Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
AMCHI
5 804 abonnés
5 936 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 18 août 2011
Une sorte de film satirique typique de son époque avec un côté documentaire très prononcé (les gens interrogés dans la rue) mais rapidement lassant malgré ses premiers instants assez accrocheurs. C'est mal maîtrisé c'est plus dans le style d'une farce que d'une véritable dénonciation.
Un docu fiction très intéressant qui reflète totalement la période à laquelle il a été tourné, 1975. Les aspirations de la population et les micros trottoirs sont révélateurs. Un film méconnu qui mériterait d'une un remake et de deux, une mise en lumière plus franche. Une pépite à découvrir.
13 713 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 11 août 2013
En 1975, le cinèma français dèmontre qu'il est bien peu douè pour la science fiction avec "Le futur aux trousses" de Dolores Grassjan dont c'est le premier long mètrage! Une oeuvre sur le thème de la « futurologie » et des ordinateurs organisant la condition et les loisirs de l'individu! Mais, excès d'ambition sans doute et manque de moyens certainement, ce propos restent passionnant au niveau du sujet sans jamais rèussir à convaincre du traitement! Savez-vous quelle est la qualitè essentielle du P-D-G Bernard Fresson dans ce film ? L'insomnie! « 1 = 2 » : Les fantasmes n'ont pas de prix! En nympho de service, Andrèa Ferrèol copule avec Guy Trèjean dans un pigeonnier! Trop c'est trop quand une secrètaire nue se prèlasse sur le bureau de Fresson! Même Michel Aumont est ridicule! Seule l'enquête sur le futur où l'on questionne des passants dans la rue est rèussie! Le reste a terriblement vieilli...
Un excellent film français comme on n'en fait +; même si le coté psychédélique ou documentaire pourra en rebuter certains: Par contre le héros est parfait,crédible et extrêmement attachant.
Etrange objet que ce "Futur aux trousses". Un sujet intriguant et une manière intrigante de l'aborder. Voyons le sujet: les temps sont graves, nous sommes en 1975 et la crise commence à faire rage et tout s'en trouve bouleversé, notamment le moral de la population. Pour redonner un sens à la vie de ces braves gens on leur pose deux questions: "Que faudrait-il faire pour vivre mieux" et "Vous, c'est qui d'autre". C'est alors qu'un PDG et un futurologue sont frappés par une idée peu ordinaire: laisser aux gens la possibilité d'avoir une deuxième identité, une deuxième vie et tout cela pour un montant dérisoire. Passons à la manière d'aborder le sujet: le film adopte un style documentaire lorsque l'on recueille les opinions des passants et ce côté documentaire risque fortement de déplaire à certains, c'est sûr. Voyons maintenant comment l'idée de la double identité est mise en place: il s'agit en réalité d'un club et tous qui souhaitent adhérer à ce club doivent verser une somme et se voient floqués d'un badge. Mais à partir de là, ils peuvent se glisser dans la peau du personnage qu'ils souhaitent devenir. Idée de génie, ça marche et les gens retrouvent le sourire mais tout dégénère et l'on bascule vers l'anarchie totale. Film assez unique en son genre, "Le Futur aux trousses" en plus d'être un constat effrayant sur la société française des années 70 et une vision peu optimiste sur le futur, dresse aussi un portrait extrêmement sévère sur le côté influençable, stupide, incrédule et abusif de l'être humain. Un film d'anticipation méconnu mais intéressant nous venant d'une décennie décidément très mouvementée...
Le thème, qui voudrait être avant-gardiste ou prémonitoire est en fait totalement aberrant. L'ensemble n'est pas sauvé par des dialogues insipides, des scènes à la limite du sordide et une bande son agaçante (surtout par son thème musical omniprésent).
Comédie française : des agents marketing veulent changer la vie des gens en leur fabriquant une nouvelle identité : c'est une nouvelle civilisation qu'on veut créer : une société du loisir à satiété. Belle imagination pour un film éminemment sympathique. C'est un film prémonitoire, visionnaire. Film qui démontre la totale manipulation du peuple par les médias. Thème on ne peut plus contemporain. Film intéressant par sa liberté de ton proche de la provocation. (on arrache le chemisier et le soutien-gorge d'une femme, interview de passant dans la rue, interview truqué ou pas ?) C'est très drôle. Vendre du vent : c'est le début de la grande déculturation, c'est très réjouissant. Il y a quelques moments felliniens. La fin traîne un peu, mais le propos est vraiment original malgré les apparences de comédie. C'est subversif, c'est le pire qui arrive à la fin. Film rare, invisible dans les médias.
Le mélange des genres "docu/fiction" pour donner du "réel" pour un thème/rêve , c'est intelligent . Finalement l'on y explique comment endormir les masses , mais aussi une étude sur le fond des hommes . Que font-ils s'ils peuvent réaliser leurs rêves . Et l'on se rend compte du différentiel entre ce que la société actuelle propose et ce que les gens veulent . Le temps , "guère le temps de penser, on rentre on travaille , on est fatigués ..." . Les cadrages ne sont pas "classiques" cinéma , comme si l'on saisissait les pensées secrètes des protagonistes, (je n'emploie pas le mot "acteur/actrices volontairement puisque l'on essaie de gommer "la fiction") . "Vous c'est qui d'autre" , à la recherche de nous mêmes , un film visionnaire où les industriels anticipent la réduction du temps de travail et , à la recherche de nouveaux marchés il leur faut plus de consommation . Le client consommera deux fois : une fois dans le "réel" et une fois dans "l'imaginaire" . Un film qui soulève le problème de la vacuité de réponse face à la question : pourquoi travaillez-vous ? . Un tournant où le questionnement sur la subjectivité du travail ,qui n'a cessé de se dégrader, est ici abordée. "Heureux à me rechercher" ... Et le bonheur , bien dans sa peau ?. Que serait les Hommes plus ou moins libérés du carcan , "j'ai pas envie de me retrouver en prison..." . Un point surréaliste aussi / psycho/psycha , qu' y a t il dans l'esprit des gens ? . La dictée automatique , ici le rêve, l'imaginaire qui se libère . Et aussi les dialectiques, les formatages "lutte des classes". Un film vaste et divers comme il y a des gens . Les règles cinéma sont oubliées , un raccord dans l'axe qui fait une saute au lieu de faire un 30° . Tout pour indiquer que les barrières sont levées , le film lui-même s'affranchit des carcans , l'avez vous compris ? . Et c'est à ce prix là que nous progressons ....
Un film sous estimé, peut être excessif dans certains scènesv(mais il faut mettre ça sur le contexte des années 70), mais il n'en reste pas moins un grand film.