donc fallu à « La fille qui en savait trop » plusieurs décennies pour accéder enfin à la notoriété méritée qui est la sienne aujourd’hui.
"La ragazza che sapeva troppo" est souvent considéré comme le premier jalon du giallo. Genre transalpin qui sera peaufiné dans l'un des films suivants de Mario Bava, "6 donne per l'assassino" avant d'être repris avec succès par d'autres réalisateurs, Dario Argento en tête. On retrouve en effet ici plusieurs ingrédients typiques du giallo. Une héroïne qui se retrouve mêlée malgré elle à une histoire de meurtre, et qui va décider d'enquêter par ses propres moyens. Une ambiance urbaine, nocturne, et cauchemardesque. Avec un soupçon de fantastique : l'héroïne a-t-elle rêvé le meurtre dont elle a été témoin ? S'agissait-il d'un spectre d'un meurtre passé ? Le thème de la perception d'un événement clé sera par ailleurs également un thème récurrent chez Dario Argento. Sauf qu'il faut quand même admettre que le scénario est ici bancal. L'intrigue n'est guère palpitante, et pas très plausible. Et l'on oscille maladroitement entre quelques touches d'humour (certes réussies), du polar, de l'horreur, et de la romance (!). Avec en prime cette voix-off qui intervient de temps à autre de manière poussive. J'en comprends bien le sens : notre héroïne étant amatrice de romans policier, cette voix représente celle d'un narrateur de l'histoire dont l'héroïne s'imagine être la protagoniste. Mais on aurait pu allègrement s'en passer... Heureusement, sur la forme c'est assez soigné. D'abord, Mario Bava utilise pleinement la ville de Rome, nous offrant pratiquement une visite touristique de la cité antique. La Place d'Espagne étant un lieu très récurrent. Avouez qu'il y a bien pire comme cadre ! Et puis le réalisateur se montre à l'aise avec le noir & blanc. Jouant régulièrement sur les éclairages, les recoins sombres, les contrastes, et les angles de caméra malaisant. Étonnement, ce sera le dernier film en noir & blanc de Mario Bava. Anecdote amusante : Bava aurait avoué avoir trouvé le scénario un peu bête, et se serait donc focalisé sur la technique lors du tournage... Enfin, le couple formé par John Saxon et Leticia Roman est franchement mignon, et leurs scènes communes sympathiques (bien que tranchant parfois totalement avec le reste). Je crois pleinement Luiggi Cozzi, qui a raconté que le film aurait été écrit initialement comme une romance ! A l'arrivée donc, un proto-giallo inégal en ce qui me concerne. A noter qu'il en existe une version américaine, titrée "Evil Eye". Ne vous faites pas avoir, il ne s'agit pas d'un simple doublage ou retitrage. Cette version a changé la musique, la fin du film italien, et elle a ajouté/supprimé des scènes.
En adaptant le scénario original de « La fille qui en savait trop » d’ Ennio De Concini, Sergio Corbucci et Eliana De Sabata, Mario Bava choisit résolument de gommer la comédie au profit du thriller. Il livre ainsi un film dont la trame et le suspens sont incontestablement hitchcockien. La ravissante touriste américaine qui se trouve seule en présence d’un meurtre et que personne ne croit. Comme en plus elle est blonde et que le titre du film rappelle une des grandes réalisations de Sir Alfred… Oui mais voilà, Letícia Román n’est ni Doris Day et encore moins Grace Kelly. Son jeu limité est souvent outrancier et malgré sa plastique avantageuse, elle devient vite agaçante, sans toutefois gêner le rythme du film qui ne faiblit qu’à la fin. La faute à une opposition entre les deux actrices principales offrant un numéro de grimaces ridicules, Valentina Cortez atteignant des sommets !!! C’est dommage car la mise en scène élégante et fluide s’appuie sur les qualités de photographe de Bava. La pellicule brillante offre des plans étonnants, des mouvements très élaborés et des contrastes qui rappellent le grand cinéma allemand d’avant guerre (Lang, Pabst, Murnau). A noter que dans ce film, qui sera à l’origine du giallo, John Saxon tient le rôle masculin principal. Il sera l’interprète de plusieurs films de ce genre.
