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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 juin 2010
Les qualités de ce film sont multiples, notamment le fait de présenter les origines de la stratégie du choc en commençant par le Chili, le rôle des Chicago Boys, que je ne connaissais pas, etc.
Ce film tire à boulet rouge sur Reagan, Tatcher, Bush (évidemment)... : rien que pour ça, ça en vaut la peine!
Une véritable ode à la résistance! (voyez le message final
Michael Winterbottom, qui nous avait agréablement surpris avec The Road to Guantanamo (2006), revient de nouveau sur grand écran avec l’adaptation cinématographique du livre éponyme de Naomi Klein. Si l’idée de départ était intéressante, elle est hélas très mal exploitée, du sensationnalisme pur avec des images qui choquent ou des explications politico/sociales demandant réflexion et un minimum de connaissances en la matière ne vont pas permettre à une certaine catégorie de spectateurs de pouvoir tout assimiler en si peu de temps. La Stratégie du choc (2010) est un documentaire qui aurait très bien trouvé sa place lors d’une diffusion télévisée mais pas au cinéma !
Ce documentaire apporte une réflexion sur le système actuel, tout en permettant l'acquisition de nombreuses informations économiques et historiques. Vraiment, il est très enrichissant. Son seul point négatif : il ne passe que dans une trentaine de salles en France. Merci à la "censure" de l'industrie du cinéma.
Je n'ai pas lu le pavé, qui avait l'air pourtant très intéressant mais un peu gros, rédigé par Naomi Klein. Ça ne parlera donc que du film et non pas de son ouvrage. "La stratégie du Choc" se positionne comme étant véritable plaidoyer contre notre société capitaliste actuelle et ce depuis le début du siècle. Michael Winterbottom et Mat Whitecross réalisent ce documentaire et avaient déjà un autre documentaire choc : "The Road To Guantanamo" duquel des images sont d'ailleurs extraites. Le propos est percutant, des notions, cependant de politique extérieure et d'économie semblent être requises pour comprendre parfaitement le sujet. Pourtant la narration est faite de telle sorte qu'un quidam, avec un peu de connaissance, comprend l'analyse de Klein, c'est clair ! Une attaque contre les théories ultralibérales de Milton Friedman. L'Histoire économique est retracée depuis le coup d'Etat de Pinochet au Chili qui a appliqué la doctrine des Chicago Boys et de Milton Friedman jusqu'au Crack boursier et la crise financière de 2008 en passant par le 11 septembre et les guerres d'Afghanistan et d'Irak sans oublier de parler de la politique libérale instaurée par Thatcher. Naomi Klein nous explique ce qu'est la Stratégie du Choc et comment réussir à faire croire que le système libéral est le meilleur système économique qu'il puisse exister. Le film est découpé en plusieurs chapitres démontrant les différentes Stratégies, celle de la guerre, celle de la lutte contre le terrorisme... instaurant la peur. La peur permettant de manipuler les esprits plus facilement. Elle propose des solutions, la première et la plus essentielle est [... La suite sur http://oranou59.blogspot.com/2010/03/film-la-strategie-du-choc.html]
Film très interessant, très énervant.... vision sur les Chicago Boys.. quelques points trop appuyés sur "le grand complot" mais à voir avec en vision que fera l'Amérique avec Haïti ?
"Ouais bon, encore un film militant", me disais-je avant d'y aller, un peu traîné par ma meuf. On allait encore y voir un catalogue des atrocités du monde, jouer à se faire mal ou peur alors que bon, pour nous ça va...
La thèse est martelée : la politique extérieure des USA est dictée par les "chicago boys" et leurs émules, adeptes acharnés de l'ultra-libéralisme. Le coup d'état de Pinochet a permis de faire une expérience grandeur nature, et la guerre en Irak de confirmer (je fais court, hein, m'enfin c'est en gros le propos du film). Des réflexions intéressantes sur l'état de choc et l'impossibilité des populations de veiller sur leurs intérêts (économiques surtout) en cas de guerre ou de catastrophe naturelle, puisque la priorité va à la survie... et là, surgissent les rapaces qui s'approprient tout.
Et si la guerres et les soutiens aux dictatures avaient aussi d'autres motivations ?