Le mélange des genres "docu/fiction" pour donner du "réel" pour un thème/rêve , c'est intelligent . Finalement l'on y explique comment endormir les masses , mais aussi une étude sur le fond des hommes . Que font-ils s'ils peuvent réaliser leurs rêves . Et l'on se rend compte du différentiel entre ce que la société actuelle propose et ce que les gens veulent . Le temps , "guère le temps de penser, on rentre on travaille , on est fatigués ..." . Les cadrages ne sont pas "classiques" cinéma , comme si l'on saisissait les pensées secrètes des protagonistes, (je n'emploie pas le mot "acteur/actrices volontairement puisque l'on essaie de gommer "la fiction") . "Vous c'est qui d'autre" , à la recherche de nous mêmes , un film visionnaire où les industriels anticipent la réduction du temps de travail et , à la recherche de nouveaux marchés il leur faut plus de consommation . Le client consommera deux fois : une fois dans le "réel" et une fois dans "l'imaginaire" . Un film qui soulève le problème de la vacuité de réponse face à la question : pourquoi travaillez-vous ? . Un tournant où le questionnement sur la subjectivité du travail ,qui n'a cessé de se dégrader, est ici abordée. "Heureux à me rechercher" ... Et le bonheur , bien dans sa peau ?. Que serait les Hommes plus ou moins libérés du carcan , "j'ai pas envie de me retrouver en prison..." . Un point surréaliste aussi / psycho/psycha , qu' y a t il dans l'esprit des gens ? . La dictée automatique , ici le rêve, l'imaginaire qui se libère . Et aussi les dialectiques, les formatages "lutte des classes". Un film vaste et divers comme il y a des gens . Les règles cinéma sont oubliées , un raccord dans l'axe qui fait une saute au lieu de faire un 30° . Tout pour indiquer que les barrières sont levées , le film lui-même s'affranchit des carcans , l'avez vous compris ? . Et c'est à ce prix là que nous progressons ....