Considéré comme le premier giallo, enfin la forme qu'il prendra définitivement à partir des années 60 (puisque j'ai lu quelque part que les premiers "véritables" giallos existaient déjà depuis les années 30), ce film réalisé par Mario Bava et sorti en 1963, n'est pas mal du tout ! Encore un peu sous l'influence du krimi et surtout d'Hitchcock, le film ne nous offre finalement que quelques éléments du giallo, comme l'aspect enquête menée par des personnages qui ne sont pas policiers (bien souvent la cible du tueur d'ailleurs) et le meurtre sanglant (même si c'est ici très soft), qui caractérisera ensuite le cinéma du réalisateur ou celui de Dario Argento par exemple. Bref, c'est ici l'histoire d'une américaine en voyage à Rome qui est témoin d'un meurtre. Mis à part un médecin avec qui elle fera équipe, personne ne la croit et en plus de mener l'enquête toute seule donc, elle se rendra également compte qu'elle est la nouvelle cible du tueur. Pour être honnête, je m'attendais à une intrigue un peu longue et lente à la "Mais... Qu'avez-vous fait à Solange ?" que je n'avais pas trop apprécié surtout car il cultivait, enfin à mon sens, davantage l'aspect krimi que véritablement giallo. Nous sommes ici un peu dans le même cas de figure, sauf que le krimi ne prend jamais le dessus sur le giallo, nous sommes également dans un polar mais nous avons également tout le côté enquête en amateur que j'apprécie beaucoup (c'est également un amateur qui enquête dans "Mais... Qu'avez-vous fait à Solange ?" mais surtout pour prouver son innocence et les flics sont très présents dans l'intrigue) ! Même si le film est quelques fois un peu long (c'est tout de même assez rare), sa courte durée lui permet de garder un rythme très convenable et efficace et ainsi, nous restons toujours captivé. De même que son petit twist qui ne paie pas de mine mais qui est tout de même le bienvenu. La mise en scène est également très bonne ! Le fait qu'il soit en noir et blanc lui confère une ambiance de thriller et de film noir qui colle très bien à l'intrigue et nous avons des plans très réussis et travaillés. "La Fille qui en savait trop" est donc un film qui n'est pas extraordinaire mais qui reste néanmoins très plaisant !
j'adore Mario Bava un très grand réalisateur qui encore une fois n, à pas l'estime et le succès qui lui est dû, le réalisateur du masque du démon qui m, avait vraiment marqué étant ado, le cinéma de bava est un mélange de cinéma a l'ambiance gothique et de poésie les cadrages et les jeux de lumières et d'ombres sont magnifiques qui n,est pas sans rappellé le cinénéma de jacques tourneur .
La reprise en salle de six titres de Mario Bava ( directeur de la photo, passé à la réalisation) permet de voir ou revoir " la fille qui en savait...".(1964).
On sait que Bava a influencé Dario Argento même si sa filmographie et son importance critique est moins relevée que celle de son successeur (" six femmes pour l'assassin" vaut toutefois largement la comparaison avec les meilleurs opus de Dargento).
La référence du titre aux opus de Hitchcock est claire. Une jeune américaine qui vient passer des vacances en Italie est témoin d'un meurtre. Mais personne ne l'a croit.
Si la première demi-heure est vraiment réussie et laisse envisager le meilleur, les développements du scénario ( pierre d'achoppement du film) sont vraiment trop minces pour retenir l'attention.
Thriller qui manque sa cible ( surtout dans sa seconde partie) le casting féminin ( comme toujours chez Bava) est le plus intéressant. On revoit avec plaisir Valentina Cortése ( elle fit un passage aux usa) et fait partie de la distribution de " la nuit américaine" de Truffaut.
Un film qui annonce tout le genre du giallo, et qui est filmé par Mario Bava dans un noir et blanc où le jeu sur les ombres rappelle les films d'horreur de Jacques Tourneur des années 1940. On prend beaucoup de plaisir devant cette série B (par son intrigue) remarquablement filmée et qui aura une longue descendance. Voir ma critique complète sur mon blog :
"La fille qui en savait trop" est une oeuvre de commande. Le script proposé à Mario Bava arborait un ton plutôt humoristique, ce qui on s'en doute ne satisfaisait guère ce réalisateur ayant un goût prononcé pour le fantastique (rappelons-nous ses célèbres "Le corps et le fouet" et "Le masque du Démon"...). Bien qu'il existe un montage réservé au marché américain davantage centré sur la comédie, la version que nous connaissons apparaît nettement comme un polar imprégné de mystère. Quelques éléments amusants demeurent, à commencer par la présence surprenante d'une voix off qui n'a rien de sinistre :-). La jolie Nora ( Leticia Roman ), une américaine de vingt ans, va passer ses vacances à Rome. Alors qu'elle devait être hébergée par Ethel, une dame âgée amie de sa famille, cette dernière décède le soir même de son arrivée en Italie. Bouleversée, Nora part seule en pleine nuit chercher de l'aide mais elle se fait agresser. En reprenant conscience, elle est témoin d'un meurtre, sauf que le lendemain aucune preuve ne subsiste. A-t-elle eu une hallucination ? Y a-t-il eu un assassinat ? Aidée par un séduisant médecin qui a bien entendu le béguin pour elle (John Saxon), la voilà embarquée dans une curieuse aventure. Mario Bava imbrique enquête policière et parapsychologie sans qu'on en sache vraiment plus que les personnages sur cette histoire. Par moments, le film réussit à installer une véritable tension, notamment lors d'une nuit dans la maison de madame Torano (Valentina Cortese). Le titre fait explicitement référence à un film de 1956 du maître Alfred Hitchcock... Bava n'est certes pas Hitchcock, mais ce film est bon, à la fois plaisant et intrigant.
1963, premiers balbutiements du giallo qui connaîtra par la suite ses grandes heures avec des réalisateurs comme Dario Argento, Lucio Fulci ou Umberto Lenzi. Le chef de file du mouvement, Mario Bava, réalise cette année là ce qui est aujourd'hui considéré comme le tout premier film du genre : « La fille qui en savait trop ». Le titre n'est pas innocent puisqu'il s'inspire directement d'une œuvre d'Hitchcock sortie quelques années plus tôt, et le Maître britannique sera indéniablement une grande source d'inspiration pour tous les auteurs transalpins qui s'engouffreront dans la brèche giallesque. Cette œuvre fondatrice fait figure de véritable squelette du genre. En effet, on y retrouve une héroïne, jeune et sexy, confrontée à une série de crimes tordus et en proie à des hallucinations relatives à ces crimes. Bava s'amuse constamment à brouiller les pistes, à jouer sur le réel/l'irréel, à parsemer l'enquête de mystère glauque et utilise habilement les jeux d'ombres et les musiques pour ce faire. Cependant, l'intrigue n'est au final pas des plus travaillée et le gore propre au genre est quasi inexistant. Le film souffre également parfois d'un cruel manque de dynamisme, d'une alternance trop marquée de vagues et de creux. La fin est également un peu ratée. Il en ressort donc une ébauche du style, une sorte de transition entre le thriller classique et un nouveau genre plus malsain, plus étrange et plus sensuel également. Aujourd'hui désuet donc, ce film conserve tout de même un certain charme.
Considéré comme le premier "giallo" de l'histoire, "La fille qui en savait trop" est un classique signé du grand Mario Bava. L'intrigue est relativement simple mais terriblement efficace ce qui permet de tenir en haleine le spectateur jusqu'au dénouement final. La photographie est superbe, l'ambiance troublante et le film lorgne même par moment vers le fantastique. L'histoire se déroule dans la magnifique Rome et Bava nous gratifie de plans et cadres superbes. Incontournable.
Ne connaissant pas la filmographie de Bava et ayant une connaissance que très faible du cinéma Italien, je ne peux le comparer objectivement aux autres standards du même type (les giallos). Le premier réflexe nous amène à le comparer à certains Hitchcock (titre du film, meurtre, jeune femme blonde, plans de caméra explicites ), mais pas de mégarde, Mario Bava ne plagie pas le maître en imposant dans ce film son propre style, qui s'avère très soigné, mais malheureusement cette "jolie" oeuvre manque d'un certain dynamisme qui peu conduire à l'ennui.
Je m'attendais à un film rassemblant davantage les codes du Giallo, ce n'est qu'en partie le cas, on pourrait dire qu'il s'agit d'un "pré-giallo", il y a en effet des éléments fondamentaux qu'on retrouve dans les giallos de Bava lui-même, d'Argento et d'autres (spoiler: le témoin malgré lui d'une scène de meurtre, l'enquête officieuse, le rôle de la police, la femme tueuse... ) mais la démarche est quand même carrément différente (spoiler: on ne voit pratiquement pas le tueur en action ) . J'ai donc été un peu surpris, mais c'est un classique à voir malgré tout et qui se regarde plutôt bien
On peut considérer que le début du Giallo se fera avec "Six femmes pour l'assassin " du même Mario Bava quelques années plus tard.Il b'en demeure pas moins que "La fille qui en savait trop"en préfigure les codes.La scène d'ouverture avec le meurtre annonce clairement le début de "L'Oiseau au plumage de cristal "de Dario Argento.Ce que l'héroïne à vu est ce vraiment la réalité , l'assassin est il vraiment celui que l'on croit ? Le film de Bava reste encore très marqué par une thématique hitchkockienne, le faux criminel l'incertitude des evidences, il s'en démarque pourtant par son traitement quasi fantastique du sujet.On ne pourra qu'admirer les extraordinaires jeux d'ombres et de lumières portés par un noir et blanc remarquable.A signaler sa réalisation et ses cadrages dont Brian de Palma se fera beaucoup plus tard (voir Obsession) un disciple échevelé.Même si le film n'est pas exempt de défauts comme un humour un peu inutile (ce devait être une comédie mais Bava en a noirci le ton) et une interpretation pas toujours au top, "la fille qui en savait trop" demeure un classique incontournable du film de suspens.
La Fille qui en savait trop est un très bon Giallo (le premier du genre) réalisé par Mario Bava, coécrit par Enzo Corbucci, Ennio De Concini, Eliana De Sabata, Mino Guerrini et Francesco Prosperi qui met en scéne Nora Davis (joué par la très jolie Letícia Román), une jeune américaine malchanceuse qui est témoin d'un meurtre a Rome, le jour de son arrivé... La jolie actrice Italienne a pour partenaire John Saxon (Black Christmas, un slasher de Bob Clark, Ténèbres de Dario Argento, Les griffes de la nuit de Wes Craven) qui joue le docteur Marcello Bassi et Valentina Cortese (Barabbas de Richard Fleischer et La Nuit américaine de François Truffaut) qui joue la très ambigu Laura Craven-Torrani... A noter que ce film est considéré comme l'œuvre fondatrice du Giallo ((littéralement « jaune ») est le nom utilisé en Italie pour désigner le roman policier dont la couverture était jaune) un genre de film d'exploitation, principalement italien, à la frontière du cinéma policier, du cinéma d'horreur et de l'érotisme, qui a connu son heure de gloire dans les années 1960 à 1980.... Mario Bava signe avec ce film (son sixième) une œuvre fondatrice certes, mais un très bon thriller Italien et donnera par la suite son titre de noblesse (malgré le Snobisme des critique dite sérieuse (Les Cahiers du cinéma, Positif ou autre) au cinéma de ce genre... Un bon Giallo a voir...
"La fIlle qui en savait trop "reste encore fortement marqué par l'influence d'Hitchcok et d'Agatha Christie, mais Mario Bava en grand réalisateur donne déjà un style propre à son oeuvre.Si le premier véritable Giallo sera pour plus tard -6 femmes pour l'assassin - il commence à incorporer des éléments annonciateur tel qu'une utilisation différentes des prises de vue et une représentation graphique de la violence plus importante.Filmé dans un noir et blanc magnifique sur une BO jazz parfaitement adapté et remarquablement interprété ce film mélange de comédie thriller horreur et romantisme restera comme un des plus reussi du maître italien.